Gianni Infantino a exprimé son soutien au modèle sportif européen, synonyme d’ouverture et d’inclusion, avec ses promotions et ses relégations |
ZURICH, Suisse, 20 avril 2021/ — Le président de la FIFA (www.fr.FIFA.com), Gianni Infantino, a appelé au respect et au dialogue tout en exprimant le rejet de la FIFA face au projet de ligue européenne dissidente, et a demandé que les parties concernées revoient leur position en prenant en considération le respect des institutions existantes pour protéger les intérêts du football national, européen et mondial. « Laissez-moi vous le dire très clairement : la FIFA est une organisation qui repose sur des valeurs, les vraies valeurs du sport », a rappelé le Président Infantino dans un discours prononcé à l’occasion du 45e congrès ordinaire de l’UEFA, à Montreux (Suisse). « Elle s’appuie également sur des statuts qui définissent un cadre institutionnel sous une forme pyramidale, avec la FIFA, les confédérations, les associations membres, les ligues, les clubs et les joueurs. La FIFA ne peut que désapprouver fermement la création d’une Super League fermée, en rupture avec les institutions en vigueur, les ligues, les associations membres, l’UEFA et la FIFA. Cette structure existerait en dehors du système. Il ne fait aucun doute que la FIFA désapprouve [cette initiative]. » Gianni Infantino a exprimé son soutien au modèle sportif européen, synonyme d’ouverture et d’inclusion, avec ses promotions et ses relégations. Un modèle qu’il a lui-même promu pendant 16 ans, au sein de l’UEFA : « La FIFA est là et je suis là aujourd’hui en tant que Président de la FIFA pour apporter notre soutien au football européen, à l’UEFA et aux 55 associations membres de l’UEFA et de la FIFA, aux ligues, aux clubs, aux joueurs et aux supporters. Nous sommes aux côtés des supporters partout en Europe et à travers le monde. » « Nous ne pouvons que constater que certains sont prêts à de nombreuses compromissions dans la poursuite d’un bénéfice financier à court terme », a poursuivi le Président de la FIFA. « Je crois que chacun doit prendre le temps de la réflexion et de l’analyse, et prendre ses responsabilités. Il ne faut pas penser seulement aux actionnaires, mais aussi aux gens, à tous les supporters et à tous ceux qui ont contribué à faire du football et des clubs européens ce qu’ils sont aujourd’hui. Cette histoire ne se résume pas à quelques décennies ; elle remonte à plus d’un siècle. L’amour, la passion et l’engagement de nombreuses personnes ont contribué à créer ce que nous avons aujourd’hui. Il nous revient de protéger cet héritage. C’est notre mission. » En guise de conclusion, Gianni Infantino a estimé qu’il fallait respecter le cadre existant, tout en soulignant que la FIFA était prête à débattre de toute idée entrant dans ce cadre. « La FIFA est une organisation démocratique et ouverte. Tout le monde peut faire des propositions, à condition de respecter les institutions, les championnats, les associations membres, l’UEFA et la FIFA ; à condition de respecter l’histoire et la passion des innombrables supporters, partout dans le monde. Je suis conscient que nous vivons une période exceptionnelle. Les émotions sont parfois difficiles à maîtriser, mais il faut tenir le cap. Le football est synonyme d’espoir. Notre rôle est de faire de cet espoir une réalité. Nous espérons que les choses rentreront rapidement dans l’ordre, que ce conflit sera rapidement résolu, toujours de façon responsable, dans le respect et la solidarité, et sans jamais perdre de vue l’intérêt du football national, européen et mondial. » |
Le maire de Douala met la SMID sur la touche et tente de lever 150 milliards de FCFA via la Beac
La Communauté urbaine de Douala (CUD), la super-mairie de la capitale économique du Cameroun, va tenter de lever une enveloppe de financements de 150 milliards de FCFA sur le compartiment des titres de créances négociables (TCN), mis en place par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), a annoncé le journal Ecomatin, citant le maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine (photo). « Nous nous sommes rapprochés de la banque centrale pour vérifier si la Communauté urbaine de Douala pouvait être éligible au marché, afin d’accélérer un certain nombre de travaux. La banque centrale nous a certifié et garanti que cette démarche est bel et bien possible et attendue », explique l’édile de la capitale économique camerounaise.
Instruments financiers permettant aux grandes entreprises, aux banques, aux trésors publics nationaux et leurs démembrements, puis aux investisseurs institutionnels (compagnies d’assurances, fonds de pension…) de se prêter de l’argent entre eux, les TCN, assortis d’intérêts, sont généralement émis sur un marché réglementé (BEAC) ou de gré à gré, pour une maturité déterminée. Depuis l’adoption de son cadre juridique par le comité de politique monétaire de la BEAC, en décembre 2014, ce compartiment du marché des titres publics de la Beac est plutôt atone. La CUD devrait donc être l’un des pionniers sur ce marché.
