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COMMUNIQUE DE PRESSE: Le Congrès de la FIFA désignera les pays hôtes des prochaines éditions de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™

Le Conseil approuve les états financiers 2020 et le budget 2022, publiés sur FIFA.com

ZURICH, Suisse, 20 mars 2021/ — Le Conseil confère au Congrès le choix des pays hôtes de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™; le Conseil approuve les états financiers 2020 et le budget 2022, publiés sur FIFA.com

Réuni aujourd’hui par visioconférence, le Conseil de la FIFA a conféré au Congrès de la FIFA la décision relative à l’attribution des droits d’organisation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™.

Cette décision revenait jusqu’à présent aux membres du Conseil, comme ce fut le cas en juin 2020 au moment de désigner l’Australie et la Nouvelle-Zélande hôtes de l’édition 2023. C’est là une étape importante pour la FIFA, qui aspire à ce que le football féminin prenne une nouvelle dimension, sa compétition phare suivant à présent les mêmes règles d’attribution que son homologue masculine.

Ce changement sera soumis à l’approbation du 71e Congrès de la FIFA qui se tiendra le 21 mai prochain, pour la deuxième fois sous forme virtuelle.

Calendrier international des matches et mise à disposition des joueurs et joueuses

Le Conseil de la FIFA s’est vu présenté un rapport sur la situation du football international dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Le Bureau du Conseil a ainsi étendu jusqu’en avril 2021 les amendements temporaires au Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs en ce qui concerne la mise à disposition des joueurs en équipe nationale, et la FIFA, les confédérations ainsi que les associations membres continuent de dialoguer avec les autorités nationales au sujet des exemptions aux règles de quarantaine à l’encontre des joueurs.

Le Conseil reconnaît que la santé des joueurs passe avant tout et que les discussions concernant leur mise à disposition doivent être menées avec cet élément fondamental en toile de fond, et ce notamment au vu de l’évolution de la crise sanitaire au niveau international.

États financiers 2020 et budget 2022

Le Conseil a également approuvé le rapport annuel de la FIFA, qui comprend les états financiers 2020 et le budget 2022.

Ce rapport annuel se concentre sur le rôle joué par l’instance dirigeante du football mondial dans la lutte contre le Covid-19, principalement via le plan d’aide de la FIFA contre le Covid-19, une initiative sans précédent qui a mis USD 1,5 milliard à disposition des 211 associations membres et des confédérations pour les aider à traverser cette difficile période d’incertitude financière.

Le rapport annuel 2020 est disponible sur FIFA.com.

Coupe arabe de la FIFA 2021™

Enfin, le Conseil a également approuvé le Règlement de la Coupe arabe de la FIFA 2021, confirmant le calendrier des matches et la procédure de tirage au sort. La compétition se jouera du 1er au 18 décembre prochains au Qatar.

SOURCE
Fédération Internationale de Football Association (FIFA)

COMMUNIQUE DE PRESSE: La vaccination contre la COVID-19 s’accélère en Afrique : près de sept millions de doses de vaccin administrées

38 pays africains ont reçu plus de 25 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 et 30 ont lancé des campagnes de vaccination

BRAZZAVILLE, Congo, 18 mars 2021/ — Près de sept millions de doses de vaccin contre la COVID-19 ont déjà été administrées en Afrique où, après des mois d’attente des vaccins, de nombreux pays du premier groupe ayant lancé des campagnes de vaccination vaccinent rapidement les populations à haut risque.

Les pays ont eu accès aux vaccins par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX, mais également via des accords bilatéraux et des dons. Au total, 38 pays africains ont reçu plus de 25 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 et 30 ont lancé des campagnes de vaccination. Grâce au Mécanisme COVAX – qui est dirigé conjointement par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), Gavi, l’Alliance du vaccin et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) –, plus de 16 millions de doses de vaccin ont été expédiées jusqu’à présent à 27 pays.

« En dépit du fait que l’Afrique a reçu les vaccins tardivement et en quantités limitées, il n’en reste pas moins que beaucoup de chemin a été parcouru en très peu de temps. Ceci est dû à la grande expérience du continent en matière de campagnes de vaccination de masse et à la détermination de ses dirigeants et de sa population à endiguer efficacement la COVID-19 », a souligné Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La phase initiale de déploiement des vaccins dans certains pays africains a permis de toucher un nombre bien plus élevé de personnes que dans les pays d’autres Régions qui ont eu accès aux vaccins beaucoup plus tôt. »

En effet, deux semaines seulement après avoir reçu les vaccins AstraZeneca financés par le Mécanisme COVAX, le Ghana a déjà administré plus de 420 000 doses et couvert plus de 60 % de la population ciblée lors de la première phase dans la région du Grand Accra, qui se trouve être la région du pays la plus touchée par la pandémie. Au cours des neuf premiers jours, on estime que le pays a administré des doses du vaccin à près de 90 % des agents de santé. Au Maroc, plus de 5,6 millions de doses de vaccin ont été administrées au cours des sept dernières semaines, alors qu’en Angola, plus de 49 000 personnes ont été vaccinées contre la COVID-19 au cours de la semaine écoulée, y compris plus de 28 000 agents de santé.

En vue de garantir un impact maximal de la vaccination, les premières doses de vaccin sont limitées à des groupes de population prioritaires comprenant le personnel de santé, les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé qui les exposent à un risque plus élevé de développer une forme grave de la COVID-19. Même si le déploiement des vaccins se déroule bien, le besoin urgent de disposer de doses supplémentaires se pose d’ores et déjà, car le Ghana, le Rwanda et d’autres pays auront bientôt épuisé leurs stocks de vaccin anti-COVID-19.

« Les pays vaccinent leurs populations à un rythme impressionnant, mais nous devons veiller à ce que ce rythme ne s’estompe pas », a déclaré Dr Moeti. « Des approvisionnements supplémentaires sont requis de toute urgence pour réduire l’écart entre les personnes vaccinées et celles qui ne le sont pas », a-t-elle ajouté.

Quelques pays d’Afrique ont interrompu ou reporté leur utilisation du vaccin AstraZeneca, faisant écho à la suspension de ce vaccin dans certains pays d’Europe. Il s’agit là d’une mesure de précaution fondée sur des rapports faisant état de troubles rares de la coagulation sanguine chez des personnes à qui le vaccin a été administré. La suspension concerne un lot spécifique du vaccin AstraZeneca, qui n’a pas été distribué en Afrique.

Le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS évalue attentivement les rapports concernant le vaccin Oxford-AstraZeneca afin de bien comprendre la situation et communiquera ses conclusions en temps opportun. Sur la base des connaissances actuelles, l’OMS considère que les avantages du vaccin AstraZeneca l’emportent sur ses risques et recommande la poursuite de la vaccination.

