Diomède Nzobambona, un canadien âgé de 62 ans, était un délégué spécialisé en eau et assainissement qui travaillait pour le CICR depuis 2003 |
YAOUNDE, Cameroun, 24 août 2021/ — C’est avec une grande tristesse que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) confirme qu’un de ses collaborateurs est décédé le 23 août suite aux blessures subies la veille au cours d’une agression à Bamenda, dans le Nord-Ouest du Cameroun. Diomède Nzobambona, un canadien âgé de 62 ans, était un délégué spécialisé en eau et assainissement qui travaillait pour le CICR depuis 2003, et qui avait été sous contrat avec la Croix-Rouge canadienne entre 2007 et 2012. Diomède était à Bamenda pour fournir une assistance humanitaire aux communautés affectées par les violences armées dans la région. Les circonstances de cette tragédie doivent encore être clarifiées et aucune information ne peut être donnée à ce stade. La priorité du CICR est de soutenir les personnes les plus éprouvées par cette tragédie, en particulier sa famille, ses proches et ses collègues. « Les mots ne suffisent pas pour exprimer l’immense tristesse face à cette perte, ni apaiser le chagrin de sa famille et de ses proches. Nous leur adressons nos sincères condoléances et l’expression de notre plus profonde sympathie », déclare Markus Brudermann, chef de la délégation du CICR au Cameroun. |
Archives du mot-clé En Avant
Désinfectez votre téléphone
Il existe un risque d’infection de votre appareil mobile, ce qui expose vos informations personnelles et votre vie privée à un risque de fraude. |
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 18 août 2021/ — Par Anna Collard Imaginez-vous que votre téléphone portable puisse être utilisé pour vous espionner, écouter vos conversations et envoyer des informations et des images de votre appareil à un tiers ? Cette situation n’est pas celle d’un futur dystopique, mais celle du logiciel espion Pegasus installé sur des appareils mobiles par des clients de la société israélienne de logiciels espions NSO. Bien que le logiciel espion Pegasus ne soit destiné qu’aux forces de l’ordre et qu’il cible des personnes de grande valeur, Ce cas de figure donne matière à réflexion car, selon Anna Collard, SVP Content Strategy & Evangelist chez KnowBe4 AFRICA (www.KnowBe4.com), les logiciels malveillants et les logiciels espions mobiles ne visent pas seulement les personnes riches et importantes – ils peuvent avoir un impact sérieux sur la vie de n’importe qui. « D’autres menaces mobiles, comme les logiciels malveillants bancaires par exemple, utilisent un processus similaire à celui du logiciel espion Pegasus pour atteindre les appareils des utilisateurs. » « Par exemple, beaucoup de ces types de logiciels malveillants sont installés par des personnes qui cliquent sur un lien reçu par SMS ou WhatsApp et finissent par télécharger une application malveillante qui peut entraîner une fraude au clic publicitaire, un ransomware mobile, des chevaux de Troie bancaires ou, dans certains cas, même root ou jailbreak leur téléphone pour obtenir un contrôle total à distance de l’appareil. Le logiciel malveillant permet ensuite aux criminels d’écouter les appels, de faire des captures d’écran et de voir ce que l’utilisateur tape – leur donnant accès aux mots de passe et les détails bancaires. » Les criminels utilisent des outils et des approches d’ingénierie sociale pour donner aux utilisateurs un faux sentiment de sécurité. Ces messages malveillants, qui prétendent être un lien de suivi de colis ou un lien de confirmation bancaire, sont conçus pour inciter les gens à faire des erreurs impulsives. Et ces erreurs peuvent conduire à une compromission totale de votre appareil, vous mettant à risque, vous et votre sécurité financière. « Ces infiltrations de logiciels malveillants intelligents sont conçues pour passer outre les défenses des gens », explique Collard. « Une autre forme de distribution consiste à profiter des appareils qui n’ont pas été mis à jour ou à exploiter les vulnérabilités du téléphone ou des apps qui n’ont pas encore de correctifs. Il est vraiment important de veiller à ce que vos appareils mobiles soient mis à jour et de minimiser les risques en supprimant les applications inutiles, en ne téléchargeant que des applications provenant de magasins d’applications officiels et en évitant de cliquer sur des liens depuis votre appareil mobile. » « Malheureusement, les gens sont plus susceptibles de cliquer sur un lien en utilisant leur appareil mobile parce qu’ils pensent qu’ils sont plus en sécurité que sur un ordinateur. Vous devez être prudent et vous assurer que si vous ne connaissez pas l’expéditeur, vous ne téléchargez rien et ne cliquez sur rien. Ne croyez pas un SMS qui vous dit de mettre à jour votre logiciel WhatsApp ou un lien qui vous dit de mettre à jour une application qui provient d’une plateforme des réseaux sociaux. Toujours faire les mises à jour depuis l’App Store ou Google Play, nulle part ailleurs. » Faites également attention au « clickjacking », une forme de phishing mobile qui s’accompagne d’un lien invisible, recouvert d’un élément graphique « gênant » qui ressemble à un petit cheveu ou à un grain de poussière. L’utilisateur est ainsi incité à enlever les cheveux ou la poussière de l’écran du mobile, ce qui active le lien et lance une connexion vers le site de phishing. Pour protéger votre appareil mobile contre les infections, vous devez faire attention à ce que vous cliquez, ne pas faire confiance aux liens inattendus provenant de sources inconnues, ne pas partager d’informations avec qui que ce soit –surtout si l’on vous appelle en prétendant qu’il s’agit de votre fournisseur de téléphonie mobile ou de votre banque – et ne pas communiquer vos OTP à des tiers, sauf si vous avez vous-même lancé la transaction avec un agent de confiance. Les appareils mobiles sont tout aussi menacés que les ordinateurs, alors restez conscients, restez vigilants et protégez-vous. |
La montée en puissance de TECNO
Pour TECNO, la croissance future viendra du développement de ses activités en dehors de l’Afrique |
NAIROBI, Kenya, 18 août 2021/ — Dans des villes comme Lagos, Nairobi et Addis-Abeba, les rues animées sont inondées par les vitrines bleu vif de la marque phare de Transsion, TECNO (www.TECNO-Mobile.com). L’entreprise pourrait être encore une nouvelle marque au niveau mondial, cependant, l’entreprise a pris un chemin différent vers le succès par rapport aux autres grands fabricants de smartphones chinois ou aux marques internationales de téléphonie mobile. TECNO a construit son activité en Afrique et se concentre sur sa croissance dans les marchés émergents mondiaux. Et elle n’a pas l’intention de changer de stratégie maintenant. Pour TECNO, la croissance future viendra du développement de ses activités en dehors de l’Afrique, en exploitant d’autres régions en développement comme le Moyen-Orient, l’Europe de l’Est et l’Asie du Sud-Est, mais en gardant l’Afrique comme point de mire. Une récente recherche de Counterpoint révèle que TECNO était responsable de 18 % des expéditions totales de smartphones en Afrique en 2020. Le cabinet d’études attribue l’ascension de TECNO à un solide second semestre et à son portefeuille de smartphones abordables. La marque a fait une entaille à certains des plus grands noms de smartphones, faisant de TECNO une marque challenger à surveiller. Approche locale/globale L’éthique de TECNO est ancrée dans une stratégie commerciale appelée « glocalisation », c’est-à-dire la création de produits qui se vendront universellement mais qui pourront être adaptés à des marchés ou des régions spécifiques. Cette stratégie signifie la croissance de TECNO, qui est passée d’une marque centrée sur l’Afrique à un nouveau venu dans le segment des smartphones de milieu à haut de gamme sur les marchés émergents mondiaux. En Éthiopie par exemple, Tecno est devenue la première grande marque de téléphones du pays à proposer un clavier en amharique, l’écriture native du pays. Cela a débloqué une toute nouvelle base de clients. Des claviers swahili et haoussa ont également été ajoutés depuis. « Cela a permis à TECNO de devenir l’une des marques de smartphones les plus admirées en Afrique, ainsi qu’un expert dans la fourniture de technologies de pointe industrielles et d’appareils innovants conçus pour les utilisateurs mondiaux sur les marchés émergents », explique Stephen Ha, directeur général de TECNO. Aujourd’hui, la gamme de produits de TECNO est grandement enrichie par ses gammes de smartphones quadri-cœurs et une diversité de produits AIoT, offrant aux consommateurs des appareils intelligents moyen et haut de gamme de haute qualité. « Nous proposons un prix très compétitif, en permettant à nos clients de rester toujours connectés au monde et de profiter d’un mode de vie à la mode. Contrairement à de nombreuses marques internationales, TECNO se concentre sur les utilisateurs des marchés émergents et combine de manière créative la technologie mondiale avec les besoins réels des consommateurs locaux, leur apportant une technologie de pointe avec une innovation localisée et des caractéristiques différenciées. Ce type d’innovation est dans notre ADN », ajoute Ha. En 2021, TECNO prévoit de faire un nouveau bond en avant dans l’espoir de stabiliser son ancrage