Au demeurant, en décidant de lever elle-même les financements pour ses projets d’investissements, la super-mairie de la capitale économique camerounaise met sur la touche la Société métropolitaine d’investissements de Douala (SMID), mise en place en 2018 par Fritz Ntone Ntone, le prédécesseur de Roger Mbassa Ndiné à la tête de la CUD. La SMID, qui avait pu lever 5,4 milliards de FCFA sur les 10 milliards sollicités pour constituer son capital social, ambitionnait, à terme, de mobiliser une enveloppe globale de 1400 milliards de FCFA pour la construction de certaines infrastructures dans la ville de Douala.

Mais, depuis le changement intervenu à la tête de la CUD en 2020, avec l’arrivée de Roger Mbassa Ndiné, une bataille pour le contrôle de cette société s’est déclenchée, le nouveau maire de la ville réclamant le poste de président du Conseil administration, encore détenu par son prédécesseur. Cette lutte de leadership, qui joue désormais les prolongations devant la justice, a débouché le 31 mars 2021 sur une résolution du Conseil de communauté qui constate la faillite de la SMID, et enjoint le maire de tout mettre en œuvre pour défendre les intérêts de la CUD, dont les engagements dans la SMID s’élèvent à environ 2,5 milliards de FCFA.
C’est dans ce contexte de bruits de vaisselles, rarement affectionné par les investisseurs, que la CUD se prépare à lever 150 milliards de FCFA sur le marché monétaire. Cette opération est sans rappeler celle effectuée en 2005 par Edouard Etondé Ekotto, lui aussi délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala à l’époque. À travers CUD finances, une filiale financière montée par la super-mairie de Douala, cette structure avait lancé sur le marché financier local un emprunt qui avait débouché sur des accusations de détournements de 5 milliards de FCFA, que la justice n’avait finalement pas pu établir au bout d’une longue procédure judiciaire.
Brice R. Mbodiam
Poulets congelés: importations non autorisées au Cameroun.
Le gouvernement camerounais a-t-il autorisé l’importation des poulets congelés au mois de mars 2021 ? Cette question se pose dans un contexte où le ministre en charge de l’élevage (Minepia), Dr Taïga, a autorisé, le 22 mars dernier, l’importation « de produits aviaires ». Dans ce sens, il a adressé une lettre d’accord à l’ambassadeur du Brésil au Cameroun.
Au sein de l’opinion, certains estiment que cette autorisation du membre du gouvernement donne quitus aux éleveurs d’importer massivement du poulet congelé suspendu au Cameroun en 2006. Ce qui est une interprétation erronée du document.
« Dans le cadre du développement de la filière avicole camerounaise et de la diversification des fournisseurs d’intrants, j’ai l’honneur d’accepter l’importation de produits et sous-produits aviaires du Brésil, dans le respect des exigences sanitaires et zoosanitaires du Cameroun et du Brésil, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) », écrit le Minepia.
Les services de la communication du Minepia expliquent que cet extrait de la lettre ministérielle ne doit pas prêter à confusion. Il ne s’agit pas d’une autorisation d’importer du poulet congelé. « Le Cameroun importe les intrants pour développer son élevage. La lettre du ministre marque l’accord du gouvernement pour importer par exemple des œufs à couver, des poussins d’un jour et des aliments pour la filière avicole », explique une source autorisée dans ce ministère.
Le président de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), François Djonou, va dans le même sens : « Les termes produits aviaires ou “avian products” ne signifient pas que les poulets seront importés. Et puis, si vous regardez très bien cette lettre, vous verrez qu’on a même parlé de “by-products” ou sous-produits aviaires. Parlant des sous-produits aviaires, on peut importer par exemple de la farine de viande de poulet, qui est une bonne source de protéine pour les poulets. Tout comme on peut importer la farine de plume ou la farine de sang. Cette lettre nous autorise à nous approvisionner en plusieurs types de produits depuis le Brésil. Je ne sais pas pourquoi certains pensent que cette lettre autorise le retour des poulets congelés ».
Pour comprendre cette polémique autour de la lettre du Dr Taïga, il faut noter que cette lettre apparaît sur les réseaux sociaux quelque temps après le décès du défenseur de la souveraineté alimentaire du Cameroun, Bernard Njonga. Il est décédé dans la nuit du 21 au 22 février 2021, à l’âge de 66 ans.
M. Njonga, aux yeux de l’opinion, est l’homme grâce à qui le Cameroun a stoppé l’importation du poulet congelé pour privilégier la consommation du poulet élevé localement. La lettre du Minepia est alors apparue à certains comme le retour à l’importation du poulet congelé, car celui qui, de par son activisme, combattait cette pratique n’est plus. Ce qui n’est pas vrai. Du moins pas pour l’instant. Car, la lettre du Dr Taïga est une autorisation d’importation d’intrants et non du poulet congelé
Sylvain Andzongo
Celestin DJAMEN crée son parti politique: l’APAR
Après avoir démissionné du Social Démocratic Front (SDF) en août 2018, puis du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en décembre 2020, Célestin Djamen vient de lancer son propre parti politique. Dénommé Alliance patriotique et républicaine (APAR), l’homme politique tient à se distinguer des autres formations politiques où il a milité. « A peine créé, APAR fait déjà l’actualité et compte intégrer le top 5 .Le SDF et le MRC sont pratiquement morts. La mort du MRC est peut-être lointaine, mais certaine », se targue-t-il d’emblée sur une chaîne de radio à Douala ce 15 avril.