Les campagnes de vaccination sont organisées au moment où le continent africain a dépassé la barre des quatre millions de cas de COVID-19 (y compris les 43 000 nouveaux cas recensés la semaine dernière), pour 108 000 décès. Au cours du mois écoulé, le nombre de nouveaux cas a baissé de 41 % par rapport au mois précédent, mais une tendance à la hausse est observée dans 12 pays, notamment au Cameroun, en Éthiopie, au Kenya et en Guinée (où sévit aussi une flambée épidémique de maladie à virus Ebola).

Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle organisée aujourd’hui par le Groupe APO. Elle était accompagnée de Dr Silvia Lutucuta, ministre angolaise de la santé, du Prof. William Kwabena Ampofo, président de l’Initiative pour la fabrication de vaccins en Afrique, et Dr Salam Gueye, directeur du groupe organique Préparation aux situations d’urgence et organisation des secours au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional était également présent pour répondre aux questions.

SOURCE WHO Regional Office for Africa

Lutte contre le Covid-19: INDIKBIAKAT MIKIM au chevet des populations d’Indikdengue, Iboti et Yingui.

L’association, présidée par Maria VOGT, née KUHIANG et composée essentiellement des enfants BIAKAT de la diaspora, a récemment remis de substantiels dons pour barrer la voie à la pandémie dans ces trois villages administrativement accolés à l’Arrondissement de Yingui, Département du Nkam.

Par Daniel NOKMIS

La plénipotentiaire d’INDIKBIAKAT MIKIM dans cette opération de solidarité et de citoyenneté était Ruth IBENJ, par ailleurs  directrice de l’école primaire et maternelle CEBEC –Béthel de Douala.

Car, du fait de la fermeture des frontières édictée par la quasi-majorité des pays pour brider la transhumance du Covid-19, les membres de cette association disséminés à travers l’Europe et les États-Unis, n’ont pu faire le déplacement du Cameroun.

Mais, la mission a été accomplie de main de maîtresse, que dis-je,  avec le doigté légendaire de celle que les Banens appellent affectueusement Madame la Directrice.

Première halte de la mission qui a duré deux jours et nécessitée plus de quatre cent kilomètres de crapahutage à travers  des routes fangeuses : le village Indikdengue.

Aux habitants de ce   hameau très enclavé situé à plus de 20 kilomètres de Yingui, INDIKBIAKAT MIKIM a remis une importante quantité de masques anti Covid-19, mais aussi plusieurs seaux et cartons de savon pour leur permettre de s’adonner régulièrement au lavage des mains,  une des mesures-barrières  préconisées par les autorités sanitaires.

En prime, les Indikdenguois ont reçu des sacs de riz et de sel, ainsi que plusieurs bidons d’huile alimentaire. «Ces modestes denrées alimentaires vous permettront, nous l’espérons, d’améliorer votre quotidien et de traverser sans trop de difficultés, cette  conjoncture pleine d’incertitudes » a déclaré Ruth IBENJ, très acclamée en guise de reconnaissance.

Le cap a ensuite été mis sur Iboti, regroupement de plusieurs villages situé à près de trente kilomètres de Yingui.

La délégation de l’association, très attendue, a été reçue avec la chaleur jamais démentie des populations de cette contrée, dans la stricte observance de la distanciation physique. 

« C’était la condition impérative, comme dans le précédent village et plus tard à Yingui, de notre venue ici. Nous ne pouvons  venir faire une chose et son contraire, mais nous ne voulons surtout pas nous mettre en marge des restrictions gouvernementales » a indiqué l’envoyée spéciale d’INDIKBIAKAT MIKIM de la Diaspora.

Le package de  dons remis à Iboti était similaire à celui d’Indikdengue, mais en triple ou en quadruple car ce regroupement concentre un nombre d’habitants plus important.

Après Iboti, l’association des enfants BIAKAT de la Diaspora s’est rendue à Yingui, très précisément au Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de ce village-arrondissement du Département du Nkam, avec tout un arsenal anti Covid-19 :

Deux seaux à robinet de cinquante litres ; deux seaux de recueillement d’eau ; quarante-cinq bouteilles d’eau de javel de huit cent millilitres ; deux cartons de ménage ; quarante litres de savon liquide ; seize litres de gel désinfectant et plusieurs masques chirurgicaux.

« Nous remercions INDIBIAKAT MIKIM pour ce geste et  promettons de faire très bon usage de ces dons qui arrivent à point nommé » a assuré le médecin chef de  cette formation hospitalière.

Pour rappel, l’association INDIKBIAKAT MIKIM dont le siège est en Allemagne, est sortie des fonts baptismaux en septembre 2019.

Elle a pour objectifs, entre autres, de recenser et de rassembler tous les enfants BIAKAT de la diaspora, d’œuvrer au bien-être socio-économique et culturel de ce canton, de promouvoir l’esprit d’unité mise à mal par la guéguerre entre chefs notamment à Yingui, de soutenir la jeunesse INDIBIAKAT du Cameroun à travers des emplois et des bourses d’études, de créer des investissements pérennes pour développer le Canton et ainsi favoriser le retour aux sources des enfants BIAKAT, qui souffrent d’apatridie depuis les années 1960.

Cette feuille de route très ambitieuse, a d’ailleurs été le fil d’Ariane de la première assemblée générale d’INDIKBIAKAT MIKIM tenue le 14 février dernier, en visioconférence.  

NDI SAMBA POLYTECH-Douala, Invitée spéciale du Salon Africain de l’Éducation

Ce sera du 28 Mars au 03 Avril prochain, au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé.

Par Daniel NOKMIS

‘’C’est au regard de votre envergure et de la qualité de vos formations, que nous vous proposons exceptionnellement un stand sur le site de l’événement’’.

Par ces propos, la Jeunesse Unie et Solidaire d’Afrique (JUSA), organisatrice du Salon Africain de l’Éducation (SAED), justifie dans une correspondance du 03 Mars dernier, l’invitation spéciale de NDI SAMBA POLYTECH Douala à cette grand-messe de l’éducation africaine.

En moins d’une année d’existence, l’Annexe 100% polytechnique de la plus ancienne université privée laïque du Cameroun, est devenue le ‘’MUST’’ de tous les rendez-vous majeurs réunissant les locomotives de l’enseignement supérieur public et privé, autour des problématiques sur l’innovation et de l’entrepreneuriat des jeunes.

Après son passage, désormais inscrit dans l’airain de l’histoire, à la Semaine de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat organisée au mois de février dernier par l’École Nationale Supérieure polytechnique de Douala, NDI SAMBA POLYTECH Douala est attendue à Kribi les 26 et 27 Mars courant, à la faveur du HACKATHON organisé par le Port Autonome de la cité balnéaire du Sud du Cameroun, avant de poser ses valises du 28 Mars au 03 Avril prochain au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, dans le cadre du Salon Africain de l’Éducation.

Organisé sous le thème « Entrepreneuriat jeune, paix et intégrité », le SAED a pour but de promouvoir une éducation de qualité, ciblée et efficace pour la jeunesse, mais surtout axée sur les besoins de la société.

Par ailleurs, il vise la promotion de la culture entrepreneuriale et l’insertion socio-professionnelle et économique des jeunes.

