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Le Cameroun veut renforcer sa coopération avec la Suisse sur l’immigration

La Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale a, le 17 novembre 2020, examiné le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord sur l’immigration entre le Cameroun et le Conseil fédéral suisse signé le 26 septembre 2014.

Face aux députés, le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, a expliqué que cet accord vise à renforcer les bases de la coopération en matière d’immigration entre les deux pays. En cas de ratification, il facilitera aux citoyens d’un pays d’entrer et de résider dans l’autre. Surtout, l’accord permettra d’assurer le rapatriement et la réintégration des immigrés clandestins.

« Cet accord permet la réciprocité entre la Suisse et le Cameroun en matière de gestion de l’immigration », explique le Minrex, qui liste les avantages que cet accord présente pour les Camerounais. Par exemple, ceux qui sont basés en Suisse peuvent bénéficier des formations, notamment en électronique, leur permettant à leur retour au pays d’être intégrés et de pouvoir s’auto-employer.

D.M

Elections régionales : les chefs traditionnels digèrent mal la non-prise en charge de leur campagne par l’Etat

La campagne électorale en vue des élections régionales du 6 décembre s’ouvre ce samedi pour les candidats présentés par les partis politiques et les représentants du commandement traditionnel.

Or, pour cette seconde catégorie du collège électoral, la loi du 19 avril 2012 portant Code électoral n’a pas prévu la prise en charge par l’Etat du financement de la campagne électorale.

Elle se contente, en son article 285, de disposer : « Dans le cadre des élections des députés, des sénateurs, des conseillers régionaux ou des conseillers municipaux, les fonds publics destinés au financement des campagnes électorales sont répartis en deux (2) tranches d’égal montant aux partis politiques qui participent à ces élections ».

Cette omission nourrit l’amertume des représentants du commandement traditionnel à ces premières élections depuis l’institution des Conseils régionaux par la Constitution de janvier 1996.

« Nous comprenons très mal que nous soyons exclus des financements publics de la campagne électorale. Nous sommes quelque peu dans l’embarras par rapport aux dispositions légales qui sont muettes en ce qui concerne le financement de la campagne électorale des chefs traditionnels », note Firmin Jean Benoît Etundi Atanga, candidat et chef de 2è degré du groupement Yanda de Yaoundé.

Stratégies de financement

Du coup, les chefs traditionnels déploient différentes stratégies pour financer leur campagne. « Nous avons l’avantage de présenter une liste consensuelle qui sera seule en compétition dans notre circonscription. Cela a favorisé la mobilisation de nos modestes moyens pour préparer les descentes sur le terrain afin de rencontrer nos électeurs », se console Roger Issa Abba, chef traditionnel et candidat dans la région de l’Adamaoua. Certains doivent puiser dans leurs propres économies.

D’autres sont obligés de solliciter les forces vives de leurs circonscriptions électorales. « C’est vrai que nous avons fait appel à nos élites, mais nous avons tenu à maintenir notre indépendance et notre engagement personnel lors de la campagne », confie Gabriel Tsidie, tête de liste du commandement traditionnel du département de la Menoua dans la région de l’Ouest.

Au ministère de l’Administration territoriale, on avoue être à court de solution pour faire face à cette situation. « On va en référer à la hiérarchie pour une éventuelle compensation », confie sous anonymat un responsable de ce ministère.

Mais au moins une enveloppe de 6,887 milliards FCFA est prévue pour l’installation et le fonctionnement des services des Conseils régionaux. Cette enveloppe permettra d’assurer la prise en charge des frais de session des membres des Conseils régionaux, de payer les salaires et autres indemnités à servir aux exécutifs régionaux.

D.M.

UN DÉTENU TENTE UN SUICIDE À KONDENGUI

Ce détenu a tenté de se suicider ce matin à Kondengui. Il proteste contre sa détention arbitraire.

Surnommé Sankara, il a passé 13 ans en prison. Il a été jugé au tribunal militaire et condamné à 10 ans de prison ferme. Ayant fait appel , il sera définitivement condamné à 7 ans mais 6 ans plus tard il est renvoyé en civil pour des raisons que seuls les magistrats camerounais connaissent.

L’ORDRE DES AVOCATS DU CAMEROUN ENTRE EN GUERRE CONTRE LE GOUVERNEMENT

Il faut le dire c’était inattendu. Cette fois ci l’ordre des avocats du Cameroun a décidé de hausser le ton face au gouvernement et d’emprunter son bâton de pèlerin face à un gouvernement qui se comporte comme des sauvages. Ainsi réunit 21 novembre 2020, suite aux violences à répétition dont sont victimes les avocats. L’emprisonnement de Me Tamfuh Richard et Tchuemegme Armel étant les cas les plus récents, l’ordre des avocats a pris les mesures suivantes:

1) Ils renoncent aux hommages judiciaires qui devaient être rendus aà Me Tchakounte Patie, ancien président de l’ordre décédé à Paris, à la Cour d’Appel du Littoral et à la Cour suprême du Cameroun. L’ordre indique que les avocats vont aller ailleurs mais pas devant ces juridictions.