sur des marchés plus émergents. « Pour accroître encore la popularité de notre marque, nous souhaitons jouer un rôle plus important sur le segment de marché moyen-haut de gamme. Nous y parviendrons en combinant activement des partenariats de niveau international pour créer notre image de marque globale, tout en utilisant également des activités de marque diverses et innovantes pour servir un nombre croissant de jeunes consommateurs ». Rejoindre l’espace des smartphones haut de gamme La mission de la marque TECNO est de devenir la marque technologique la plus admirée sur les marchés émergents mondiaux en faisant continuellement des percées dans l’innovation des produits. Avec le PHANTOM X, TECNO entend redéfinir la tendance des téléphones phares haut de gamme et la faire évoluer vers de nouvelles dimensions qui illustrent un design haut de gamme, une technologie d’appareil photo phare de l’industrie et une expérience client transparente ponctuée par un service différencié. « Nous sommes convaincus d’avoir trouvé la bonne stratégie en termes de nombreux aspects tels que le langage élégant du design, la technologie de l’appareil photo et l’expérience totale de l’utilisateur », déclare Ha. Mais le PHANTOM X n’est qu’un début. Alors que TECNO continue à jouer un rôle plus important dans le segment de marché moyen-haut de gamme, elle cultivera sa position sur le marché en apportant avec elle des appareils intelligents haut de gamme et une offre basée sur les services, et mènera le tout avec un esprit d’innovation orienté vers le client. « Le marché des smartphones moyen-haut de gamme est devenu plus mature aujourd’hui, et la demande du marché s’est rapidement étendue aux marchés émergents mondiaux. Nous sommes impatients de repousser la concurrence vers de nouvelles frontières afin de mettre plus rapidement la technologie et l’innovation phares à la disposition des consommateurs des marchés émergents mondiaux », ajoute Ha. TECNO joue un rôle crucial post-pandémie La pandémie de COVID-19 a entraîné des défis sans précédent tant pour l’industrie que pour la société, cependant, TECNO sait que chaque défi apporte une opportunité. « Au cours de la période, nous avons maintenu les lignes de communication avec nos partenaires mondiaux. Nous nous sommes tenus aux côtés de nos consommateurs pour les aider à surmonter les difficultés. Nous avons toujours été la marque qui repousse les limites », déclare Ha. TECNO redonne aux communautés. Ils ont mis en place des mesures de réponse rapide pour soutenir les communautés locales lors d’événements soudains comme la COVID19. « L’année dernière, nous avons déployé une série d’initiatives pour fournir des mesures de prévention, du matériel et un soutien éducatif et économique qui vise à aider les communautés locales à maintenir leur sécurité et leur bien-être pour la vie quotidienne ». TECNO s’est associée aux gouvernements de pays tels que le Nigeria, la Thaïlande, le Myanmar et l’Inde, pour fournir un soutien médical aux communautés locales. Avant la pandémie, elle s’est associée au HCR pour soutenir son projet mondial d’éducation, « Educate A Child », afin d’améliorer les conditions d’éducation des enfants réfugiés et de leur permettre d’obtenir plus de possibilités d’éducation. Mais plus que de prendre à cœur sa responsabilité sociale, TECNO cherche à savoir ce dont le client a besoin, et cette philosophie est au centre même de tout ce qu’ils font. « Nous sommes à l’avant-garde pour répondre à la demande négligée du marché en développant des appareils et des services technologiques intelligents au design élégant pour nos consommateurs à travers plus de 70 marchés émergents mondiaux. Nous voulons fournir aux consommateurs une gamme complète de produits et de services de haute qualité à des prix compétitifs, qu’il s’agisse de smartphones, de tablettes, de vêtements intelligents ou d’appareils AIoT », déclare Ha. Alors que TECNO se prépare à prendre le monde d’assaut, la marque reconnaît le rôle qu’elle joue dans la société. « Nous investissons davantage autour de la numérisation afin de générer un impact positif sur l’écosystème commercial, les consommateurs ainsi que le développement social. Par exemple, nous avons organisé le premier événement mondial de lancement de l’AR (https://bit.ly/2W450u2) pour la série CAMON 16 en 2020 ; nous avons assisté à la montée de la tendance sociale des vidéos courtes et lancé le tout premier documentaire portant sur la « montée du selfie » (https://bit.ly/3mhR0bv), appelant le public à utiliser les appareils de manière positive. Nous investissons également davantage dans le commerce électronique pour apporter une meilleure commodité aux consommateurs », conclut Ha. On peut clairement voir pourquoi TECNO a le vent en poupe. Il n’est donc pas surprenant qu’en 2020, elle ait dépassé ses concurrents en Afrique et ait été nommée parmi les dix « marques les plus admirées en Afrique », une reconnaissance qui lui a été accordée par ses pairs du secteur et les consommateurs. |
L’honorable Gaston Komba présent au Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA, à Yaoundé.




En sa qualité d’ambassadeur de bonne volonté de l’opération « Vacances Utiles 2021 », le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale a présidé ce 18 Août la cérémonie de remise des attestations de fin de formation à près de 400 jeunes, formés concomitamment par la plus ancienne université privée laïque du Cameroun et le groupe CSP Éducation, à l’effet d’implémenter le PSAOP-Jeunes.
Par Daniel NOKMIS
Après Douala le 6 Août dernier, où 423 jeunes, formés à l’annexe polytechnique du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA et à l’antenne CSP Éducation ont reçu des attestations de fin de formation, le même exercice s’est déroulé ce 18 Août à Yaoundé.
Et C’est la salle d’apparat du Centre universitaire Joseph NDI SAMBA, qui a servi de cadre à cette cérémonie riche en sons et couleurs.
Comme Ulysse qui avait fait un bon voyage, les 400 récipiendaires étaient heureux de recevoir leurs parchemins après deux mois de formation professionnelle quasi chirurgicale.
À l’instar de celle de Douala, la cuvée de Yaoundé a été formée dans une palette de filières en parfaite adéquation avec la demande actuelle du monde de l’emploi, en l’occurrence, l’installation de panneaux solaires et de matériels de vidéosurveillance, la maintenance informatique, le montage audiovisuel, la comptabilité de gestion informatisée, l’entrepreneuriat agricole, et tuttti quanti.
Récipiendaires assis dans la salle d’apparat du Centre Universitaire Excécution de l’Hymne National Remise de parchemin à un récipiendaire Monsieur le Représentant du Promoteur du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA
<< Vous avez compris la nécessité, au delà d’avoir un diplôme académique, d’avoir une formation pratique. C’est un complément qui peut vous aider non seulement à entrer dans le monde professionnel, mais être vous-mêmes votre propre employeur>> a dit l’honorable Gaston Komba, s’adressant aux lauréats.
Puis s’adressant aux plénipotentiaires du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA et du Groupe CSP Éducation, deux entités qui ont su, avec maestria, mettre en musique l’opération « Vacances Utiles 2021 », le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale les a félicité pour ce véritable vivier du vivre-ensemble. <<En leur enseignant des choses utiles dans leur vie pratique, ils apprennent des choses utiles pour la société, utiles pour le pays et, cerise sur le gâteau, ils apprennent le vivre-ensemble. Ils apprennent surtout, en vivant ensemble, à réaliser ce que le Président Paul BIYA appelle de tous ses vœux : l’intégration nationale>>.
L’on pourrait renchérir en disant intégration sous-régional, car parmi ces lauréats se trouvait une trentaine de ressortissants du Tchad.
Et c’est précisément le substrat du PSAOP-JEUNES, le Programme Sous-régional d’Aide à l’Orientation et à la Professionnalisation des Jeunes en zone CEMAC, dont le CNJC Social program, initiateur « des Vacances Utiles 2021 » est le bras séculier au Cameroun.
Remise d’attestations à Douala par le Pro-chancelier du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA
Après Yaoundé, le train de la remise des attestations de fin de formation se rendra à Bertoua, Ngaoundére et Bafoussam, où le Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA a désormais ses tentacules.
Covid-19: Après le Corocur, le ministère de la Santé autorise la mise sur le marché de trois autres médicaments traditionnels
Ces trois adjuvants au traitement du coronavirus ont une validité de trois ans.
Après le Corocur du Dr Euloge Yiagnigni Mfopou, trois autres médicaments de la pharmacopée camerounaise viennent d’être validés par les pouvoirs publics. Il s’agit d’Adsak Covid, flacon de 15 ml et Elixir Covid, flacon de 125 ml de l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda, le Soudicov Plus de l’Imam Modibo Soudi-Rey et le Palubek’s de Christelle Bekono.
La mise sur le marché de ces trois produits traditionnels a été autorisée le 8 juillet dernier par le ministère de la Santé publique, a-t-on appris, après avis favorable de la commission nationale du médicament. Ils ont une validité de trois ans et sont considérés comme adjuvants au traitement du Covid-19.