Selon ses promoteurs ,le SAED connaîtra la participation d’une dizaine de pays, d’une pléiade d’institutions publics et privés , ainsi qu’un nombre important d’établissements scolaires, d’universités publiques et d’instituts privés d’enseignement supérieur. « Les privilégiés de l’enseignement supérieur seront présentés comme la référence dans leur catégorie devant les ministères, ambassades, institutions, entreprises et partenaires au développement », assure Brice TCHAKOUNTE, le président de la Jeunesse Unie et Solidaire d’Afrique.

Ce salon est surtout une vitrine qui permettra, notamment à NDI SAMBA POLYTECH Douala, de faire connaître d’avantage son offre avant-gardiste unique dans la sous-région Afrique Centrale et d’atteindre directement son cœur de cible que sont les étudiants en devenir et leurs parents, en quête d’une formation de qualité en parfaite adéquation avec la demande du marché de l’emploi contemporain. « C’est une grande opportunité pour mobiliser directement les apprenants, qui viendront découvrir les meilleurs offres qualité/prix pour leurs formations » dixit Brice TCHAKOUNTE, déjà cité supra.

Et sur le circuit du rapport qualité/prix, NDI SAMBA POLYTECH Douala, affiliée à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de la ville éponyme et situé à Beedi en face de l’église EEC, est en pole position.

8 Mars 2021 AU PORT AUTONOME DE KRIBI: Dans le strict respect des mesures anti Covid-19

Le Directeur Général du Port Autonome de Kribi, Patrice Barthélémy MELOM, avait subordonné toutes les activités marquant la 36ème Journée Internationale de la Femme à l’observance religieuse des mesures-barrières édictées par le Président Paul BIYA et mises en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Par Daniel NOKMIS

Les femmes du Port Autonome de Kribi, réunies au sein de leur association dénommée AFPAK, ont inauguré une jurisprudence langagière au cours de la palette d’activités ayant culminé ce 8 Mars, avec la célébration de la 36ème Journée Internationale de la Femme: la démonstration de citoyenneté.

J’entends déjà les cris d’orfraie des contempteurs pathologiques du PAK, mais  toutes les personnes de bonne foi ayant assisté aux diverses séquences qui ont abouti au bouquet final du 8 Mars font chorus pour dire, que les Ladies du port autonome de la cité balnéaire du Sud du Cameroun ont adhéré comme des huîtres aux précautions contre la propagation du Covid-19 :Port obligatoire de masques homologués, prise de température avec des thermos flashs de dernière génération par des personnels sanitaires agréés, désinfection sans discontinuer des mains avec des gels hydro alcooliques aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé, distanciation physique, Et tutti quanti.

<<Le Coronavirus ne passera pas par les femmes du Port Autonome de Kribi. Nous avons pris cet engagement ferme auprès de notre hiérarchie. Nous le prenons aussi devant la nation toute entière, car le PAK ne vit pas en autarcie>>. Comme une antienne, ces mots étaient répétés par toutes les femmes que l’on croisait à travers les dédales des articulations accolées à la célébration de cette Journée Internationale de la Femme.

Le clap de début a été donné le 1ér Mars avec un double atelier de sensibilisation sur les gestes de premiers secours et, comme il fallait s’y attendre, sur la lutte contre le Covid-19.

Animé avec maestria par le Dr FOH, Mmes Laure SIMA et Sabine NGO HAND, ce conclave visait à inculquer aux femmes du PAK les rudiments de gestes apparemment anodins, mais susceptibles de sauver des vies lors d’un accident bénin ou malin. Il avait aussi pour objectif de garder vivace la flamme de la vigilance contre le coronavirus et de marteler la batterie de mesures simples, mais efficaces pour s’en prémunir.

Le lendemain, l’on a embrayé avec une table ronde dont le thème avait des résonances avec celui retenu pour la célébration du 8 Mars de cette année : Leadership féminin et égalité femmes – hommes pour un monde sans Covid-19.

Les préposées à l’animation étaient Mmes Ursula NKOA et Nicole Claudine NGAH EKASSI, qu’entouraient deux panélistes de haut vol, en l’occurrence Mmes Rachel MBIAM et Geneviève EKEMELA.

Le quatuor a savamment disserté sur la participation pleine et effective des femmes et leur accès – toujours marginal- aux fonctions de direction pour le progrès de tous.

Par ailleurs, Elles ont mis l’accent sur les efforts à déployer par les femmes, pour façonner un futur et une relance plus égalitaire dans ce contexte de Covid-19, qui a mis à jour une myriade de lacunes à aplanir.

Mercredi le 3, les femmes du PAK ont souscrit à l’adage Mens Sana in corpore sano, entendez un esprit saint dans un corps sain. C’était à la faveur d’une marche sportive, suivi d’un match de handball. Deux activités sportives organisées par la délégation départementale du Ministère de la promotion de la femme et de la famille de l’Océan et sponsorisées à juste titre par le Port Autonome de Kribi.

Comme le sparadrap du Capitaine Haddock, les ladies de l’AFPAK ont une réputation qui leur colle à la peau : elles aiment voler au secours des nécessiteux. C’est ainsi que Vendredi le 5, elles ont procédé à deux remises de dons, respectivement à l’orphelinat de PAMA et au campement des pygmées de BIVOUKA. C’était sous la bienveillante houlette de Mesdames Rosette NVE, Lailatou HAMAM YAYA et Édith FONKOU.

Puis est venu  le 8 Mars, clap de fin d’une semaine d’activités tous azimut. Cette journée, présidée par le Directeur Général himself, a été baptisée Journée du vivre ensemble par l’Association des Femmes du Port Autonome de Kribi.

Grosso modo, elle se résumait en une foire gastronomique et culturelle reflétant les grandes aires géographiques du Cameroun (dont le PAK est un microcosme) en lice pour le concours du meilleur stand.

La palme d’or a été raflée par le PAK Sahel, stand représentant les ressortissants du Grand Nord du Cameroun.  

MATCH: MAMADOU MOTA CONTRE CAVAYE

Le retour à Maroua et à Tokombéré du premier vice-président du MRC a mobilisé une foule impressionnante. Au grand dam du président de l’Assemblée nationale qui aura tout fait pour que les populations restent chez elle.

Après 20 mois de détention à la prison centrale de Yaoundé, Mamadou Mota a retrouvé son domicile de Ziling, à Maroua 1er, le 13 février 2021. Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), sorti de prison le 5 février, était accompagné pour la circonstance du président national du parti, Maurice Kamto, et de plusieurs membres influents du parti. Ce retour au bercail du fils du village est célébré par une foule nombreuse massée le long de son itinéraire. Au milieu des militants du MRC, des amis, des membres de sa famille des soutiens de son combat politique ou de simples curieux, Mamadou Yacouba Mota s’offre des bains de foule aussi bien à Maroua qu’à Tokombéré, l’arrondissement dont dépend, Mada, le village du président de l’Assemblée nationale (PAN), où Cavaye Yéguié Djibril séjourne depuis le 9 janvier 2021. 