Avec l’APAR, l’ancien secrétaire aux droits de l’Homme et à la gouvernance du MRC entend faire les choses différemment : « je suis contre le culte de la personnalité, les gourous, demi-dieux et autres, commence-t-il, je ferai tout pour que APAR soit ouvert à tous. Il y aura un département formation politique, passage obligatoire pour tout militant, ce qui n’est pas fait ailleurs ». Pour y parvenir, il a annoncé plusieurs innovations au sein de son parti, dont entre autres, la création d’un département dédié à la formation en politique de ses adhérents, l’ouverture à d’autres courants de pensée et l’instauration d’une commission disciplinaire. Il indique d’ailleurs qu’il « y a déjà beaucoup de demandes d’inscriptions. Il y aura une commission disciplinaire. Nous autorisons les courants de pensée, mais dans la discipline ».
L’ancien cadre du MRC ne digère toujours pas cette formation ait refusé de participer aux élections législatives et municipales de février 2020. « On doit sanctionner tout parti qui boycotte les élections, propose-t-il-, soit on est déséquilibré, soit on a pris de l’argent sinon comment comprendre qu’un parti refuse de prendre part au suffrage comme l’exige la loi ? »
A la veille de ces consultations électorales, le président du MRC, Maurice Kamto annonce que son parti ne sera finalement plus en lice. Il conditionne à sa participation, à la résolution de la crise anglophone et à l’adoption d’un code électoral consensuel. Un camouflet pour de nombreux militants, dont Célestin Djamen qui venait de passer près de 10 mois de prison aux côtés de Maurice Kamto pour sa participation aux marches interdites de janvier 2019. Marches durant lesquelles le MRC revendiquait une présumée victoire volée de son leader à la présidentielle d’octobre 2018.
Célestin Djamen a également fait savoir que le siège de son parti est à Douala, au quartier Bessengue. APAR devrait se déployer dans les prochains mois, avec en ligne de mire les élections locales et la présidentielle de 2025
Corridor Douala-Bangui : la Minusca s’engage à sécuriser trois départs de convois marchands par semaine
Dans une note d’information publiée le 14 avril, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) s’engage à sécuriser davantage le corridor Douala (Cameroun)-Bangui (Centrafrique).
« Dans le but de continuer à ravitailler la capitale centrafricaine depuis le port de Douala au Cameroun, la Force [multinationale] a établi le long de cet axe des points de contrôle lui permettant d’effectuer en toute sécurité des escortes de convoi dans les deux sens. Pour une meilleure reprise des activités économiques, elle entreprend d’effectuer jusqu’à trois départs par semaine de convois marchands sur cet axe », apprend-on du communiqué.
La sécurisation du corridor du corridor Douala-Bangui fait partie des doléances des quelque 5000 camionneurs en activité sur cet axe. Ce dernier a été fermé pendant près de trois mois pour cause d’insécurité entretenue par des bandes armées en RCA. Conséquence : depuis le déclenchement des troubles en République centrafricaine, à la veille de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, plus de 1000 camionneurs transportant des marchandises destinées à approvisionner la capitale centrafricaine étaient stationnés le long dudit corridor, où transitent des marchandises pour environ 55 milliards FCFA chaque année, selon la Douane camerounaise. Finalement, le 5 mars dernier, le corridor a été rouvert.
Défendre les valeurs et les droits humains dans la gouvernance du football
Le Président de la FIFA a réitéré son appel à la création d’une entité internationale pour un sport sûr afin de s’attaquer efficacement à la question des abus dans le sport.
STRASBOURG, France, 9 avril 2021/ — Le Président de la FIFA, Gianni Infantino, et Lord George Foulkes de Cumnock (Royaume-Uni, SOC), rapporteur de l’APCE (https://PACE.coe.int) sur « La gouvernance du football : les affaires et les valeurs » se sont entretenus le 8 avril par vidéoconférence, abordant un certain nombre de questions clés pour le sport et la société.
« Nous avons eu une discussion très constructive dans le contexte de la préparation du rapport de Lord Foulkes, et j’ai été très heureux de constater que la FIFA et le Conseil de l’Europe peuvent continuer à travailler main dans la main, avec des objectifs et des défis communs et un certain nombre de priorités partagées, notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption, la promotion de la bonne gouvernance et la protection des droits humains », a déclaré le Président de la FIFA. « Il est clair que le football peut jouer son rôle dans la résolution de problèmes de société et être une force pour susciter des changements sociaux positifs. Nos deux organisations travaillent ensemble depuis que nous avons signé un protocole d’accord en 2018, et nous avons tous deux convenu que cette collaboration devait être renforcée dans le cadre d’un plan de coopération renouvelé pour les années à venir ».