Interrogé par nos confrères du Quotidien Echos Santé dans son édition du 15 juillet 2021, le Dr Salihou Sadou, directeur de la pharmacie, du médicament et des laboratoires au ministère de la Santé publique, affirme que ces trois autres produits traditionnels ne soignent pas eux-seul le Covid-19. Mais peuvent être associés au protocole existant.
Ces nouvelles autorisations de mise sur le marché porte désormais à quatre, le nombre de solutions traditionnelles camerounaises validées par le gouvernement. Mais il a fallu du temps pour que ces produits soient homologués. Notamment ceux de Mgr Samuel Kleda qui ont pourtant montré une efficacité certaine, selon des patients depuis plus d’un an. C’est donc une bonne nouvelle pour les thérapeutes camerounais à qui l’Etat a demandé d’apporter des solutions à cette terrible pandémie qui continue de semer la désolation.
D’après les dernières statistiques communiquées le 12 juillet dernier par le ministère de la Santé, le Cameroun comptait 81 467 cas positifs, 79 825 guérisons et 1338 morts. De sources officielles, 220 776 personnes ont reçu la première dose du vaccin à cette date mais seulement 27 975 ont reçu la deuxième dose qui leur garantirait une immunité.
Frederic NONOS
LES PROPRIÉTAIRES DES SITES DES PYLÔNES ACCUSENT ORANGE CAMEROUN DE FILOUTERIE
IHS, le bras séculier de la compagnie de téléphonie mobile en charge de la gestion des sites accueillant ses pylônes et antennes de relais, ne respecte pas ses engagements locatifs, sous le regard complaisant d’Orange Cameroun.
Le réseau Orange Cameroun va connaître de sévères perturbations dans les prochains jours.Cette fois, ce ne sera pas en raison de problèmes techniques comme ils ont pris l’habitude de justifier éhontément leur incompétence à offrir des services de qualité aux Camerounais depuis plus de 20 ans.
Cette fois, c’est parce-que nous avons la ferme intention, s’ils ne respectent pas leurs engagements locatifs, de démanteler leurs pylônes et antennes de relais que nous abritons qui dans nos champs, qui dans nos cours et même sur les toits de nos maisons au grand dam de notre santé et celle de nos familles, car il est maintenant scientifiquement avéré que les ondes magnétiques ont un impact sanitaire à court ou long terme sur les personnes.C’est l’expression d’un ras-le-bol face à la morgue de colons d’orange Cameroun et son partenaire.
En effet, IHS à qui Orange sous-traite l’installation de ses pylônes et antennes de relais sur certains sites, est passée maîtresse en filouterie de loyer.À certains d’entre nous ils doivent 6 mois de loyer, à d’autres un an, à d’autres encore plus de deux ans de loyer.Nous avons commencé en toute courtoisie par des lettres de relance, pour leur faire respecter leurs engagements contractuels.Face au mur de silence retentissant auquel nous nous sommes à moult reprises heurtés, nous leur avons servi, chacun en ce qui le concerne, des mises en demeure par voie d’huissier avec ampliation à Orange Cameroun.Mais ni IHS, ni orange Cameroun n’ont donné des suites favorables à nos démarches.

Face à ce que nous considérons comme un mépris et une volonté manifeste de nous spolier , alors qu’ils font chaque année des bénéfices se chiffrant en centaines de milliards, nous sommes résolus à utiliser la manière forte qui est l »ultime manière de leur faire entendre raison.
Il vous souvient qu’en 2017 , Camtel a été obligée, après plusieurs relances et mises en demeure, de suspendre la fourniture de la fibre optique à Orange Cameroun qui refusait de payer ses factures.C’est cette démarche musclée qui a obligé orange Cameroun à s’acquitter de ses dettes.S’ils sont partisans de la méthode forte, ils ne nous laissent pas le choix.Nous leur donnons un mois au-delà duquel nous allons de façon coordonnée, s’ils ne payent pas leurs loyers,procéder au démantèlement de leurs pylônes et antennes de relais sur les sites dont nous sommes propriétaires.
Le collectifs des propriétaires indignés
Ainsi va la République
Pour toute information confidentielle que vous souhaitez rendre publique.
Écrivez à l’adresse WhatsApp: 00 44 7404793575
BORIS BERTOLT
Cyclisme : Kamzong Abossolo vainqueur du Tour du Cameroun 2021
Sa victoire était pour le moins attendue. Clovis Kamzong Abossolo a logiquement remporté le Tour cycliste international du Cameroun, ce dimanche 6 juin. Détenteur du maillot jaune au soir de la sixième étape, entre Douala et Kribi, jeudi dernier, le coureur de SNH Vélo Club a maintenu l’écart (12 secondes) avec son poursuivant, le Bulgare Andreev Yordan, jusqu’au sacre final.
«C’est une victoire méritée, s’est-il réjoui à l’arrivée de la dernière étape. Il y a longtemps que j’espérais remporter à nouveau cette course. Je suis un compétiteur satisfait. Je suis heureux d’avoir gagné, mais surtout de mettre de la joie dans les cœurs des Camerounais.»

Après l’édition de 2015, le Lion de la petite reine confirme, avec cette deuxième victoire, son statut de phénomène du cyclisme au Cameroun. Mais en 2015, celui qu’on appelle El pistolero avait porté le maillot jaune de la deuxième à la dernière étape. Cette année, la stratégie était différente.
Paul Daumont remporte l’étape
Il explique : «Notre stratégie n’a jamais consisté à remporter une étape en particulier. Il était question de rester proches des leaders et attendre le bon moment pour attaquer. C’est que j’ai fait lors de la sixième étape. Une fois le maillot jaune sur mes épaules, je devais ensuite conserver l’écart avec mes poursuivants.»
Mission accomplie donc pour le Camerounais, arrivé sixième lors de la huitième et dernière étape de ce dimanche. La caravane est partie d’Ebolowa dans le Sud pour le Boulevard du 20 mai de Yaoundé (région du Centre). Une étape longue de 149 km, remportée par Paul Daumont. Comme lors de la deuxième étape, le Burkinabé s’est imposé au sprint. Il devance son compatriote Souleymane Koné et le Hollandais Peter Merx (Global Cycling).
Kigoum WANDJI
RÉSULTAT (17e Tour du Cameroun)
Classement général : Clovis K. Abossolo (CAM/SNH Vélo)
Classement par point : Paul Daumont (Burkina Faso)
Classement de la montagne : Genov Nikolay (Bulgarie)
Classement des jeunes : Léonien Alexandre (FRA/Martigues)
Classement des équipes : Equipe nationale de Bulgarie
Coronavirus – Afrique : Neuf pays africains sur dix ne devraient pas être en mesure d’atteindre l’objectif de vaccination urgente contre la COVID-19
Avec 32 millions de doses, l’Afrique compte pour moins de 1 % des plus de 2,1 milliards de doses administrées dans le monde |
BRAZZAVILLE, Congo, 10 juin 2021/ — Alors que le nombre de cas de COVID-19 en Afrique est en augmentation pour la troisième semaine consécutive et que de moins en moins de vaccins sont disponibles, 47 des 54 pays d’Afrique – soit près de 90 % – ne devraient pas être en mesure d’atteindre l’objectif qui consiste à vacciner 10 % de leur population d’ici septembre, à moins que l’Afrique ne reçoive 225 millions de doses supplémentaires. Les nouveaux objectifs mondiaux ont été annoncés lors de l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême en matière de politique de la santé. Au rythme actuel, seuls sept pays africains sont en mesure de les atteindre. Alors que l’Afrique s’approche des 5 millions de cas de COVID-19, le nombre de nouvelles infections augmente d’une semaine sur l’autre, avec une hausse de 20 % lors de la semaine du 31 mai, soit plus de 88 00 nouveaux cas. La pandémie tend à la hausse dans 10 pays africains, dont quatre qui enregistrent un bond de plus de 30 % au cours des sept derniers jours, en comparaison avec la semaine précédente. Quelques 72 % de tous les nouveaux cas ont été enregistrés en Égypte, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie, et plus de la moitié de ces nouveaux cas ont été enregistrés dans neuf pays d’Afrique australe. « Alors que nous nous approchons des cinq millions de cas et qu’une troisième vague se profile, beaucoup des nôtres parmi les plus vulnérables restent dangereusement exposés à la COVID-19. Il a été montré que les vaccins permettent d’éviter des cas et d’empêcher les décès, c’est pourquoi les pays qui le peuvent doivent partager en urgence des vaccins contre la COVID-19. L’Afrique a désespérément besoin de ce partage de doses », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Avec 32 millions de doses, l’Afrique compte pour moins de 1 % des plus de 2,1 milliards de doses administrées dans le monde. Tout juste 2 % du 1,3 milliard d’habitants sur le continent ont reçu une dose et seuls 9,4 millions d’Africains sont entièrement vaccinés. Malgré de récentes promesses, seule la France a accru ses dons via le COVAX, avec 1 million de doses destinées à huit pays en juin. Néanmoins, l’annonce prévue par le président des États-Unis Joe Biden que les USA achèteront et donneront un demi milliard de vaccins Pfizer à 92 pays à faible revenu et à revenu intermédiaire/tranche inférieure