A Tokombéré, s’il y a une personne qui redoute ce retour, c’est bien évidemment le PAN. Et Cavaye Yéguié Djibril n’a pas lésiné sur les moyens pour empêcher un retour triomphal de celui qui lui donne le plus d’insomnies dans le landerneau politique local. La veille, sur les conseils de ses proches, le PAN a fait une apparition publique devant des jeunes recrutés ici et là contre un peu d’argent. La stratégie vise à démontrer que contrairement aux informations alarmistes distillées, il est plutôt en forme. Pour les besoins de la cause, des médias ont été mis à contribution. 

Sauf que, rapporte un témoin, tous les jeunes ont été délestés de leurs téléphones afin d’empêcher de filmer et de diffuser une image montrant le PAN dans une mauvaise posture. Seul son proche entourage peut parader avec le téléphone. Après le départ des jeunes, le PAN est sollicité pour des prises de vues par certains médias afin de dissiper les informations sur son état de santé. Vive colère de Cavaye Yéguié Djibril: « Pourquoi on me dérange ? J’ai déjà été vu par les jeunes et cela suffit. Ce sont les mêmes journalistes qui iront dire que je suis très malade et n’arrive ni à parler ni à marcher. Je ne veux pas sortir, demandez-leur de rentrer je ne veux pas être photographié ni être filmé, s’ils veulent l’argent je leur donne c’est tout », rapporte un témoin. 

Mais le PAN, après avoir été convaincu par ses proches, finit par sortir. Plus tard, ayant appris de diverses sources que le retour de Mamadou Mota va mobiliser les populations, des proches de Cavaye Yéguié Djibril lui conseillent de quitter Mada pour éviter ce qu’ils considèrent comme une humiliation. Diminué par son état de santé, le PAN ne partira pas de son village. Pour faire échec à la mobilisation autour du retour du premier viceprésident du MRC à Tokombéré, des proches du PAN lui font une offre : rencontrer les populations pour les convaincre de rester chez elles. Pour cette mission, un budget d’une dizaine de millions est présenté et débloqué. 

Mais une fois l’argent perçu, les émissaires ne referont plus signe de vie jusqu’à ce que le PAN entre dans une colère noire en apprenant la mobilisation exceptionnelle et spontanée autour du retour de ce rival politique. Déjà, le jour où il a appris la libération de Mamadou Mota, le PAN n’a pas pu contenir sa colère. « Je ne comprends pas et ne sais pas qui des magistrats ou de Dircab et Sani a pris mon argent sans faire ce qu’on m’a promis. Je sais une chose : c’est qu’à l’image du pays nos magistrats sont pourris, ce sont tous des voleurs et des corrompus », souffle une source dans son entourage.

la Ligue de Football Professionnel du CAMEROUN, Rétablie dans ses droits par la fifa.

L’instance faîtière du football camerounais avait déposé un dossier d’appel auprès de cette juridiction pour essayer de faire annuler la décision du Tribunal Arbitral du Sport rétablissant la LFPC dans ses droits.

Nouveau rebondissement  dans la crise qui oppose la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) à la Fédération Camerounaise de Football. L’exécutif conduit par Seidou Mbombo Njoya vient à nouveau de subir une déconvenue devant une autre juridiction habilitée à statuer en matière de litiges sportifs. Comme l’indique une ordonnance  de la Cour de droit civil du Tribunal Fédéral Suisse datée du 9 février 2021,  l’institution qui avait déposé un dossier d’appel auprès de la juridiction helvète, pour tenter de faire annuler la décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), rétablissant la LFPC dans ses droits, (organisation des championnats nationaux Elite One et Elite Two) s’est vue servir une fin de non-recevoir. Sa  requête à effet suspensif a donc été rejetée.

Cette décision conforte un peu plus la LFPC dans ses compétences en matière d’organisation des championnats professionnels, et isole davantage son principal contradicteur qui en dehors de cette crise, doit également faire face au Sénateur Albert Mbida, président du Comité exécutif provisoire, mis sur pied après l’annulation par le TAS, de son élection à la tête de la FECAFOOT. L’ancien conseiller de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga est résolument décidé à faire partir le dirigeant sportif camerounais, maintenu à la tête de la fédération malgré sa désormais illégitimité, grâce au lobbying de la FIFA.

D’ailleurs, le journaliste de formation, a organisé le mardi 16 février, une session de travail au siège de la Ligue de Football Professionnel, à l’issue de laquelle il a acté la suspension  de Seidou Mbombo Njoya de toute activité liée au football, et celle de 15 de ses collaborateurs. Une décision pas du tout prise en compte par le camp d’en face. Car quelques heures plus tard, ces derniers annonçaient, après une réunion organisée au siège de la FECAFOOT à Tsinga à Yaoundé, la reprise imminente des championnats nationaux pour la semaine prochaine.

Seydou Mbombo Njoya, Joshua Osih et Cie suspendus de toute activité liée au football.

Cela est l’une des résolutions de la séance de travail du Comité exécutif provisoire de la FECAFOOT qui s’est tenue ce mardi 16 février 2021 à Yaoundé.

Pour avoir violé les statuts de la FECAFOOT et ceux de la FIFA de manière grave et répétée, Seydou Mbombo Njoya et son bureau ont été suspendus de toute activité en relation avec le football en attendant la prochaine session de l’Assemblée Générale de la FECAFOOT.

Outre l’ancien président, Aboubakar Konate, Joshua Oshi et Kadji Gilbert ont également été suspendus ainsi que 12 autres cadres de la FECAFOOT.

Par ailleurs, Linus Pascal Fouda, Porte-parole du Comité exécutif provisoire de la FECAFOOT, fait savoir que « les Compétences de la Ligue de football Professionnel sont pleinement rétablies et les organes exécutifs des ligues régionales et départementales élus pour la mandature 2009-2013 réintégrés dans leur fonction ».

Le cas André Onana

Le Comité exécutif provisoire de la FECAFOOT s’est également penché le cas du gardien camerounais, suspendu un an par l’UEFA pour avoir enfreint les règles anti-dopage.

Ainsi apprend-on, qu’un « cabinet international spécialisé en litiges relatifs au dopage sera mis à disposition du joueur de l’Ajax d’Amsterdam ».

Port Autonome de Kribi :Un Hackathon pour des solutions utiles et innovantes.

Impulsé par le Directeur Général du PAK, Patrice Barthélémy MELOM, ce marathon du digital se tiendra les 26 et 27 mars prochain à Kribi, ville d’implantation du complexe portuaire.

Par Daniel NOKMIS

Allez sur la page d’accueil du site internet du Port Autonome de Kribi, en abrégé PAK !

En vitrine, quatre mots anglais en lettres capitales, en guise de Welcome : SMART PORT, ATTRACTIVE BUSINESS.

Pour les illettrés de la langue de Chaucer, cela signifie prosaïquement que l’attractivité du PAK rime avec solutions intelligentes et services innovants.         