« La FIFA a parcouru un long chemin ces dernières années, avec des réformes profondément ancrées », a déclaré Lord Foulkes. « Je salue l’engagement et les actions concrètes de la FIFA pour renforcer la dimension des droits humains dans la gouvernance du football, l’accent mis sur la protection de l’enfance et en particulier l’initiative de créer un « Centre pour un sport sûr ». Il y a encore des défis à relever, dont la FIFA est consciente, par exemple en terme d’égalité des sexes dans le football. J’ai confiance en la FIFA – et en son Président – en ce qui concerne leur engagement à continuer à œuvrer pour une meilleure gouvernance et une plus grande solidarité dans le monde du football. Il s’agit d’une organisation crédible et d’un partenaire fiable avec lequel nous pouvons travailler pour résoudre certains des problèmes clés auxquels notre société est confrontée ».
Les entretiens ont porté notamment sur la réforme en cours du système des transferts initiée par la FIFA, pour laquelle Lord Foulkes a exprimé son soutien, en particulier sur le principe et la raison d’être de la nouvelle réglementation des agents de football actuellement en cours d’élaboration, dans le but d’apporter plus de transparence, de responsabilité et une répartition plus équitable de l’argent au sein de la pyramide du football.
Les discussions ont également porté sur les mesures mises en œuvre pour améliorer les droits des travailleurs au Qatar dans le cadre de la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, une reconnaissance des réformes majeures déjà en cours et un soutien à l’engagement de la FIFA de continuer à œuvrer pour améliorer davantage les conditions de travail au-delà des sites de la Coupe du Monde de la FIFA.
Le Président de la FIFA a réitéré son appel à la création d’une entité internationale pour un sport sûr afin de s’attaquer efficacement à la question des abus dans le sport. Lord Foulkes a offert son soutien à cette initiative et a convenu que les autorités sportives et publiques devaient unir leurs forces pour que cet important projet se concrétise le plus rapidement possible.
CAMEROUN: Les attaques de Boko Haram s’intensifient dans la région de l’Extrême-Nord
La protection des civils doit être renforcée et le comportement des troupes surveillé. |
Depuis décembre 2020, le groupe armé islamiste Boko Haram a intensifié ses attaques contre les civils dans les villes et villages de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, tuant au moins 80 personnes et pillant des centaines de domiciles, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Le gouvernement devrait prendre des mesures concrètes pour à la fois accroître la protection des communautés vulnérables, et s’assurer que la réponse des forces de sécurité face à l’aggravation de la violence soit respectueuse des droits humains. « Boko Haram mène contre le peuple camerounais une guerre dont le coût humain est choquant », a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Alors que la région de l’Extrême-Nord du Cameroun devient de plus en plus l’épicentre de la violence de Boko Haram, le Cameroun devrait adopter et mettre en œuvre de toute urgence une nouvelle stratégie respectueuse des droits pour protéger les civils en danger dans cette région. » Human Rights Watch a documenté comment une femme kamikaze membre de Boko Haram a fait détoner son gilet explosif et tué des civils en fuite. Des dizaines de pêcheurs locaux ont été tués à coups de machette et de couteau, et un chef de village âgé a été assassiné devant sa famille, comme l’a aussi documenté Human Rights Watch. Les recherches menées par Human Rights Watch suggèrent toutefois que le nombre réel de victimes est encore beaucoup plus élevé, compte tenu de la difficulté à confirmer à distance les détails de telles attaques, qui ne sont souvent pas signalées. Entre le 25 janvier et le 25 février 2021, Human Rights Watch s’est entretenu par téléphone avec 20 victimes et témoins de cinq attaques perpétrées par Boko Haram depuis la mi-décembre dans les villes et villages de Blabline, Darak, Gouzoudou et Mozogo, situés dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, ainsi qu’avec quatre membres des familles de victimes, deux travailleurs humanitaires et cinq activistes locaux. Human Rights Watch a également interrogé deux victimes et un témoin de violations des droits humains commises dans la région par des soldats camerounais. Human Rights Watch a passé en revue les informations d’organisations humanitaires et autres organisations non gouvernementales, ainsi que des informations de médias locaux sur les attaques perpétrées dans la région. Human Rights Watch a également consulté des universitaires, des analystes politiques et des représentants de l’Union africaine, de l’ONU et de l’Union européenne. Human Rights Watch a transmis par courriel ses conclusions à Cyrille Serge Atonfack Guemo, le porte-parole de l’armée camerounaise, le 1er février et de nouveau le 19 mars, en demandant des informations sur les attaques de Boko Haram, les opérations militaires en cours et les allégations spécifiques documentées par Human Rights Watch. Au moment de la publication de ce communiqué, Guemo n’avait pas répondu à nos sollicitations. Le ministre camerounais de l’Administration territoriale a déclaré le 12 février que la situation sécuritaire dans la région de l’Extrême-Nord était « sous