ainsi qu’à l’Union africaine, est un pas en avant important. Ceci intervient alors que nous observons des pays comme la France effectuer des livraisons tangibles à travers le Mécanisme COVAX. « Le vent tourne. Nous voyons désormais des nations riches commencer à concrétiser leurs promesses », a déclaré Dr Moeti. Alors que disposer de plus de vaccins est vital, certains pays africains doivent intensifier les actions de déploiement rapide des vaccins qu’ils ont encore. Tandis que 14 pays africains ont utilisé entre 80 % et 100 % des doses qu’ils ont reçues à travers le Mécanisme COVAX, 20 pays ont utilisé moins de 50 % des doses reçues. Douze pays ont plus de 10 % de leurs doses de vaccins AstraZeneca risquant d’expirer d’ici la fin août. « Nous devons nous assurer que les vaccins que nous avons ne sont pas gaspillés, chaque dose étant précieuse », a déclaré Dr Moeti. « Les pays qui accusent un retard dans le déploiement doivent intensifier leurs efforts de vaccination. » Plusieurs pays africains, parmi lesquels la Côte d’Ivoire et le Niger, ont rencontré plus de succès en ajustant leurs stratégies de déploiement du vaccin. Lorsque cela est possible, l‘OMS recommande d’étendre les vaccinations au-delà des grandes villes jusque dans les zones rurales, en donnant la priorité aux vaccins dont la date d’expiration est proche, en s’attaquant aux difficultés logistiques et financières et en s’efforçant de stimuler la demande du public pour les vaccins. Les attitudes envers les vaccins et l’acceptation de la vaccination varient d’un pays et d’une communauté à l’autre. Selon le Collectif de communication des risques et d’engagement communautaire, une initiative conjointe de l’OMS, de l’UNICEF et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), la confiance en les vaccins en Afrique est comprise entre 38 % au Cameroun et 86 % en Guinée. En moyenne, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale présentent la plus faible confiance en les vaccins avec un taux d’environ 60 %. Pour combattre la désinformation sur les vaccins, l’OMS et ses partenaires ont lancé l’Alliance pour la riposte contre l’infodémie en Afrique (AIRA), qui s’appuie sur l’influence et les apports d’un réseau unique de 14 organisations qui mettent en commun leurs ressources pour lutter contre la désinformation. La vitrine de l’alliance, Viral Facts Afrique, a produit cette année plus de 150 vidéos et publications sur les réseaux sociaux pour contrer la désinformation. Ces vidéos et publications ont circulé sur près de 60 chaînes de réseaux sociaux partout dans la Région et ont généré plus de 100 millions de vues. Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par Mr Pierre N’Gou Dimba, Ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de Côte d’Ivoire ; ainsi que de Mme Luchen Foster, Directrice des partenariats de santé de Facebook. Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Phionah Atuhebwe, fonctionnaire technique pour l’introduction des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, chef de l’unité Partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, et Dr Gilson Paluku, fonctionnaire technique pour la vaccination systématique et de l’introduction des nouveaux vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Distribué par APO Group pour WHO Regional Office for Africa. |
Repêchage de la Rugby Africa cup : le Cameroun a Battu le Burundi par 81 à 3
Après cette victoire éclatante, les Lions indomptables vont affronter les Étalons du Burkina Faso, le 13 juin 2021. |
LE CAP, Afrique du Sud, 10 juin 2021/ — Les Lions indomptables du Cameroun ont battu, ce 9 juin au stade du 4 Août de Ouagadougou (Burkina Faso), les Hirondelles du Burundi par le score sans appel de 81 à 3. Avant l’entame du match, les deux équipes nationales ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attaque terroriste survenue, dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, dans le village de Solhan, au nord-est du pays organisateur. C’est le Cameroun qui a ouvert le score à la 10ème minute par un essai transformé du n°10 Noël Touko. Six minutes plus tard, ce joueur en demi-ouverture a réédité un autre essai. Le quinze camerounais a continué à multiplier les essais et les essais transformés. La rage de vaincre n’a pas manqué de provoquer des fautes de la part des deux équipes. C’est à la 35ème minute que le Camerounais Cédric Moteyo a pris un carton jaune en raison d’un placage sans ballon. L’équipe burundaise en a profité à la 36ème minute pour disposer d’une pénalité. A la 2ème mi-temps, un carton jaune a été attribué au Burundais Helvé Hasabumutima. Le score final a été de 81 à 3 en faveur du Cameroun. Pour l’entraîneur burundais, Kinyinda Wakazadi, cette défaite pourrait s’expliquer par leur impréparation. « Cela fait 8 ans que nous n’avons pas joué de rugby à 15 », s’est-il justifié. Pour le sélectionneur camerounais, Richard Kidal, ce tournoi représente le grand retour de son pays après sa suspension des instances internationales du rugby et de rappeler que son pays était dans le palmarès des 10 meilleures équipes africaines. Quant au capitaine de l’équipe victorieuse, Justin Amougou, il a reconnu que leurs adversaires n’ont pas démérité dans cette compétition et ils ont fait montre de courage. Après cette victoire éclatante, les Lions indomptables vont affronter les Étalons du Burkina Faso, le 13 juin prochain dans l’après-midi, au stade du 4 Août de Ouagadougou. L’équipe burundaise prendra ainsi le chemin de retour au pays après avoir cumulé deux défaites respectivement contre le Burkina Faso et le Cameroun. Distribué par APO Group pour Rugby Africa. |
Mission du Recteur de l’AUF au Cameroun : Des pistes de collaboration concrètes pour l’employabilité des diplômés.
Le Recteur de l’AUF, Prof. Slim Khalbous, a effectué une mission au Cameroun, du 16 au 20 mai 2021. Cette visite de travail, la première depuis sa prise de fonction en décembre 2019, a été marquée par quatre moments forts : des rencontres avec les chefs d’établissements membres du Cameroun, la signature de trois accords-cadres de partenariat avec le gouvernement camerounais, la signature de la convention d’hébergement du Centre d’employabilité francophone (CEF) de Douala, un dîner-débat sur le thème de l’employabilité et de l’insertion professionnelle des diplômés.
Réunions et échanges avec les recteurs des universités d’État et les chefs d’institutions privées de l’enseignement supérieur membres de l’AUF au Cameroun
Le prof. Slim Khalbous s’est également adressé aux chefs d’établissements membres de la région, connectés à distance
Lors des réunions de travail avec le Recteur de l’Université de Yaoundé 1, le Recteur de l’Université de Yaoundé 2 et les Chefs d’établissements membres du Cameroun, le Prof. Slim Khalbous a présenté la nouvelle orientation stratégique de l’AUF, basée sur 4 éléments :
- un nouveau modèle de gouvernance marqué notamment par le renouvellement de ses équipes, l’instauration de la parité dans son directoire ainsi que le renouvellement de sa méthode de travail dont la consultation mondiale est une résultante ;
- un nouveau concept – la Francophonie scientifique – plus large, qui rend mieux compte du rayonnement de l’université sur l’ensemble de la chaîne éducative, englobe la formation professionnalisante, la recherche passerelle entre l’université et la formation professionnelle ainsi que l’ouverture de l’université sur son environnement ;
- de grands projets structurants, plus fédérateurs, à l’instar des centres d’employabilité francophones, espaces d’accompagnement professionnel pour les étudiants ;
- autour des thématiques stratégiques : la transformation numérique dans les systèmes éducatifs et universitaires, l’employabilité, l’insertion professionnelle des diplômés et l’entrepreneuriat, la recherche-action, la recherche-innovation, la recherche à impact économique et social, la publication d’articles scientifiques en français, l’innovation pédagogique, etc.
Le Recteur a annoncé la création de bureaux nationaux, en plus des directions régionales, pour renforcer la présence de l’AUF dans les pays francophones importants comme le Cameroun et valoriser le génie de l’expertise et des compétences francophones à l’échelle scientifique internationale. Il a également annoncé la création cette année, de deux CEF pilotes au Cameroun, à Douala et à Yaoundé.
Signature d’accords-cadres de partenariat avec le gouvernement du Cameroun
La cérémonie de signature de ces accords-cadres de partenariat a eu lieu le 18 mai 2021 au ministère des relations extérieures.
Les conventions avec le gouvernement de la République du Cameroun fixent le cadre de partenariat et les modalités de collaboration entre l’AUF et trois départements sectoriels : le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique, le ministère des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat.