Ce credo est devenu un impératif catégorique au sein du Port Autonome de Kribi le 02 mars 2018, date marquant officiellement le lancement de ses activités opérationnelles et commerciales, avec l’arrivée du navire le «CMA-CGM Bianca». Porte-conteneurs de quatre-vingt-dix mille tonnes de jauge brutes, une première pour un bateau  de ce gabarit au Cameroun, le mastodonte a accosté ce jour-là sans aucune anicroche.

Pour le Directeur Général,  ce coup d’essai doit être  un coup de maître  permanent. Patrice Barthélémy MELOM professe que cela est éminemment tributaire des nouvelles technologies de l’information et de la communication, devenues l’épine dorsale des activités portuaires.

Or, dans un landerneau des Tics en constantes mutations, où les technologies d’aujourd’hui deviennent désuètes le lendemain, il faut sans cesse s’arrimer à la nouvelle donne, il faut constamment se renouveler pour être le plus attractif et compétitif.

C’est tout le sens du Hackathon organisé par le Port Autonome de Kribi, qui se déroulera  dans la ville balnéaire éponyme.

Impulsé par Patrice Barthélémy MELOM, Directeur Général du PAK, en osmose avec les directives du Président Paul BIYA relatives à la promotion de l’entreprenariat jeune, ce marathon ou concours du digital mettra aux prises des étudiants, des start-ups et des entrepreneurs du secteur des technologies de l’information et de la communication, autour d’un projet collaboratif de programmation informatique ou de création numérique.

Selon le Port Autonome de Kribi, « cette  démarche à but essentiellement commercial, lui permettra de créer une solution de valorisation de son image auprès du grand public et facilitera les interactions avec la clientèle ».

Des interactions avec la clientèle déjà effectives au travers du nouveau site internet du PAK. « Plus moderne, plus interactif, plus fonctionnel et destiné à être plus ergonomique, afin de faciliter la navigation des internautes » dixit le Directeur Général, Patrice Barthélémy MELOM.

Le Hackathon PAK 2021 se déroulera les 26 et 27 mars prochain sous le thème : l’innovation au service de l’excellence opérationnelle.

Voici les 10 premiers présidents de région de l’histoire du Cameroun

Les dix premières personnalités qui présideront aux destinées des Conseils régionaux sont connues. Elles ont été élues à l’issue des premières sessions de plein droit de ces collectivités, tenus hier 22 décembre 2020. Ci-dessous la liste des 10 premiers présidents de région.

ADAMAOUA

Président : MOHAMADOU DEWA 

CENTRE

Président : Gilbert TSIMI EVOUNA

EST

Président : WOUAMANE MBELE

EXTREME-NORD

Président : Daniel KALBASSOU

OUEST

Président : Jules Hilaire FOCKA FOCKA

LITTORAL

Président : Polycarpe BANLOG  

SUD

Président : Emmanuel MVE ELEMVA

SUD-OUEST

Président : Zacheus BAKOMA ELANGO

NORD

Président : Alim BOUKAR

NORD-OUEST

Président : Prof ANGWAFOR III Fru FOBUZSHI

Contrebande : 100 ballots de pagnes, 160 sacs de sucre et 2500 litres de carburant saisis dans le septentrion du Cameroun

En cette veille de fêtes de fin d’année, la douane camerounaise a fait une grosse prise dans la cadre de l’opération « Halte au commerce illicite » (Halcomi). De bonnes sources, les gabelous viennent d’effectuer une saisie de 100 ballots de pagnes et 2500 litres de carburant de contrebande, dans la localité de Magada, région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Dans le même temps, une cargaison de 160 sacs de sucre de contrebande a été saisie à Tcheboa, localité située dans la région du Nord. Ces produits proviennent certainement du Nigéria, pays frontalier aux deux régions septentrionales du Cameroun sus-mentionnées, et avec lequel se déroule une intense activité de contrebande.

Mise en place pour sécuriser l’espace commercial camerounais, l’opération Halcomi a permis, pour la seule année 2020, d’effectuer des saisies de marchandises pour plus de 10 milliards de FCFA, selon le Premier ministre, Joseph Dion Nguté.

Véritable fléau au Cameroun, la contrebande et le commerce illicite font perdre à l’économie camerounaise (État et entreprises) environ 200 milliards de FCFA chaque année, selon les estimations officielles.

Centrafrique : une autre ville aux mains des rebelles à la veille de la présidentielle

À cinq jours des élections présidentielle et législatives, des rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique, se sont emparés de Bambari, la quatrième ville du pays. Le gouvernement dénonce une tentative de coup d’État alors que les groupes armés qui opèrent sur le territoire ont relancé les hostilités.

Des attaques ont repris, mardi 22 décembre, en Centrafrique, avec la prise de la quatrième ville du pays par des rebelles, à cinq jours des élections présidentielle et législatives. Par ailleurs, Moscou a dépêché 300 « instructeurs militaires » pour aider le gouvernement qui dénonce une tentative de coup d’État.

Bambari, à quelque 380 km au nord-est de la capitale Bangui, est tombée aux mains de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un des nombreux groupes armés qui se partagent plus des deux-tiers de la Centrafrique.

Dans l’ouest du pays, trois autres de ces groupes, qui ont fait alliance et forment à présent une coalition, s’en sont pris à des axes routiers vitaux pour l’approvisionnement de la capitale.

Des combats se sont déroulés dans les deux zones. Bambari a été prise sans « violence contre les habitants » mais les rebelles ont pillé le commissariat, la gendarmerie et les maisons des particuliers », a déclaré à l’AFP Abel Matchipata, maire de Bambari.

L’attaque a donné lieu à deux heures d’échanges de tirs avec l’armée et des Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), ont précisé de hauts responsables d’ONG et de l’ONU.

Reprise des combats

De l’autre côté de la capitale, des combats ont repris sur la route nationale 1, l’axe vital qui relie Bangui au Cameroun.

La ville de Boali, située sur cette route à environ 60 kilomètres de Bangui, était calme mardi matin, selon un journaliste de l’AFP.

Vers 13 h, un convoi de camions commerciaux en provenance de Bangui, qui se dirigeait vers le Cameroun, a été dissuadé d’aller plus loin par des éléments des forces armées centrafricaines. Des combats avaient éclaté, à quelques dizaines de kilomètres.

La population a pris peur. Femmes et enfants de la ville se sont réfugiés à 6 km, dans des campements en brousse, ont raconté à l’AFP des hommes restés dans la ville.

Quelques heures plus tard, plusieurs pick-up arrivaient à l’hôpital communautaire de Bangui avec leur plateau arrière rempli de blessés, ont rapporté des journalistes de l’AFP.

Parallèlement, la Russie a annoncé dans l’après-midi avoir envoyé « 300 instructeurs militaires supplémentaires » en Centrafrique, où elle soutient le pouvoir en place.