contrôle » et que Boko Haram « vit ses derniers jours ». L’une des attaques récentes les plus meurtrières a été perpétrée à Mozogo le 8 janvier, lorsque Boko Haram a tué au moins 14 civils, dont huit enfants, et en ont blessé trois autres, dont deux enfants. Alors que des combattants tiraient sur des habitants et pillaient des maisons, une femme kamikaze s’est infiltrée parmi un groupe de civils en fuite, déclenchant sa veste explosive, selon des témoins. « Au début de la fusillade, je me suis enfui vers la forêt », a déclaré un habitant âgé de 41 ans. « J’ai entendu une puissante explosion et me suis allongé sur le sol. J’ai vu un enfant de sept ans couvert de sang courir vers moi. Il m’a emmené à l’endroit où la kamikaze a fait exploser son gilet explosif. C’était un bain de sang. » L’insurrection de Boko Haram a débuté au Nigéria en 2009 avant de gagner les pays du bassin du lac Tchad, dont le Cameroun. Les attaques du groupe sont souvent commises de manière indiscriminée, y compris des attentats-suicides dans des zones densément peuplées, manifestement conçus pour maximiser le nombre de morts et de blessés parmi la population civile. Le Cameroun a subi un pic d’attaques au cours de l’année écoulée. Selon un rapport de novembre 2020 du Centre d’études stratégiques de l’Afrique, un groupe de réflexion du ministère américain de la Défense, le nombre d’attaques commises par Boko Haram contre des civils au Cameroun en 2020 était plus élevé qu’au Nigeria, au Niger et au Tchad réunis. En 2015, l’Union Africaine a créé la Force multinationale mixte (FMM), composée de troupes du Bénin, du Cameroun, du Niger, du Nigéria et du Tchad, pour répondre aux attaques de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. Composée de plus de 8 000 soldats, la FMM reçoit les soutiens technique, financier et stratégique de partenaires internationaux, dont l’Union européenne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. La FMM a mené des opérations militaires conjointes dans le bassin du lac Tchad. Il est indispensable que le Cameroun et la Force multinationale améliorent la conduite des troupes déployées pour contrer Boko Haram et veiller à ce que les allégations de violations des droits humains qui pèsent contre elles fassent l’objet d’enquêtes et de poursuites judiciaires, a souligné Human Rights Watch. Depuis 2014, des organisations de défense des droits humains, y compris Human Rights Watch, ont documenté des violations généralisées et des crimes au regard du droit international humanitaire commis par les forces de sécurité camerounaises déployées dans le cadre d’opérations dans l’Extrême-Nord, notamment des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires, des disparitions forcées, la détention au secret, la torture systématique et le retour forcé de réfugiés. Le 9 décembre, des soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité d’élite de l’armée camerounaise, ont arrêté quatre pêcheurs à Dabanga, dans la région de l’Extrême-Nord, les ont roués de coups et emmenés à leur base militaire de Dabanga, où l’un d’eux est décédé, selon deux des pêcheurs et un membre de sa famille. Ceux-ci ont déclaré que les soldats les avaient accusés d’être des membres de Boko Haram. Ils ont aussi affirmé avoir vu les soldats contraindre l’un des pêcheurs arrêtés à sortir de la cellule peu après leur arrivée, et l’emmener avec eux. Un membre de la famille du pêcheur décédé a déclaré que des soldats du BIR leur avait remis son corps quelques heures après son arrestation, affirmant qu’il avait succombé à une crise cardiaque. Les deux pêcheurs et le membre de la famille se sont toutefois déclarés convaincus qu’il avait été tué par les forces de sécurité. Les partenaires internationaux du Cameroun devraient faire pression pour que les responsabilités des violations des droits humains soient établies et œuvrer à renforcer la composante civile de la Force multinationale et de son bureau dédié au respect des droits humains, a préconisé Human Rights Watch. Human Rights Watch exhorte également le parlement camerounais à tenir une session au sujet de la réponse du gouvernement aux attaques croissantes contre les civils dans la région de l’Extrême-Nord, à fournir des recommandations sur la manière de renforcer la protection des civils, et à solliciter l’aide d’acteurs internationaux si nécessaire. Le droit international humanitaire, applicable au conflit armé avec Boko Haram, interdit les attaques délibérées disproportionnées ou indiscriminées contre des populations et des biens civils. Ceux qui ordonnent ou commettent de telles attaques avec des intentions criminelles sont responsables de crimes de guerre. « Avec la montée des attaques de Boko Haram au Cameroun, davantage doit être fait pour protéger efficacement les civils, notamment en renforçant la présence militaire et les patrouilles dans la région de l’Extrême-Nord et en veillant à ce que les soldats respectent les droits des habitants », a déclaré Ilaria Allegrozzi. « Les partenaires régionaux et internationaux du Cameroun, y compris ceux qui soutiennent la force multinationale, devraient appuyer ces efforts et veiller à ce que leur assistance ne contribue pas à des violations des droits humains. » Distribué par APO Group pour Human Rights Watch (HRW). SOURCE Human Rights Watch (HRW) |
Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé: ACQUITTéS!