L’éclairage du Recteur de l’AUF : « La question du chômage des diplômés est une question cruciale pour les pays du Sud en général et au Cameroun, c’est une question très importante et stratégique. L’AUF va accompagner les ministères engagés dans ce partenariat dans les questions de l’employabilité, notamment pour une meilleure insertion des diplômés de l’université. À côté de cela, nous allons également travailler sur la recherche et l’innovation. En fonction des besoins exprimés par les autorités publiques, nous allons lancer des programmes de recherche qui apportent des solutions concrètes aux problèmes économiques et sociaux du pays. Enfin, la formation des formateurs. Le besoin en formation des formateurs est énorme. Il concernera les aspects didacticiels et technologiques mais surtout les aspects numériques pour pouvoir concrétiser l’enseignement hybride, nécessité absolue pour les prochaines années. »
Signature de la convention d’hébergement du CEF de Douala
La convention d’hébergement du CEF de Douala a été signée par les profs. Slim Khalbous représentant l’AUF et Magloire Ondoa, Recteur de l’Université de Douala.
Les centres d’employabilité francophones constituent l’un des éléments clés de la prochaine stratégie de l’AUF pour relever le défi de l’employabilité des diplômés. Espaces d’accompagnement à l’insertion professionnelle à l’intérieur de l’université et entièrement financé par l’AUF, les CEF vont accueillir prioritairement les étudiants en phase de diplomation pour leur proposer un bilan de compétences, un plan de carrière, des formations complémentaires et les rendre mieux employables.
« Cette nouveauté est extraordinaire parce qu’elle va permettre d’abord de proposer des formations gratuites, ensuite de proposer des certifications gratuites, des certifications en langue, des certifications en nouvelles technologies… » a souligné le Recteur de l’AUF dans son allocution, lors de la signature de la convention d’hébergement du CEF de Douala, le 19 mai 2021. « Nous allons, à travers la coopération avec le ministère, notamment le MINESUP, lancer le statut d’étudiant entrepreneur, c’est-à-dire encourager les étudiants, avant même de quitter les enceintes de l’université, à être porteurs de projets. Dès lors, plutôt que d’être demandeurs d’emplois, ils sont créateurs d’emplois, mais pour cela, il faut pouvoir les identifier, ces étudiants qui sont capables d’être porteurs de projet, et c’est l’un des objectifs de ces CEF » ajoutera-t-il.
Le CEF de Douala sera hébergé par l’Université de Douala, au sein de l’Institut universitaire de technologie (IUT). L’IUT abrite déjà depuis 2017, la Plateforme de coopération université-entreprise (PCUE), financée par l’AUF.

Dîner-débat sur le thème de l’employabilité et de l’insertion professionnelle des diplômés
À l’initiative du Directeur de l’IUT, le professeur Jacques Etame, et dans le prolongement de la signature de la convention du CEF de Douala, le Recteur de l’AUF s’est entretenu avec des chefs d’entreprises, des startuppers, des responsables universitaires et les autorités administratives locales, sur l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés. La rencontre a eu lieu dans un hôtel de la ville, autour d’un dîner-débat. Dans une atmosphère détendue et conviviale, chaque partie a présenté son regard, ses actions et sa vision dans ce domaine. Des échanges nourris, ont permis de conforter les points de vue diversifiés et convergents. Au final, les différents protagonistes se sont accordés sur la nécessité d’une collaboration conjointe et d’une synergie d’actions pour des résultats porteurs en faveur de l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés. Le CEF de Douala y jouera un rôle prépondérant.
Tchad : avec le décès du Président Idriss Déby, l’ONU perd un « partenaire essentiel »
M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles |
NEW YORK, États-Unis d’Amérique, 21 avril 2021/ — Les Nations Unies ont salué la mémoire du Président du Tchad, Idriss Déby Itno, mort mardi des suites de blessures, alors que sa réélection à la tête du pays d’Afrique centrale venait d’être annoncée. « Le Secrétaire général a été profondément attristé par la nouvelle du décès du Président tchadien Idriss Déby Itno ce matin », a déclaré le porte-parole d’António Guterres, dans une déclaration de presse publiée le 20 avril. Selon le porte-parole du chef de l’ONU, « le Président Déby Itno était un partenaire essentiel pour les Nations Unies et a contribué de manière significative à la stabilité régionale, en particulier dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé au Sahel ». Le Tchad est l’un des plus grands contributeurs de troupes aux opérations de paix de l’ONU. Près de 1.500 soldats tchadiens servaient comme Casques bleus à la fin du mois de février, la quasi majorité au sein de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) dont il est le deuxième plus grand fournisseur de troupes. N’Djamena participe également à la Force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie Niger et Tchad) dont il assure actuellement la présidence. Au pouvoir au Tchad depuis 1990, M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles, a annoncé mardi le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna. Sa mort a été annoncée le jour même de l’annonce de sa réélection à un sixième mandat présidentiel. M. Guterres a adressé ses plus sincères condoléances à la famille de M. Déby Itno, ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Tchad. « En ces moments difficiles, les Nations Unies soutiennent le peuple tchadien dans ses efforts pour bâtir un avenir pacifique et prospère », a souligné le porte-parole du Secrétaire général. Sur Twitter, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a également adressé ses plus sincères condoléances au peuple tchadien à la suite du décès de M. Deby. M. Bozkir a annoncé sur Twitter qu’il convoquerait bientôt une réunion de l’Assemblée générale pour rendre hommage à la mémoire du chef d’Etat tchadien. Besoins humanitaires croissants au Tchad La situation actuelle au Tchad est caractérisée par des besoins humanitaires croissants liés au conflit dans le bassin du lac Tchad, ainsi que par les effets du changement climatique. « (Les Nations Unies) et (leurs) partenaires poursuivent leurs opérations dans ce pays d’Afrique centrale pour aider les communautés touchées », a précisé, mardi, le porte-parole du Secrétaire général lors d’un point de presse. Le plan de réponse humanitaire pour le Tchad requiert un financement de l’ordre de 617 millions de dollars cette année. À ce jour, il n’est financé qu’à hauteur de 6%. L’ONU exhorte la communauté internationale à fournir un soutien financier pour répondre aux besoins des personnes dans le besoin. Au cours des neufs premiers de l’année 2020, les Nations Unies ont atteint au moins 2,2 millions de personnes avec une aide humanitaire au Tchad qui accueille également un certain nombre de communautés de réfugiés des pays limitrophes. |
Repêchage de la Coupe d’Afrique de Rugby (Rugby Africa Cup) : Date et lieu confirmés
Le tournoi sera accueilli par la Fédération de Rugby du Burkina Faso dans la capitale Ouagadougou, du 5 au 13 juin |
LE CAP, Afrique du Sud, 22 avril 2021/ — Nous souhaitons informer le public de la confirmation officielle du lieu et de la date du repêchage de la Rugby Africa Cup (www.RugbyAfrique.com). Le tournoi sera accueilli par la Fédération de Rugby du Burkina Faso dans la capitale Ouagadougou, du 5 au 13 juin. En marge de l’organisation du tournoi Rolande Boro, la Présidente de la féderation de Rugby du Burkina Faso, nous confie que les préparatifs sont en cours et maintenant à un stade avancé, avec un enthousiasme grandissant des supporters. Andrew Owor, vice-président de Rugby Afrique et président du comité de rugby, salue la volonté de la fédération de rugby du Burkina Faso d’organiser un tournoi aussi important, qui marque officiellement le début des éliminatoires africains pour la Coupe du monde de rugby 2023 qui se tiendra en France. Quatre équipes devraient participer à un tournoi à la ronde sur trois jours de match, à savoir le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun et le Nigéria. Une fois les projecteurs éteints et avec les résultats en poche, le vainqueur du tournoi rejoindra la poule D de la Rugby Africa Cup, qui se tiendra en Tunisie en juillet. La poule D se compose des équipes nationales du Zimbabwe et de la Tunisie. Selon Andrew Owor, les deux meilleures équipes de chacune des quatre poules passeront à la phase finale de la Rugby Africa Cup en 2022. Par la suite, les 8 meilleures équipes africaines se disputeront une qualification directe à la Coupe du monde de rugby et une place en le tournoi de repêchage. Rugby Afrique a présenté le calendrier suivant des rencontres pour lancer le tournoi. Jeudi 3 juin Arrivée des équipes visiteuses Samedi 5 juin Nigéria vs Burundi Cameroun vs Burkina Faso Mercredi 9 juin Nigéria vs Burkina Faso Burundi vs Cameroun Dimanche 13 juin: Nigéria vs Cameroun Burkina Faso vs Burundi Lundi 14 juin Départ des équipes visiteuses Le rugby africain a évolué à un rythme très rapide au fil des ans. Cela ajoute également à l’excitation des fans et des joueurs, au fil des saisons. Sur le plan continu, nous avons constaté une amélioration des niveaux d’inclusion dans le sport, qui a vu une plus grande participation des femmes en tant que joueuses et fans. De plus, nous avons vu la Webb Ellis Cup pénétrer le continent à travers les Springboks, ce qui nous confirme la grande qualité du Rugby que nous jouons en tant que région. À en juger par la dernière campagne de la Rugby Africa Cup, nous restons soutenus par l’engagement des joueurs, des entraîneurs et des fans, qui, grâce à leur participation, ont fait de l’entité du rugby africain une force compétitive à l’échelle mondiale. |