« Pour aider Bangui à renforcer les capacités défensives de la Centrafrique, la Russie a répondu rapidement à la demande du gouvernement (centrafricain) et envoyé 300 instructeurs supplémentaires pour la formation de l’armée nationale », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué.

Présence russe

La veille, Moscou avait soutenu qu’elle n’avait pas envoyé de troupes sur place, allant à l’encontre d’une annonce du gouvernement centrafricain faisant état de l’envoi de « plusieurs centaines » de soldats russes et d’équipements lourds dans le cadre d’un accord de coopération bilatérale.

Un haut diplomate russe, Mikhail Bogdanov, avait précisé que la Russie avait « naturellement des gens là-bas, en vertu de nos accords avec le gouvernement centrafricain, de nos accords sur la formation de cadres et le travail de nos instructeurs ».

Dans ce pays de 4,9 millions d’habitants classé parmi les plus pauvres du monde mais riche en diamant, des gardes privés employés par des sociétés russes de sécurité assurent déjà la protection rapprochée du président Faustin Archange Touadéra et des instructeurs forment les forces armées centrafricaines.

Samedi, le gouvernement avait accusé l’ex-président François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle a été invalidée, de « tentative de coup d’État ».

Mais les élections continuent de se préparer dans le pays avec pour favori le président sortant. Celui-ci a exclu de négocier avec les rebelles. « Négocier comment, sous quelle forme ? Vous voyez bien qu’il y a des attaques, on n’a pas le temps de négocier, on ne sait pas avec qui négocier », a-t-il affirmé

RéGIONALES 2020: des fonds publics pour la campagne des chefs traditionnels.

Dans un communiqué publié hier mercredi 2 décembre 2020, le ministre de l’Administration territoriale informe que l’Etat va accorder un appui financier aux chefs traditionnels candidats à l’élection des conseillers régionaux du 6 décembre 2020.

Le montant de cette allocation ordonnée par le président de la République n’est pas mentionné. D’après le même communiqué, chaque gouverneur de région a été chargé de remettre cette dotation spéciale du Chef de l’Etat aux bénéficiaires, au plus tard jeudi 3 décembre 2020.

« Ce grand geste traduit la constante sollicitude du Chef de l’Etat à l’endroit des Chefs traditionnels du Cameroun. Au début de la campagne électorale en cours, les candidats issus du Commandement traditionnel ont émis le vœu de bénéficier d’un soutien financier à l’instar du financement accordé aux partis politiques lors des consultations électorales », explique le ministre Paul Atanga Nji.

Ces fonds arrivent à 48 heures de la fin de la campagne électorale prévue le 5 décembre prochain à minuit. Au Cameroun, la loi du 19 avril 2012 portant Code électoral ne prévoit pas la prise en charge par l’Etat du financement de la campagne électorale des candidats des représentants du commandement traditionnel. « Dans le cadre des élections des députés, des sénateurs, des conseillers régionaux ou des conseillers municipaux, les fonds publics destinés au financement des campagnes électorales sont répartis en deux (2) tranches d’égal montant aux partis politiques qui participent à ces élections », stipule l’article 285 dudit code.

Depuis le début de la campagne électorale en vue du scrutin des conseillers régionaux du 6 décembre prochain, l’absence d’un accompagnement financier de l’Etat aux chefs traditionnels candidats a été critiquée par ces dignitaires coutumiers. Ce d’autant plus que les candidats issus des partis politiques dans le cadre de cette élection bénéficient des financements publics destinés à soutenir la campagne électorale.

B.E

DEPUIS LA REPRISE, Camair-Co a transporté plus de 8 000 passagers

Depuis la reprise de ses vols, la compagnie aérienne Camair-Co a transporté plus de 8 000 passagers, informe Louis Georges Njipendi Kouotou, Directeur général de cette entreprise publique. « Il faut également signaler qu’il y a plus de 6 000 sièges réservés et payés jusqu’au 31 décembre 2020. Tout comme nous sommes à plus de 12 tonnes de fret vendus », déclare-t-il dans une interview accordée à nos confrères du quotidien privé Mutations.

Dans les airs

A ce jour, le taux de régularité des vols se situe à plus de 90 %. Le niveau de remplissage des vols est tout aussi « encourageant et prometteur ». Situé à 20 % dès la 2e semaine de la reprise des vols, le taux de remplissage est passé à 50 % dès la 3e semaine avant d’atteindre le niveau actuel qui est de 75 % en moyenne, notamment sur le réseau principal Nord-Sud.

« Nous n’avons enregistré aucun incident majeur. Le feedback de la clientèle fait état de l’amélioration de la qualité de service au sol et à bord des vols, notamment l’offre culinaire », se félicite le patron de « l’Etoile du Cameroun ».

Si ces performances sont réalisées par un seul aéronef de type Boeing 737, la compagnie entend renforcer sa flotte.

Dans ce sens, Camair-Co enregistrera l’entrée en service d’un 2e aéronef, à savoir le MA60, un jet de 48 places dès le dimanche 6 décembre prochain. « Il est également prévu l’envoi en révision de ses deux aéronefs B737-700 NG en propriété et l’entrée dans la flotte des nouvelles acquisitions à l’occurrence des aéronefs de type Q400 à la même période », explique le DG de Camair Co.

Challenges

Le top management de la compagnie nationale déroule également les challenges immédiats de l’entreprise. Notamment sur le plan commercial : « Nous comptons mettre en œuvre un nouveau programme d’exploitation qui permettra de densifier les vols entre Douala et Yaoundé, en moyenne deux fois par jour, le matin et l’après-midi. Dans le même ordre d’idées, nous travaillons sur l’effectivité de l’achat des titres de transport en ligne, la mise en place d’un dispositif de traitement des litiges (perte de bagages etc.) en moins de 24h et le traitement instantané des remboursements, le cas échéant. Par ailleurs, nous envisageons le lancement d’une offre spéciale universitaire qui accordera des tarifs préférentiels aux étudiants et enseignants », détaille-t-il.

B.E

Diego Maradona est mort : un arrêt cardiaque quelques jours après son opération du cerveau

MARADONA. Diego Armando Maradona, légende du football argentin, est mort ce mercredi 25 novembre 2020, à l’âge de 60 ans. L’ancien meneur de jeu de génie, qui avait été hospitalisé et opéré du cerveau il y a peu, a succombé à un arrêt cardiaque selon la presse argentine.

Diego Maradona est mort. Le monde du football est en deuil après l’annonce du décès, ce mercredi 25 novembre 2020, de l’Argentin Diego Armando Maradona. Agé de 60 ans, l’Argentin avait accumulé les problèmes de santé depuis de nombreuses années. 

Diego Maradona avait été opéré d’un hématome au cerveau le 3 novembre. La veille, il avait été hospitalisé pour de l’anémie et de la déshydratation à La Plata, à 60 km de Buenos Aires et dont il entraînait le club local. C’est un scanner qui avait alors révélé la présence d’un hématome sous-dural. L’opération, très délicate, avait eu lieu dans une clinique privée d’Olivos, dans la banlieue de Buenos Aires. Elle ‘était déroulée avec succès.