2) L’odre suspend sur toute l’étendue du territoire national le port de la robe par les avocats du 30 novembre 2020 au 4 décembre 2020. C’est à dire pas d’avocats dans les tribunaux durant toute cette période.

3) Les avocats suspendent dès demain leur participation devant les juridictions statuant en matière criminelles. Y compris devant la Cour Suprême et le tribunal criminel spécial. Il s’agit d’un coup dur à la justice car la présence des avocats est obligatoire devant ces juridictions. Pour l’instant on ne pouvait pas attendre mieux.

L’ordre des avocats est donc entré en guerre contre le gouvernement de Yaoundé.

CAMEROUN : ARRESTATION DE 22 FEMMES MARCHANT NUES POUR LA LIBÉRATION DE MAURICE KAMTO

Yaoundé, capitale politique du Cameroun.

Nous apprenons que vers midi, 22 femmes, ont été interpellées ce samedi 21 novembre 2020, au lieu dit Ngousso rails, dans le 5 ème Arrondissement de Yaoundé la capitale politique du Cameroun. Selon nos informations, ces dernières étaient en chemin pour aller manifester devant le domicile de l’opposant camerounais Maurice Kamto, au quartier chic de Santa Barbara à Yaoundé. Ces femmes sont des militantes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ( Mrc) dont Maurice Kamto est le président.

Des sources sécuritaires rapportent que parmi les 22 femmes dont certaines sont complètement nues et d’autres à moitié, 09 ont été conduites au comité central, et le reste au commissariat du 3ème Arrondissement. Une source anonyme fait savoir qu’elles sont entendues par les policiers, et pourraient être présentées à un juge dès lundi prochain.

Depuis le 21 septembre 2020, Maurice Kamto est assigné à résidence par les autorités de Yaoundé, à cause des marches dites pacifiques qu’il avait initiées pour le 22 septembre, afin martèle-il, pour pousser l’administration Biya à mettre un terme à la crise anglophone, revoir le système électoral, et surseoir aux élections régionales.

Pour le pouvoir de Yaoundé, Maurice Kamto avait plutôt en tête de conduire une insurrection, et faire tomber le président Paul Biya qui selon le Conseil constitutionnel, l’a pourtant battu à l’élection présidentielle d’octobre 2018, avec plus de 71% des suffrages, contre seulement un peu plus de 14% pour Maurice Kamto qui revendique toujours sa « victoire volée ».

Réaction du general semengue face à la recente sortie de la fifa

Le président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC), le général Pierre Semengue a publié un communiqué le mercredi 18 novembre 2020, dans lequel, il réagit à la récente sortie de la Fifa au sujet du différend qui l’oppose avec la Fecafoot.

Seidou Mbombo Njoya & Pierre Semengue (c) Droits réservés

La Fifa se prononce sur l’affaire LFPC-Fecafoot

Dans une correspondance datant du lundi 16 novembre 2020, la Fifa à travers Véron Mosengo-Omba, directeur de la Division associations membres de la FIFA a demandé à la Fecafoot « de prendre sans tarder toute mesure permettant en priorité la reprise sous son égide du championnat interrompu ».

Les leçons de la LFPC sur la sortie de la Fifa

24 heures après, la LFPC réagit et tire les conclusions de la correspondance de la Fifa. D’après la LFPC, la sortie de l’instance faitière de football mondial les conforte dans leur démarche. Tout d’abord, la LFPC n’est pas dissoute. Le championnat interrompu, c’est celui de la LFPC. La Fecafoot doit plutôt protéger et patronner ce championnat.

La programmation du championnat de la LFPC

« Au vu de ce qui précède, dans le but de permettre une meilleure préparation de notre selection nationale A’ au CHAN Cameroun 2021, la LFPC reprendra l’organisation de ligue 1 dès le 21 novembre 2020 avec un programme détaillé qui sera communiqué dans les meilleurs délais », écrit Pierre Semengue.

La programmation du championnat de la Fecafoot

À travers un communiqué de presse, signé par le responsable du département communication, Parfait Siki, la Fecafoot informe les acteurs du monde sportif que la tenue de son championnat aura lieu le dimanche 22 novembre 2020.

Le feuilleton Fecafoot-LFPC n’est pas encore terminé.

Affaire à suivre…..