Respect et dialogue pour restaurer la normalité face à une ligue dissidente fermement rejetée
Gianni Infantino a exprimé son soutien au modèle sportif européen, synonyme d’ouverture et d’inclusion, avec ses promotions et ses relégations |
ZURICH, Suisse, 20 avril 2021/ — Le président de la FIFA (www.fr.FIFA.com), Gianni Infantino, a appelé au respect et au dialogue tout en exprimant le rejet de la FIFA face au projet de ligue européenne dissidente, et a demandé que les parties concernées revoient leur position en prenant en considération le respect des institutions existantes pour protéger les intérêts du football national, européen et mondial. « Laissez-moi vous le dire très clairement : la FIFA est une organisation qui repose sur des valeurs, les vraies valeurs du sport », a rappelé le Président Infantino dans un discours prononcé à l’occasion du 45e congrès ordinaire de l’UEFA, à Montreux (Suisse). « Elle s’appuie également sur des statuts qui définissent un cadre institutionnel sous une forme pyramidale, avec la FIFA, les confédérations, les associations membres, les ligues, les clubs et les joueurs. La FIFA ne peut que désapprouver fermement la création d’une Super League fermée, en rupture avec les institutions en vigueur, les ligues, les associations membres, l’UEFA et la FIFA. Cette structure existerait en dehors du système. Il ne fait aucun doute que la FIFA désapprouve [cette initiative]. » Gianni Infantino a exprimé son soutien au modèle sportif européen, synonyme d’ouverture et d’inclusion, avec ses promotions et ses relégations. Un modèle qu’il a lui-même promu pendant 16 ans, au sein de l’UEFA : « La FIFA est là et je suis là aujourd’hui en tant que Président de la FIFA pour apporter notre soutien au football européen, à l’UEFA et aux 55 associations membres de l’UEFA et de la FIFA, aux ligues, aux clubs, aux joueurs et aux supporters. Nous sommes aux côtés des supporters partout en Europe et à travers le monde. » « Nous ne pouvons que constater que certains sont prêts à de nombreuses compromissions dans la poursuite d’un bénéfice financier à court terme », a poursuivi le Président de la FIFA. « Je crois que chacun doit prendre le temps de la réflexion et de l’analyse, et prendre ses responsabilités. Il ne faut pas penser seulement aux actionnaires, mais aussi aux gens, à tous les supporters et à tous ceux qui ont contribué à faire du football et des clubs européens ce qu’ils sont aujourd’hui. Cette histoire ne se résume pas à quelques décennies ; elle remonte à plus d’un siècle. L’amour, la passion et l’engagement de nombreuses personnes ont contribué à créer ce que nous avons aujourd’hui. Il nous revient de protéger cet héritage. C’est notre mission. » En guise de conclusion, Gianni Infantino a estimé qu’il fallait respecter le cadre existant, tout en soulignant que la FIFA était prête à débattre de toute idée entrant dans ce cadre. « La FIFA est une organisation démocratique et ouverte. Tout le monde peut faire des propositions, à condition de respecter les institutions, les championnats, les associations membres, l’UEFA et la FIFA ; à condition de respecter l’histoire et la passion des innombrables supporters, partout dans le monde. Je suis conscient que nous vivons une période exceptionnelle. Les émotions sont parfois difficiles à maîtriser, mais il faut tenir le cap. Le football est synonyme d’espoir. Notre rôle est de faire de cet espoir une réalité. Nous espérons que les choses rentreront rapidement dans l’ordre, que ce conflit sera rapidement résolu, toujours de façon responsable, dans le respect et la solidarité, et sans jamais perdre de vue l’intérêt du football national, européen et mondial. » |
Le maire de Douala met la SMID sur la touche et tente de lever 150 milliards de FCFA via la Beac
La Communauté urbaine de Douala (CUD), la super-mairie de la capitale économique du Cameroun, va tenter de lever une enveloppe de financements de 150 milliards de FCFA sur le compartiment des titres de créances négociables (TCN), mis en place par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), a annoncé le journal Ecomatin, citant le maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine (photo). « Nous nous sommes rapprochés de la banque centrale pour vérifier si la Communauté urbaine de Douala pouvait être éligible au marché, afin d’accélérer un certain nombre de travaux. La banque centrale nous a certifié et garanti que cette démarche est bel et bien possible et attendue », explique l’édile de la capitale économique camerounaise.
Instruments financiers permettant aux grandes entreprises, aux banques, aux trésors publics nationaux et leurs démembrements, puis aux investisseurs institutionnels (compagnies d’assurances, fonds de pension…) de se prêter de l’argent entre eux, les TCN, assortis d’intérêts, sont généralement émis sur un marché réglementé (BEAC) ou de gré à gré, pour une maturité déterminée. Depuis l’adoption de son cadre juridique par le comité de politique monétaire de la BEAC, en décembre 2014, ce compartiment du marché des titres publics de la Beac est plutôt atone. La CUD devrait donc être l’un des pionniers sur ce marché.
Au demeurant, en décidant de lever elle-même les financements pour ses projets d’investissements, la super-mairie de la capitale économique camerounaise met sur la touche la Société métropolitaine d’investissements de Douala (SMID), mise en place en 2018 par Fritz Ntone Ntone, le prédécesseur de Roger Mbassa Ndiné à la tête de la CUD. La SMID, qui avait pu lever 5,4 milliards de FCFA sur les 10 milliards sollicités pour constituer son capital social, ambitionnait, à terme, de mobiliser une enveloppe globale de 1400 milliards de FCFA pour la construction de certaines infrastructures dans la ville de Douala.

Mais, depuis le changement intervenu à la tête de la CUD en 2020, avec l’arrivée de Roger Mbassa Ndiné, une bataille pour le contrôle de cette société s’est déclenchée, le nouveau maire de la ville réclamant le poste de président du Conseil administration, encore détenu par son prédécesseur. Cette lutte de leadership, qui joue désormais les prolongations devant la justice, a débouché le 31 mars 2021 sur une résolution du Conseil de communauté qui constate la faillite de la SMID, et enjoint le maire de tout mettre en œuvre pour défendre les intérêts de la CUD, dont les engagements dans la SMID s’élèvent à environ 2,5 milliards de FCFA.
C’est dans ce contexte de bruits de vaisselles, rarement affectionné par les investisseurs, que la CUD se prépare à lever 150 milliards de FCFA sur le marché monétaire. Cette opération est sans rappeler celle effectuée en 2005 par Edouard Etondé Ekotto, lui aussi délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala à l’époque. À travers CUD finances, une filiale financière montée par la super-mairie de Douala, cette structure avait lancé sur le marché financier local un emprunt qui avait débouché sur des accusations de détournements de 5 milliards de FCFA, que la justice n’avait finalement pas pu établir au bout d’une longue procédure judiciaire.
Brice R. Mbodiam
Poulets congelés: importations non autorisées au Cameroun.
Le gouvernement camerounais a-t-il autorisé l’importation des poulets congelés au mois de mars 2021 ? Cette question se pose dans un contexte où le ministre en charge de l’élevage (Minepia), Dr Taïga, a autorisé, le 22 mars dernier, l’importation « de produits aviaires ». Dans ce sens, il a adressé une lettre d’accord à l’ambassadeur du Brésil au Cameroun.
Au sein de l’opinion, certains estiment que cette autorisation du membre du gouvernement donne quitus aux éleveurs d’importer massivement du poulet congelé suspendu au Cameroun en 2006. Ce qui est une interprétation erronée du document.
« Dans le cadre du développement de la filière avicole camerounaise et de la diversification des fournisseurs d’intrants, j’ai l’honneur d’accepter l’importation de produits et sous-produits aviaires du Brésil, dans le respect des exigences sanitaires et zoosanitaires du Cameroun et du Brésil, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) », écrit le Minepia.
Les services de la communication du Minepia expliquent que cet extrait de la lettre ministérielle ne doit pas prêter à confusion. Il ne s’agit pas d’une autorisation d’importer du poulet congelé. « Le Cameroun importe les intrants pour développer son élevage. La lettre du ministre marque l’accord du gouvernement pour importer par exemple des œufs à couver, des poussins d’un jour et des aliments pour la filière avicole », explique une source autorisée dans ce ministère.
Le président de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), François Djonou, va dans le même sens : « Les termes produits aviaires ou “avian products” ne signifient pas que les poulets seront importés. Et puis, si vous regardez très bien cette lettre, vous verrez qu’on a même parlé de “by-products” ou sous-produits aviaires. Parlant des sous-produits aviaires, on peut importer par exemple de la farine de viande de poulet, qui est une bonne source de protéine pour les poulets. Tout comme on peut importer la farine de plume ou la farine de sang. Cette lettre nous autorise à nous approvisionner en plusieurs types de produits depuis le Brésil. Je ne sais pas pourquoi certains pensent que cette lettre autorise le retour des poulets congelés ».