Diego Maradona, né à Lanus le 30 octobre 1960, s’était notamment illustré avec la sélection d’Argentine lors de la Coupe du monde 1986. Il avait survolé la compétition, en marquant un but extraordinaire contre l’Angleterre. C’est également lors de ce match qu’il marquera un but de la main, qualifiée de « main de Dieu » par le joueur lui-même. Celui qui est surnommé « El Pibe de Oro », le gamin en or, avait remporté cette Coupe du monde avec l’Argentine, victorieuse de la RFA de l’époque en finale.

18:29 – Trois jours de deuil national décrétés en Argentine

Le gouvernement argentin annonce à l’instant que le pays respectera pas moins de trois jours de deuil national suite au décès de Diego Maradona. Une preuve s’il en est de l’importance du joueur dans son pays.

18:01 – Pas de deuxième « miracle » pour Maradona

Le 11 novembre dernier, au moment de sa sortie de l’hôpital, Matias Morla, l’avocat de Diego Maradona, était apparu soulagé en évoquant « un miracle que cet hématome sous-dural (un caillot de sang entre le crâne et l’enveloppe du cerveau), qui aurait pu lui coûter la vie, ait été détecté ». Quinze jours plus tard, sans que l’on sache pour le moment si le décès de l’ex-footballeur soit lié à cette opération, c’est le cœur de l’idole argentine qui aurait finalement lâché.

17:57 – Diego Maradona avait été hospitalisé au début du mois

L’état de santé de Diego Maradona, dont la mort a été annoncée en cette fin d’après-midi, était fragile depuis de nombreuses années mais l’annonce de sa mort survient par surprise. L’ancien footballeur argentin avait certes été hospitalisé au début du mois pour une opération consistant à résorber un hématome au cerveau, mais il avait été autorisé à quitter l’hôpital d’Olivos, à Buenos Aires, une semaine plus tard.

EN SAVOIR PLUS

La biographie de Diego Maradona

Né à Lanùs le 30 octobre 1960, Diego Maradona est un ancien joueur de football professionnel. Issu d’un milieu défavorisé, il joue pour les Argentinos Juniors puis Boca Juniors avant de rejoindre l’Europe en 1982. Il arrive au FC Barcelone, après avoir disputé la Coupe du monde de football en Espagne. Son adaptation au jeu européen est difficile, surtout face aux défenseurs. Transféré en juillet 1984 à Naples, il est désigné capitaine de l’équipe d’Argentine pour disputer la Coupe du monde 1986. Il survole la compétition, en marquant un but extraordinaire contre l’Angleterre. C’est également lors de ce match qu’il marquera un but de la main, qualifiée de « main de Dieu » par le joueur lui-même. Celui qui est surnommé « El Pibe de Oro », le gamin en or, remporte avec sa sélection la compétition face à la RFA. Maradona enchaîne par un doublé Championnat-Coupe d’Italie, lors de la saison 1986-1987, puis il remporte la Coupe UEFA en 1989, ainsi qu’un nouveau titre de champion d’Italie en 1990. Maradona est au sommet de sa forme quand il arrive à la Coupe du monde 1990, compétition perdue en finale face à l’Allemagne. Les années suivantes sont marquées par des contre-performances et des suspensions pour dopage, comme lors de la Coupe du monde aux États-Unis en 1994. Après avoir signé à Séville en 1992, il rentre en Argentine en 1993, et termine sa carrière en 1997 à Boca Juniors. Maradona revient dans le milieu du foot comme entraîneur de l’Argentine en 2008. Malgré une place en quart de finale à la Coupe du monde 2010, il est écarté du poste.

Le film sur Diego Maradona

Le célèbre réalisateur Asaf Kapadia a présenté son documentaire sobrement intitulé « Diego Maradona » lord du dernier festival de Cannes. L’auteur de Senna sur le coureur de F1 et Amy, sur Amy Winehouse dévoile plus de 500 heures d’images inédites issues des archives personnelles de l’Argentin. Son statut d’idole à Naples, son succès en Coupe du Monde, la mafia, tous les sujets sont abordés dans ce film qui est sorti en salle le 31 juillet 2019.

La main de Dieu de Diego Maradona

Stade Azteca, Mexique, quart de finale de Coupe du Monde. On joue la 51e minute de jeu entre l’Argentine et l’Angleterre, lorsque, sur un dégagement hasardeux, Diego Maradona s’élance dans les airs et propulse le ballon de la main au-dessus de Shilton, le portier britannique. Les Anglais, Shilton en tête, ont beau protester, l’arbitre tunisien de la rencontre, Ali Bennaceur, accorde le but, persuadé que Maradona a pris le ballon de la tête.

Cyclisme: le Rwandais Moïse Mugisha remporte le 20e Grand Prix Chantal Biya

La 20e édition du Grand Prix Chantal Biya s’est achevée ce dimanche 22 novembre dans l’après-midi à Yaoundé, au Cameroun, avec la victoire finale du Rwandais Moïse Mugisha. Le coureur de 23 ans a porté le maillot jaune durant les cinq étapes de la compétition. Le Burkinabè Paul Daumont s’est lui distingué en remportant deux étapes, dont la dernière de 166 kilomètres entre Sangmélima et la capitale. Moïse Mugisha succède au palmarès à l’Algérien Azzedine Lagab, vainqueur en 2019. Il est aussi le premier Rwandais à remporter le Grand Prix Chantal Biya. Cette édition était la première course importante organisée en Afrique depuis le début de la pandémie de Covid-19. Les participants et observateurs estiment qu’elle s’est tenue dans de bonnes conditions en dépit de ce contexte. Si tout se passe comme prévu, le Tour du Cameroun se tiendra en mai 2021

CLINTON NJIE LANCE UN TOURNOI DE FOOTBALL

La première édition de la “Clinton Njie End Of Year Cup” se tiendra du 23 au 28 décembre à Buea, dans la région sud-ouest du Cameroun, ville natale de l’attaquant du Dynamo Moscou.

Pour le joueur, cette compétition de football est “une façon de redonner à ma communauté et aussi de célébrer la fin de l’année avec mes fans qui m’ont beaucoup soutenu dans mes hauts et mes bas”.

Les organisateurs du tournoi constitués des présidents de clubs locaux, des entraîneurs, d’anciens footballeurs et des journalistes sportifs sous la direction de M. NDAZE Valery, affirment qu’un total de quatre équipes de tous les quartiers qui composent la municipalité de Buea participeront à cette première édition.

Great Soppo, Molyko et Bonduma formeront une équipe. Buea Town et Bokwaongo formeront une autre équipe. Small Soppo, Tole, Long Street et Clerks Quarters se réuniront pour former une équipe tandis que Bomaka, Muea et Mile 16 constitueront une autre équipe.