La chambre d’appel de la CPI a confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Cette décision ouvre la voie au retour de l’ancien président ivoirien dans son pays.
Il a levé les deux pouces en l’air en direction de son avocate à l’énoncé du verdict. Pour Laurent Gbagbo, c’en est terminé : après une décennie de procès devant la Cour pénale internationale (CPI), il est définitivement libre. Ce mercredi 31 mars, la chambre d’appel de la juridiction internationale a confirmé son acquittement ainsi que celui de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Les deux hommes étaient accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, qui avait fait plus de 3 000 morts.
« La chambre d’appel rejette l’appel du procureur et confirme la décision de la chambre de première instance », a déclaré le juge nigérian Chile Eboe-Osuji, président de la chambre et ancien président de la CPI, au terme d’un long exposé d’une heure, durant lequel il est revenu sur les différentes étapes de la procédure. La chambre d’appel a également décidé de révoquer toutes les conditions de la mise en liberté de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, qui sont désormais libres de leurs mouvements.
« Dix ans presque jour pour jour après le début de cette procédure, cette décision est la victoire de la justice, mais aussi la victoire d’un homme, celle du président Laurent Gbagbo, injustement accusé et qui voit aujourd’hui son innocence pleinement reconnue, se félicite son avocat, Me Emmanuel Altit. Ce 31 mars restera aussi comme une date importante pour la Côte d’Ivoire, car cette décision va dans le sens de la réconciliation nationale. »
Massés devant l’entrée principale de la cour, à La Haye, les dizaines de partisans de l’ex-président et de l’ex-leader des Jeunes patriotes ont laissé exploser leur joie à l’annonce de leur acquittement définitif. « Nous y sommes enfin, s’enthousiasme Prisca Digbeu, venue spécialement de France pour l’occasion. En 2011, nous étions en pleurs quand Laurent Gbagbo est entré à la CPI, car on ne savait pas quand il allait en ressortir. Dix ans plus tard, nous sommes heureux et émus. L’heure est venue pour lui de rentrer en Côte d’Ivoire pour participer à la réconciliation nationale. »
Une décennie de procédure
Après le verdict, Laurent Gbagbo s’est isolé avec son épouse, Nady Bamba, et ses avocats dans un salon du tribunal. L’ancien chef de l’État, 75 ans, affaibli par ses huit années de détention, était pendu au téléphone mais n’a pas souhaité réagir publiquement.
En début d’après-midi, il avait fait son arrivée dans une CPI déserte en raison de la situation sanitaire. Costume-cravate sombre, lunettes de soleil sur le nez, il s’était dit « confiant » quant à l’issue de la procédure. Et avait ajouté, sourire en coin en pénétrant dans le hall principal de la CPI : « C’est la première fois que je passe par ici et non par l’entrée des prisonniers ! »
Pour le bureau de la procureure, Fatou Bensouda, qui avait fait appel de l’acquittement des deux hommes en septembre 2019, cette décision est un nouveau désaveu cinglant. En janvier 2019, les juges avaient pointé le manque de preuve de l’accusation – le président de la chambre allant même jusqu’à évoquer la « faiblesse exceptionnelle » du dossier de la procureure. Alors qu’elle s’apprête à passer la main au Britannique Karim Khan en juin, nul doute que cette affaire restera comme le principal échec de la magistrate gambienne durant son mandat à la CPI. à lire Procès Gbagbo : Emmanuel Altit et Jean-Paul Benoît, huit années d’un duel d’avocats à La Haye

Pour Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, c’est la fin d’un long combat judiciaire. Après plusieurs années de détention à la prison de Scheveningen, ils avaient été remis en liberté sous conditions après leur acquittement en première instance. Contraints de rester à proximité de la CPI et de demeurer à sa disposition, l’ancien chef de l’État s’était installé à Bruxelles, en compagnie de Nady Bamba, tandis que Charles Blé Goudé avait choisi de rester à La Haye.
Le Woody de Mama et l’ex-« général de la rue » avaient ensuite vu leur régime de liberté conditionnelle allégé en mai 2020. Concrètement, ils étaient depuis autorisés à changer de lieu de résidence et à vivre où ils le voulaient, à condition d’obtenir l’accord des autorités du pays concerné. Immédiatement, les partisans de Gbagbo s’étaient mis à rêver d’un retour imminent de leur mentor en Côte d’Ivoire.
Tractations pour un retour
Mais malgré cette volonté affichée de rentrer à Abidjan, le retour de Gbagbo est sans cesse reporté. Dépourvu de passeport, recalé à la présidentielle du 31 octobre 2020… L’ancien président rencontre de nombreux obstacles. Ses proches accusent les autorités ivoiriennes de tout faire pour l’empêcher de rentrer. De leur côté, Alassane Ouattara et son entourage assurent qu’ils sont disposés à permettre son retour, mais uniquement lorsque la CPI aura définitivement statué sur son sort.