Pour comprendre cette polémique autour de la lettre du Dr Taïga, il faut noter que cette lettre apparaît sur les réseaux sociaux quelque temps après le décès du défenseur de la souveraineté alimentaire du Cameroun, Bernard Njonga. Il est décédé dans la nuit du 21 au 22 février 2021, à l’âge de 66 ans.
M. Njonga, aux yeux de l’opinion, est l’homme grâce à qui le Cameroun a stoppé l’importation du poulet congelé pour privilégier la consommation du poulet élevé localement. La lettre du Minepia est alors apparue à certains comme le retour à l’importation du poulet congelé, car celui qui, de par son activisme, combattait cette pratique n’est plus. Ce qui n’est pas vrai. Du moins pas pour l’instant. Car, la lettre du Dr Taïga est une autorisation d’importation d’intrants et non du poulet congelé
Sylvain Andzongo
Corridor Douala-Bangui : la Minusca s’engage à sécuriser trois départs de convois marchands par semaine
Dans une note d’information publiée le 14 avril, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) s’engage à sécuriser davantage le corridor Douala (Cameroun)-Bangui (Centrafrique).
« Dans le but de continuer à ravitailler la capitale centrafricaine depuis le port de Douala au Cameroun, la Force [multinationale] a établi le long de cet axe des points de contrôle lui permettant d’effectuer en toute sécurité des escortes de convoi dans les deux sens. Pour une meilleure reprise des activités économiques, elle entreprend d’effectuer jusqu’à trois départs par semaine de convois marchands sur cet axe », apprend-on du communiqué.
La sécurisation du corridor du corridor Douala-Bangui fait partie des doléances des quelque 5000 camionneurs en activité sur cet axe. Ce dernier a été fermé pendant près de trois mois pour cause d’insécurité entretenue par des bandes armées en RCA. Conséquence : depuis le déclenchement des troubles en République centrafricaine, à la veille de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, plus de 1000 camionneurs transportant des marchandises destinées à approvisionner la capitale centrafricaine étaient stationnés le long dudit corridor, où transitent des marchandises pour environ 55 milliards FCFA chaque année, selon la Douane camerounaise. Finalement, le 5 mars dernier, le corridor a été rouvert.
Défendre les valeurs et les droits humains dans la gouvernance du football
Le Président de la FIFA a réitéré son appel à la création d’une entité internationale pour un sport sûr afin de s’attaquer efficacement à la question des abus dans le sport.
STRASBOURG, France, 9 avril 2021/ — Le Président de la FIFA, Gianni Infantino, et Lord George Foulkes de Cumnock (Royaume-Uni, SOC), rapporteur de l’APCE (https://PACE.coe.int) sur « La gouvernance du football : les affaires et les valeurs » se sont entretenus le 8 avril par vidéoconférence, abordant un certain nombre de questions clés pour le sport et la société.
« Nous avons eu une discussion très constructive dans le contexte de la préparation du rapport de Lord Foulkes, et j’ai été très heureux de constater que la FIFA et le Conseil de l’Europe peuvent continuer à travailler main dans la main, avec des objectifs et des défis communs et un certain nombre de priorités partagées, notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption, la promotion de la bonne gouvernance et la protection des droits humains », a déclaré le Président de la FIFA. « Il est clair que le football peut jouer son rôle dans la résolution de problèmes de société et être une force pour susciter des changements sociaux positifs. Nos deux organisations travaillent ensemble depuis que nous avons signé un protocole d’accord en 2018, et nous avons tous deux convenu que cette collaboration devait être renforcée dans le cadre d’un plan de coopération renouvelé pour les années à venir ».
« La FIFA a parcouru un long chemin ces dernières années, avec des réformes profondément ancrées », a déclaré Lord Foulkes. « Je salue l’engagement et les actions concrètes de la FIFA pour renforcer la dimension des droits humains dans la gouvernance du football, l’accent mis sur la protection de l’enfance et en particulier l’initiative de créer un « Centre pour un sport sûr ». Il y a encore des défis à relever, dont la FIFA est consciente, par exemple en terme d’égalité des sexes dans le football. J’ai confiance en la FIFA – et en son Président – en ce qui concerne leur engagement à continuer à œuvrer pour une meilleure gouvernance et une plus grande solidarité dans le monde du football. Il s’agit d’une organisation crédible et d’un partenaire fiable avec lequel nous pouvons travailler pour résoudre certains des problèmes clés auxquels notre société est confrontée ».
Les entretiens ont porté notamment sur la réforme en cours du système des transferts initiée par la FIFA, pour laquelle Lord Foulkes a exprimé son soutien, en particulier sur le principe et la raison d’être de la nouvelle réglementation des agents de football actuellement en cours d’élaboration, dans le but d’apporter plus de transparence, de responsabilité et une répartition plus équitable de l’argent au sein de la pyramide du football.
Les discussions ont également porté sur les mesures mises en œuvre pour améliorer les droits des travailleurs au Qatar dans le cadre de la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, une reconnaissance des réformes majeures déjà en cours et un soutien à l’engagement de la FIFA de continuer à œuvrer pour améliorer davantage les conditions de travail au-delà des sites de la Coupe du Monde de la FIFA.
Le Président de la FIFA a réitéré son appel à la création d’une entité internationale pour un sport sûr afin de s’attaquer efficacement à la question des abus dans le sport. Lord Foulkes a offert son soutien à cette initiative et a convenu que les autorités sportives et publiques devaient unir leurs forces pour que cet important projet se concrétise le plus rapidement possible.
Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé: ACQUITTéS!
La chambre d’appel de la CPI a confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Cette décision ouvre la voie au retour de l’ancien président ivoirien dans son pays.
Il a levé les deux pouces en l’air en direction de son avocate à l’énoncé du verdict. Pour Laurent Gbagbo, c’en est terminé : après une décennie de procès devant la Cour pénale internationale (CPI), il est définitivement libre. Ce mercredi 31 mars, la chambre d’appel de la juridiction internationale a confirmé son acquittement ainsi que celui de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Les deux hommes étaient accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, qui avait fait plus de 3 000 morts.
« La chambre d’appel rejette l’appel du procureur et confirme la décision de la chambre de première instance », a déclaré le juge nigérian Chile Eboe-Osuji, président de la chambre et ancien président de la CPI, au terme d’un long exposé d’une heure, durant lequel il est revenu sur les différentes étapes de la procédure. La chambre d’appel a également décidé de révoquer toutes les conditions de la mise en liberté de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, qui sont désormais libres de leurs mouvements.
« Dix ans presque jour pour jour après le début de cette procédure, cette décision est la victoire de la justice, mais aussi la victoire d’un homme, celle du président Laurent Gbagbo, injustement accusé et qui voit aujourd’hui son innocence pleinement reconnue, se félicite son avocat, Me Emmanuel Altit. Ce 31 mars restera aussi comme une date importante pour la Côte d’Ivoire, car cette décision va dans le sens de la réconciliation nationale. »
Massés devant l’entrée principale de la cour, à La Haye, les dizaines de partisans de l’ex-président et de l’ex-leader des Jeunes patriotes ont laissé exploser leur joie à l’annonce de leur acquittement définitif. « Nous y sommes enfin, s’enthousiasme Prisca Digbeu, venue spécialement de France pour l’occasion. En 2011, nous étions en pleurs quand Laurent Gbagbo est entré à la CPI, car on ne savait pas quand il allait en ressortir. Dix ans plus tard, nous sommes heureux et émus. L’heure est venue pour lui de rentrer en Côte d’Ivoire pour participer à la réconciliation nationale. »
Une décennie de procédure
Après le verdict, Laurent Gbagbo s’est isolé avec son épouse, Nady Bamba, et ses avocats dans un salon du tribunal. L’ancien chef de l’État, 75 ans, affaibli par ses huit années de détention, était pendu au téléphone mais n’a pas souhaité réagir publiquement.
En début d’après-midi, il avait fait son arrivée dans une CPI déserte en raison de la situation sanitaire. Costume-cravate sombre, lunettes de soleil sur le nez, il s’était dit « confiant » quant à l’issue de la procédure. Et avait ajouté, sourire en coin en pénétrant dans le hall principal de la CPI : « C’est la première fois que je passe par ici et non par l’entrée des prisonniers ! »
Pour le bureau de la procureure, Fatou Bensouda, qui avait fait appel de l’acquittement des deux hommes en septembre 2019, cette décision est un nouveau désaveu cinglant. En janvier 2019, les juges avaient pointé le manque de preuve de l’accusation – le président de la chambre allant même jusqu’à évoquer la « faiblesse exceptionnelle » du dossier de la procureure. Alors qu’elle s’apprête à passer la main au Britannique Karim Khan en juin, nul doute que cette affaire restera comme le principal échec de la magistrate gambienne durant son mandat à la CPI. à lire Procès Gbagbo : Emmanuel Altit et Jean-Paul Benoît, huit années d’un duel d’avocats à La Haye

Pour Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, c’est la fin d’un long combat judiciaire. Après plusieurs années de détention à la prison de Scheveningen, ils avaient été remis en liberté sous conditions après leur acquittement en première instance. Contraints de rester à proximité de la CPI et de demeurer à sa disposition, l’ancien chef de l’État s’était installé à Bruxelles, en compagnie de Nady Bamba, tandis que Charles Blé Goudé avait choisi de rester à La Haye.