Interrogé sur la raison de ce format, Clinton Njie a déclaré: 《Ce sont tous des secteurs où j’ai joué au football à mes débuts très modestes.
J’aimerai réunir mes frères après tant d’années et surtout je voulais un tournoi tout compris avec quatre équipes. Ces quatre équipes représentent les quatre clubs professionnels que j’ai représentés et que je continue à représenter: dont l’Olympique Lyonnais, l’Olympique de Marseille, Tottenham et Dynamo Moscou 》

Les matchs se joueront à élimination directe, les gagnants se qualifiant pour la finale de la compétition.

Les matchs pourront se prolonger en cas d’égalité.

En attendant, l’inscription est gratuite pour toutes les équipes participantes. Les quatre équipes auront 20 joueurs chacune et sans limite d’âge.

Un prix de 2 000 000 FCFA sera à remporter ainsi que d’autres cadeaux d’accompagnement. Les quatre équipes recevront des maillots par le promoteur du festival de football, Clinton Njie.

Gagnants: 1000000 FCFA

Finalistes: 500000 FCFA

3e place: 250 000 FCFA

4e place: 150 000 FCFA

Meilleur buteur: 20.000 FCFA

Pendant ce temps, les joeurs qui remporteront le prix de l’homme du match dans chacun des quatre matchs remporteront chacun 20 000 FCFA.

PROGRAMMATION

Deux rendez-vous provisoires ont été mis à disposition par le comité d’organisation. Les derniers matches seront confirmés dans les jours à venir.

LA PROGRAMMATION PROVISOIRE!

Mercredi 23 décembre à 15 h: 1ère match

Jeudi 24 décembre à 15 h 00: deuxième match

Dimanche 27 décembre à 15h00: 13h00 3e place et 15h00 Finale.

Le tournoi se déroulera au Buea Town Green stadium, récemment rénové.

En attendant, ce n’est pas la première fois que Njie pense à ses semblables. Suite à l’épidémie du covid-19 plus tôt cette année, l’attaquant a fait don de kits de santé s’élevant à plus de 7 000 000 FCFA à l’hôpital régional de Buea et à l’hôpital du district de Bojongo.

CAÏMAN FILLE NOIE CANON DANS LES EAUX DU WOURI POUR DEBUTER LA SAISON

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Ce samedi 14 novembre 2020, la saison de football féminin 2020/2021 s’est ouverte avec une rencontre de prestige Caïman face au Canon au stade annexe de la réunification.

Comme annoncé la veille lors de la signature du contrat de sponsoring entre la Fecafoot et Guiness Cameroun, on a pu voir déjà l’implication de Guiness dans la professionnalisation du football féminin à travers l’accompagnement promis.
Les deux équipes étaient habillées par des équipements fournis par Guiness. On a également decouvert les ballons et autres matériels fournis par le sponsor et qui ont permis de rehausser l’image du football féminin.

Présents en tribune, le président de la fecafoot et le Directeur général de Guiness Cameroun ont tenue à se rassurer que l’organisation était à la hauteur de l’ambition et des moyens. Ils n’ont pas été déçu. Les entraîneurs des équipes nationales senior et u17, préparant respectivement les qualifications aux jeux olympiques et à la coupe du monde, ont ajouté des enjeux sportifs à match.
Tout un décor qui a  certainement contribué au grand spectacle auquel les invités ont eu droit avec 9 buts au total, caïman ayant étrillé canon 6-3.
La capitaine Claudia Ndeme et ses coéquipiers ont démarré cette saison comme jamais, cette victoire est le signe que Caïman n’a pas l’intention d’y aller du dos de la cuillère.

Une nouvelle saison de football féminin qui a donc démarré sur des chapeaux de roue. Désormais appelé Guinness Super League, le championnat de D1 féminin a débuté ce samedi à Douala avec une affiche opposant le Caïman Filles au Canon Filles. Les visiteuses ont d’abord mené au score. Raïssa Nnanga ouvrait le score à la 11e minute de jeu. Emilienne Endale  a remis les pendules à l’heure sur pénalty, avant la pause.

En seconde période, le Canon Filles a trouvé l’égalisation à la 49e par Louise Wehong, d’un joli lob. Le club de Douala a fait montre de beaucoup de maitrise dans le jeu et a enchainé les buts avec un doublé de Louise Nyake et Emilienne Endale et un but de Saintis Woche. Cyrielle Bofeni a aussi marqué pour le Canon Filles.

LE PRÉSIDENT DE LA CAF AHMAD AHMAD BANIT DU FOOTBALL POUR 5 ANS

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante a jugé Ahmad Ahmad, président de la Confédération Africaine de Football (CAF) et vice-président de la FIFA, coupable d’avoir enfreint les art. 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’art. 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités.

Dans sa décision, qui a fait suite à une longue audition, la chambre de jugement de la Commission d’Éthique a établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que M. Ahmad avait manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF.

La chambre de jugement a par conséquent conclu que M. Ahmad avait enfreint les art. 15, 20 et 25 du Code d’éthique en vigueur ainsi que l’art. 28 de l’édition 2018 et a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans. Il devra en outre s’acquitter d’une amende s’élevant à CHF 200 000.

La décision a été notifiée à M. Ahmad aujourd’hui, date à laquelle l’interdiction est entrée en vigueur. Conformément à l’art. 78, al. 2 du Code d’éthique de la FIFA, la décision motivée sera notifiée dans son intégralité à M. Ahmad sous 60 jours et sera ensuite publiée sur legal.fifa.com.

Projets intégrateurs en Cemac : sur les 308 milliards FCFA promis par la BDEAC, seuls 20 milliards touchent le Cameroun

Dans le cadre de la mise en œuvre des onze projets intégrateurs prioritaires de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ayant fait l’objet d’un tour de table les 16 et 17 novembre à Paris, le Cameroun devra bénéficier de 30,55 millions € (20 milliards de FCFA) sur les 470 millions € (308 milliards de FCFA) promis par la Banque de développement de l’Afrique centrale (BDEAC).

Dans le détail, les projets touchant le Cameroun pour lesquels la banque se positionne sont les suivants : construction d’un pont sur le fleuve Ntem, facilitation du transport et sécurité routière sur la route transnationale Kribi-Campo-Bata, sur le corridor Yaoundé-Bata (13,59 millions €, soit 8,9 milliards FCFA) ; construction de la voie express Lolabé-Campo entre le Cameroun et la Guinée équatoriale (9,40 millions €, soit 6,16 milliards de FCFA) ; interconnexion du réseau de fibre optique entre le Cameroun et les autres pays de la Cemac (7,56 millions €, soit 4,96 milliards FCFA).

Les autres projets où la BDEAC se positionne sont : construction des tronçons manquants de la route Ndendé-Doussala-Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville (61,18 millions €, soit 40,13 milliards de FCFA) ; construction de la route Kogo-Akurenam du corridor Bata-Libreville (200 millions €, soit 131,2 milliards de FCFA) ; aménagement du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena, liaison Congo-Tchad-Centrafrique (178 millions €, soit 116,77 milliards de FCFA).

S.A.