Alors que les tractations entre les deux camps se tenaient jusque-là en coulisses, elles sont désormais officialisées
Après sa réélection pour un troisième mandat en octobre dernier, au terme d’une élection marquée par des violences et le « boycott actif » d’une partie des candidats de l’opposition, le chef de l’État entrouvre davantage la porte au retour de son prédécesseur. Alors que les tractations entre les deux camps se tenaient jusque-là en coulisses entre discrets émissaires, elles sont désormais officialisées.
Début janvier, le Premier ministre Hamed Bakayoko – décédé depuis – reçoit ainsi officiellement Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), pour évoquer formellement les modalités du retour de l’ex-président à Abidjan. Parmi les obstacles restant notamment à lever : sa condamnation par la justice ivoirienne, en janvier 2018, à vingt ans de prison dans l’affaire du « braquage » de l’agence nationale ivoirienne de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). De son côté, Alassane Ouattara, bien que peu pressé de voir son ancien rival rentrer, a toutefois répété qu’il était prêt à permettre son retour en Côte d’Ivoire une fois qu’il serait définitivement acquitté par la CPI. C’est désormais chose faite.
Par Benjamin Roger – Envoyé spécial à La Haye.
COMMUNIQUE DE PRESSE: Le Président Infantino s’adresse au G20 pour évoquer la lutte contre la corruption dans le sport.
ZURICH, Suisse, 1 avril 2021/ — Le Président de la FIFA (www.FIFA.com) partage son expérience avec les membres du groupe de travail anticorruption du G20 ; 11 réformes essentielles pour combattre la corruption dans le football ; La FIFA se propose d’aider les gouvernements à lutter contre la corruption.
Le Président de la FIFA Gianni Infantino s’est adressé au groupe de travail anticorruption du G20, à l’occasion de la dernière journée d’un sommet organisé par visioconférence.
Invité à s’exprimer sur la lutte contre la corruption dans le sport, le Président Infantino a partagé les enseignements tirés par la nouvelle FIFA suite aux réformes votées depuis 2016 et au scandale qui avait causé le départ de la précédente administration.
Retraçant le chemin emprunté par l’instance dirigeante du football mondial au cours de ses cinq premières années de mandat, Gianni Infantino a présenté 11 réformes essentielles pour « s’attaquer à la corruption, remettre la responsabilité au premier plan à la FIFA et dans le football en général, mais aussi sauvegarder l’intégrité du football et, bien entendu, de la FIFA ».

Les réformes comprennent :
une procédure de candidature pour l’attribution de la Coupe du Monde de la FIFA™ totalement transparente ; une séparation entre le pouvoir exécutif et politique ; la limitation du nombre de mandats et la mise en place de contrôles d’éligibilité ; des finances et des indemnités transparentes ; un système des transferts transparent, doté d’un contrôle centralisé ; un audit des investissements dans le développement du football, en contrepartie d’une multiplication par cinq du montant desdits investissements (USD 1,8 milliard) par rapport au passé ; des mesures de conformité interne et externe contrôlées par une Commission d’Audit et de Conformité indépendante ; des organes juridictionnels guidés par un nouveau Code d’éthique de la FIFA ; des appels d’offres rigoureux pour un approvisionnement transparent ; la promotion de femmes à des postes de décision dans l’administration du football ; un engagement formel en faveur du respect des droits de l’homme, de la protection des mineurs et des enfants dans le sport, car nos enfants ont droit à un environnement sûr.
Le Président Infantino a exprimé le souhait de la FIFA d’établir des partenariats avec les membres du G20 et souligné le pouvoir du football pour lutter contre la corruption : « Il est essentiel que le G20 se saisisse de ces questions et choisisse des orientations politiques claires car le football est bien plus qu’un sport. Le sport en général joue un rôle important dans nos sociétés, économiquement et socialement, mais aussi au niveau de l’éducation. Nous sommes venus vous offrir notre aide ; nous voulons tenir notre place au sein de l’équipe mondiale engagée dans la lutte contre la corruption ».
Distribué par APO Group pour Fédération Internationale de Football Association (FIFA)
L’OMS lance un appel à un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19 afin d’en élargir la portée en Afrique
Les vaccins ne sont pas encore arrivés dans 10 pays africains
BRAZZAVILLE, Congo, 25 mars 2021/ — L’Afrique a besoin d’urgence de doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19, car le rythme des approvisionnements commence à ralentir et les premiers lots reçus sont quasiment épuisés dans certains pays. À ce jour, 7,7 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 ont été administrées sur le continent, principalement à des groupes de population à haut risque.