Le Woody de Mama et l’ex-« général de la rue » avaient ensuite vu leur régime de liberté conditionnelle allégé en mai 2020. Concrètement, ils étaient depuis autorisés à changer de lieu de résidence et à vivre où ils le voulaient, à condition d’obtenir l’accord des autorités du pays concerné. Immédiatement, les partisans de Gbagbo s’étaient mis à rêver d’un retour imminent de leur mentor en Côte d’Ivoire.
Tractations pour un retour
Mais malgré cette volonté affichée de rentrer à Abidjan, le retour de Gbagbo est sans cesse reporté. Dépourvu de passeport, recalé à la présidentielle du 31 octobre 2020… L’ancien président rencontre de nombreux obstacles. Ses proches accusent les autorités ivoiriennes de tout faire pour l’empêcher de rentrer. De leur côté, Alassane Ouattara et son entourage assurent qu’ils sont disposés à permettre son retour, mais uniquement lorsque la CPI aura définitivement statué sur son sort.
Alors que les tractations entre les deux camps se tenaient jusque-là en coulisses, elles sont désormais officialisées
Après sa réélection pour un troisième mandat en octobre dernier, au terme d’une élection marquée par des violences et le « boycott actif » d’une partie des candidats de l’opposition, le chef de l’État entrouvre davantage la porte au retour de son prédécesseur. Alors que les tractations entre les deux camps se tenaient jusque-là en coulisses entre discrets émissaires, elles sont désormais officialisées.
Début janvier, le Premier ministre Hamed Bakayoko – décédé depuis – reçoit ainsi officiellement Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), pour évoquer formellement les modalités du retour de l’ex-président à Abidjan. Parmi les obstacles restant notamment à lever : sa condamnation par la justice ivoirienne, en janvier 2018, à vingt ans de prison dans l’affaire du « braquage » de l’agence nationale ivoirienne de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). De son côté, Alassane Ouattara, bien que peu pressé de voir son ancien rival rentrer, a toutefois répété qu’il était prêt à permettre son retour en Côte d’Ivoire une fois qu’il serait définitivement acquitté par la CPI. C’est désormais chose faite.
Par Benjamin Roger – Envoyé spécial à La Haye.
COMMUNIQUE DE PRESSE: Le Président Infantino s’adresse au G20 pour évoquer la lutte contre la corruption dans le sport.
ZURICH, Suisse, 1 avril 2021/ — Le Président de la FIFA (www.FIFA.com) partage son expérience avec les membres du groupe de travail anticorruption du G20 ; 11 réformes essentielles pour combattre la corruption dans le football ; La FIFA se propose d’aider les gouvernements à lutter contre la corruption.
Le Président de la FIFA Gianni Infantino s’est adressé au groupe de travail anticorruption du G20, à l’occasion de la dernière journée d’un sommet organisé par visioconférence.
Invité à s’exprimer sur la lutte contre la corruption dans le sport, le Président Infantino a partagé les enseignements tirés par la nouvelle FIFA suite aux réformes votées depuis 2016 et au scandale qui avait causé le départ de la précédente administration.
Retraçant le chemin emprunté par l’instance dirigeante du football mondial au cours de ses cinq premières années de mandat, Gianni Infantino a présenté 11 réformes essentielles pour « s’attaquer à la corruption, remettre la responsabilité au premier plan à la FIFA et dans le football en général, mais aussi sauvegarder l’intégrité du football et, bien entendu, de la FIFA ».

Les réformes comprennent :
une procédure de candidature pour l’attribution de la Coupe du Monde de la FIFA™ totalement transparente ; une séparation entre le pouvoir exécutif et politique ; la limitation du nombre de mandats et la mise en place de contrôles d’éligibilité ; des finances et des indemnités transparentes ; un système des transferts transparent, doté d’un contrôle centralisé ; un audit des investissements dans le développement du football, en contrepartie d’une multiplication par cinq du montant desdits investissements (USD 1,8 milliard) par rapport au passé ; des mesures de conformité interne et externe contrôlées par une Commission d’Audit et de Conformité indépendante ; des organes juridictionnels guidés par un nouveau Code d’éthique de la FIFA ; des appels d’offres rigoureux pour un approvisionnement transparent ; la promotion de femmes à des postes de décision dans l’administration du football ; un engagement formel en faveur du respect des droits de l’homme, de la protection des mineurs et des enfants dans le sport, car nos enfants ont droit à un environnement sûr.
Le Président Infantino a exprimé le souhait de la FIFA d’établir des partenariats avec les membres du G20 et souligné le pouvoir du football pour lutter contre la corruption : « Il est essentiel que le G20 se saisisse de ces questions et choisisse des orientations politiques claires car le football est bien plus qu’un sport. Le sport en général joue un rôle important dans nos sociétés, économiquement et socialement, mais aussi au niveau de l’éducation. Nous sommes venus vous offrir notre aide ; nous voulons tenir notre place au sein de l’équipe mondiale engagée dans la lutte contre la corruption ».
Distribué par APO Group pour Fédération Internationale de Football Association (FIFA)
Désinformation sur le Covid-19 : Paul ATANGA NJI en croisade contre les « bonbon » pasteurs.
Dans une missive, Le ministre de l’administration territoriale a prescrit ce 24 Mars, aux gouverneurs des dix régions du Cameroun, la fermeture sans autre forme de procès des églises dites de réveil où l’on professe des thèses à la lisière du négationnisme, sur cette pandémie hautement meurtrière.
Par Daniel NOKMIS
Deux millions sept cent quarante-cinq mille sept cent deux (2.745.702), c’est le nombre de morts déjà causés à travers le monde par le SARS-COV-2 (Covid-19), selon le comptage du 25 Mars de l’université JOHNS HOPKINS aux Etats-Unis.
Pour mettre ce chiffre en perspective, le Covid-19 a décimé, en un peu plus d’un an, l’équivalent du dixième de la population du Cameroun.
Mais, ces statistiques macabres ne semblent par doucher la désinvolture de moult gens, parmi lesquels les pasteurs de certaines églises dites de réveil, mis à l’index par le ministre de l’administration territoriale (MINAT) dans une lettre du 24 mars adressée aux gouverneurs des dix régions.
Sans aucune circonlocution, Paul ATANGA NJI y égrène le chapelet «des dérives » constatées dans ces confessions religieuses qu’il n’a pas citées nommément. « Certains pasteurs interdisent à leurs fidèles le port du masque, d’autres rejettent le protocole de traitement validé par le gouvernement » a-t-il asséné d’entrée de propos.

Et de poursuivre qu’une brochette de ces hommes de foi, « dans une forme de charlatanisme » professe que le Covid-19 est un canular et que si par extraordinaire il existait, « il leur suffirait d’une prière pour s’en prémunir ».
Les plus illuminés clameraient avec morgue, qu’il suffit d’un peu d’eau bénite pour guérir leurs ouailles frappés par la pandémie.
Résultat des courses, «l’année dernière, plusieurs enfants fréquentant les églises en cause n’ont pas pu présenter les examens officiels, au motif fallacieux que leurs pasteurs leur ont interdit de porter le masque, pourtant exigé pour accéder aux salles d’examen » a indiqué le MINAT.
La conséquence la plus irréversible « est le décès à leurs domiciles de nombreux patients, parce qu’en toute naïveté ils font confiance aux prêches irresponsables de leurs pasteurs qui sont généralement de moralité douteuses » a renchéri Paul ATANGA NJI.
Le ministre de l’administration territoriale a donc décidé de siffler la fin de cette récréation mortifère en prescrivant aux gouverneurs des dix régions, la fermeture systématique des églises dont les pasteurs tiennent des discours aux antipodes des mesures anti Covid-19 mises en branle par le gouvernement.
Mieux encore, « les pasteurs devront en outre être interpellés pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes » a-t-il conclu.
Pour information, toutes ces églises dans le collimateur du ministre de l’administration territoriale « n’ont en réalité aucune existence légale au Cameroun » comme il l’a précisé au préambule de cette missive.
Pourquoi ne pas faire œuvre de proactivité en les interdisant purement et simplement, afin qu’elles cessent d’inoculer insidieusement leur poison au sujet du Covid-19 ???
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