Le Cameroun recrute des investisseurs pour développer en mode PPP une technopole agro-industrielle de 405 ha

 Le ministre en charge des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndocke, a lancé, le 9 novembre, un appel public international à manifestation d’intérêt (APMI) dans le but de sélectionner un promoteur (entreprises indépendantes ou groupements d’entreprises) pour la mise en place du parc technologique de référence agro-industriel (Technopôle) de Ouassa Babouté, dans la région du Centre, suivant le modèle des « smart city ».

« Le projet consiste en la création d’une zone industrielle de transformation de haute technologie dotée d’un centre de recherche et développement de haut niveau capable d’accueillir des chercheurs de niveau international. Il comprendra une infrastructure d’accompagnement des entreprises et des producteurs de matières premières ainsi qu’une zone commerciale et de services aux entreprises », explique le Minmidt.

« Le projet contribuera également à mettre en place un système de développement inclusif intégrant les bassins de production situés dans les zones rurales et basé sur des accélérateurs de l’innovation. Le parc procédera à la transformation de plusieurs spéculations identifiées dans les études techniques. Il devra être construit pour être également un pôle de tourisme technologique », poursuit-il.

Le promoteur devra financer la réalisation du projet en mode partenariat public-privé (PPP) ; élaborer les plans détaillés d’ingénierie et architecturaux ; doter le parc de l’infrastructure de base devant accueillir des entreprises de haute technologie ; doter le parc d’un manuel de procédures pour son exploitation et son management.

L’appel à manifestation d’intérêt vise à établir une liste restreinte d’au plus cinq candidats invités à participer à l’étape suivante de l’appel d’offres restreints. Il est à préciser que l’adjudicataire provisoire, qu’il soit camerounais ou étranger, devra avant la conclusion du contrat de partenariat, créer une société de droit camerounais spécialement dédiée au projet. La préférence sera donnée aux groupements d’entreprises. Les candidatures doivent être déposées 60 jours après la publication de l’appel à manifestation.

C’est grâce à l’appui technique de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) que le Cameroun a bouclé en 2017, le plan directeur de cette première technopole agro-industrielle à ériger sur 405 ha, dans la région du Centre, département de la Haute Sanaga, arrondissement de Nkoteng, dans le village Ouassa Babouté.

Sylvain Andzongo

Université de Douala – IPES: Vers un nouveau cahier de charges

C’est l’une des deux résolutions saillantes de la concertation du lundi 26 novembre, entre le top management de  cette université d’état et les  promoteurs des 55 instituts privés d’enseignement supérieur sous sa tutelle. Présidée par son Recteur, le prof Magloire ONDOA,  la concertation avait pour cadre l’amphithéâtre 200   de l’Institut Universitaire de technologie (IUT)  de Douala.

Ce conclave est consécutif à une tournée récemment effectuée dans les instituts privés d’enseignement supérieur sous l’autorité tutélaire de l’Université de Douala, par le Recteur et son staff. 

« J’ai reçu beaucoup de plaintes des IPES, qui de leur côté  ne jouent pas toujours franc-jeu avec l’Université. J’ai pensé que nous devions discuter de tout cela face à face, en famille. Car il n’y a pas à gauche les IPES et à droite l’Université de Douala. Les IPES sont nos partenaires, pas des instituts sous la dévotion de l’Université de Douala », a assené le Prof Magloire ONDOA dans son légendaire style dépouillé de toutes circonlocutions inutiles, dès l’orée de son propos liminaire.

Plainte de l’université de Douala

Un arrêté du Ministre de l’Enseignement supérieur prescrit aux IPES de reverser, pour  chaque étudiant  régulièrement inscrit en leur sein,  cinquante mille francs CFA à l’université d’état avec qui ils sont liés par une convention de tutelle. Selon le Recteur de l’Université de Douala, cette obligation règlementaire incompressible en l’état actuel des textes, ne trouve pas l’adhésion de tous.

 «Beaucoup d’IPES se livrent à la manipulation de leurs effectifs, à l’effet de minorer les montants réels à reverser à l’université » a déclaré le Prof Magloire ONDOA, qui a décidé de sonner l’hallali des discordances entre les effectifs déclarés et les effectifs réels.

 « A dater d’aujourd’hui, les IPES qui  persisteront dans ce jeu illégale, verront leur convention de tutelle avec l’Université de Douala résiliée sans autre forme de procès » a-t-il très sentencieusement martelé.

Grief des IPES

Les promoteurs des instituts privés d’enseignement supérieur crient haro sur l’asphyxie financière de leurs tutelles techniques, en l’occurrence les chefs de département.

‘’ Les missions de contrôle, les soutenances, les examens et tutti quanti, sont des occurrences de saignée à grands flots de nos budgets pourtant lilliputiens’’.  Le Recteur de l’université de Douala affirme avoir entendu ces griefs comme une antienne, à chacune des haltes de sa tournée. « Nous devons avoir une tutelle efficace, qui n’étouffe pas. Nous devons avoir une tutelle lisible, une tutelle  lisse » a exhorté le Prof Magloire ONDOA.

Et pour ce faire, il a préconisé le rafraichissement du cahier de charges en vigueur entre l’Université de Douala et les IPES, qui intègre les prestations citées supra mais dont les contours financiers très évasifs,  sont la voie royale pour les toutes les dérives.

A cet effet, Une commission tripartite (Rectorat-chefs d’établissement-promoteurs d’IPES) est en cours de constitution pour un texte qui satisfera les intérêts de toutes les parties.

La deuxième résolution forte à l’issue de la concertation de ce lundi, est  la mise en place d’un fonds commun pour la recherche. « L’Université de Douala et les IPES sous sa tutelle académique, doivent être à l’avant-garde de la collaboration  entre universités d’état et université privées. Nous devons donner l’exemple que les autres doivent copier » a conclu le Prof Magloire ONDOA.

Daniel NOKMIS

Groupe Ndi Samba Formation Pionnier un jour, Pionnier toujours !

    Créé il y’a 52 ans par le patriarche Joseph Ndi Samba, le plus ancien groupe privé d’enseignement secondaire et supérieur du Cameroun marque à nouveau l’histoire avec l’ouverture, dès cette année académique 2020- 2021, de l’une des premières écoles polytechniques privées du pays.

     Ce jalon historique se dénomme Ndi Samba Polytech Douala. Située en face de l’église EEC de Beedi, à quelques encablures de l’Hôpital Général de la capitale économique du Cameroun, cette école avant-gardiste est une excroissance privée de l’École Nationale polytechnique de Douala, dont la tutelle est assurée par l’Université de Douala, une université d’État.

     D’office, cette affiliation à des entités étatiques adresse la question récurrente et légitime des étudiants,sur les signataires des diplômes qui seront obtenus à Ndi Samba Polytech Douala. Par ailleurs, elle dissipe toutes les équivoques sur les curricula, qui seront en parfaite adéquation avec ceux en vigueur à l’Université de Douala et à l’Ecole Nationale polytechnique de Douala.

      Enfin, cette double tutelle induit deux choses pour les étudiants de Ndi Samba Polytech Douala:

   * Primo, ils bénéficieront de tous les avantages des étudiants de l’Université de Douala, à laquelle seront reversés 50 mille Francs CFA de droits universitaires pour chaque étudiant;

   * Deuxio, ils auront accès aux laboratoires de l’école Nationale polytechnique de Douala. Ndi Samba Polytech Douala est la réponse à une demande pressante des étudiants de la capitale économique, désireux de bénéficier de la longue expérience du groupe Ndi Samba Formation qui, en 52 ans, a déjà formé près de 200 mille jeunes du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale.

      C’était pour moi un devoir citoyen d’accéder à cette sollicitation de longue date des étudiants de Douala, qui méritent eux aussi une éducation de qualité offerte par le pionnier de l’enseignement supérieur privé du Cameroun>> dixit Raymond Ndi Samba, le président du conseil d’administration de la Fondation Joseph Ndi Samba pour l’éducation, promotrice du Centre Universitaire éponyme.

      Et pour marquer le coup, Raymond Ndi Samba a décidé de l’octroi de 500 bourses d’études ( deux fois plus que l’année dernière), soit 250 pour Ndi Samba Polytech Douala et 250 pour le Centre universitaire Joseph Ndi de Yaoundé, la maison-mère. Très concrètement, les étudiants éligibles à ces bourses bénéficieront d’une remise de 30% sur leurs frais de scolarité. Par ces temps de Covid19, marqués par la difficulté des parents à scolariser leurs enfants, voici un bel exemple de RSA, la responsabilité sociétale des entreprises.

   La cerise sur ce beau gâteau, c’est que le groupe Ndi Samba formation élargit son offre extraordinaire à l’agronomie et aux sciences agricoles. Sous la tutelle de l’Université de Dschang les filières ci-dessous y sont désormais disponibles :

       -Le Génie Rural, sanctionné par un Master professionnel en Gestion de l’eau;

        -La Foresterie, sanctionnée par une Licence professionnel en Eaux, Forets et Chasse, des Masters professionnels en Gestion de l’Environnement , Métiers du Bois, de l »Eau et de l’Environnement et enfin des masters professionnels en Études d’impacts Environnementaux, Aménagement Forestier, Valorisation Industrielle du Bois et en Biodiversité Végétale et Tropicale