Quarante-quatre pays africains ont reçu des vaccins grâce au Mécanisme COVAX ou dans le cadre de dons et d’accords bilatéraux, et 32 de ces pays ont commencé leurs campagnes de vaccinations. Le Mécanisme COVAX a fourni près de 16 millions de doses à 28 pays depuis le début des livraisons sur le continent, le 24 février dernier. Les pays ont réalisé d’importants progrès en atteignant les groupes à haut risque ciblés lors de la phase initiale du déploiement, notamment le personnel de santé, les personnes âgées et les personnes souffrant de pathologies telles que le diabète, qui les rendent particulièrement vulnérables. Le Ghana a administré plus de 470 000 doses de vaccin anti-COVID-19 et le Rwanda 345 000 doses. En Angola, les travailleurs de la santé représentent plus de la moitié des personnes vaccinées.
Même si les livraisons par le canal du COVAX ont permis à de nombreux pays africains de lancer les activités de vaccination, une proportion essentielle de la population ciblée dans la phase initiale de la campagne de vaccination risque de ne pas être vaccinée avant plusieurs mois à cause de difficultés dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Les vaccins ne sont pas encore arrivés dans 10 pays africains.
« Un ralentissement de l’approvisionnement en vaccins pourrait prolonger le douloureux voyage vers la fin de cette pandémie pour des millions de personnes en Afrique », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Au moment où certains pays à revenu élevé cherchent à vacciner l’ensemble de leur population, beaucoup de pays en Afrique peinent même à couvrir suffisamment leurs groupes à haut risque. L’acquisition de vaccins contre la COVID-19 ne doit pas devenir une compétition. Un accès équitable sera avantageux pour nous tous et pas uniquement pour certains d’entre nous. ».

La majorité des pays africains participent activement au Mécanisme COVAX. Cette plateforme – dirigée conjointement par la Coalition pour les innovations dans la préparation aux épidémies (CEPI), Gavi l’Alliance du vaccin et l’OMS, en partenariat avec l’UNICEF – vise à fournir suffisamment de doses de vaccin pour immuniser au moins 20 % de la population africaine contre la COVID-19 en 2021.
Cependant, la demande en vaccins contre la COVID-19 exerce une très forte pression sur le système mondial de production, dont la capacité annuelle est de trois à cinq milliards de doses de vaccin. Or, jusqu’à 14 milliards de vaccins contre la COVID-19 pourraient s’avérer nécessaires dans le monde entier. En vue de soutenir les fabricants, l’OMS lance un appel à une plus grande collaboration mondiale sur les questions liées à la chaîne d’approvisionnement, afin que les fabricants ayant un approvisionnement excédentaire puissent être mis en relation avec des entreprises dotées d’une capacité de remplissage et de finition.
Le Mécanisme COVAX étudie des moyens non seulement d’amener les pays à revenu élevé qui ont des stocks excédentaires à partager des doses, mais également d’encourager ces pays à libérer les doses de vaccin ainsi partagées avant même qu’ils n’aient fini de vacciner leurs propres populations. Il est certes encourageant de constater que les pays à revenu élevé ont promis de le faire, mais des mesures concrètes s’avèrent nécessaires pour donner effet à ces engagements.
L’OMS appelle à davantage d’efforts pour assurer une distribution équitable des vaccins, notamment pour renforcer la production locale en Afrique afin de répondre à la demande, ainsi que pour favoriser le transfert de technologie et réduire les obstacles à la propriété intellectuelle. L’Organisation encourage aussi une collaboration avec le secteur privé qui permettrait de sécuriser et de livrer des doses de vaccin. On peut citer à titre d’exemple une initiative de la société sud-africaine de télécommunications MTN qui a livré 723 000 doses de vaccin contre la COVID-19 à neuf pays africains.
La tendance à la baisse de la trajectoire de la pandémie observée en Afrique depuis début janvier s’est ralentie pour atteindre un plateau au cours des cinq dernières semaines. Alors que la majorité des pays du continent ont vu leur courbe épidémiologique s’aplatir, onze pays, dont le Bénin, le Botswana, le Cameroun, Djibouti, l’Éthiopie et le Kenya, ont enregistré une tendance à la hausse de l’infection ces dernières semaines. L’augmentation du nombre de cas est probablement liée à des évènements propices à une importance propagation du virus tels que des rassemblements de masse, de même qu’à un relâchement dans le respect des mesures barrières par la population.
Au cours des quatre dernières semaines, le nombre de décès en Afrique a certes baissé de 45 % par rapport aux quatre semaines précédentes, mais le taux de létalité cumulé sur le continent est de 2,7 % et reste supérieur au taux de létalité mondial cumulé de 2,2 %.
Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a tenu aujourd’hui une conférence de presse, organisée par APO Group, au cours de laquelle Dr Richard Mihigo, coordinateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional, a dressé le tableau du déploiement des vaccins en Afrique. Il était accompagné du Dr Sabin Nsanzimana, directeur général du Centre biomédical du Rwanda, du professeur Anthony Costello, professeur en Santé mondiale et développement durable à l’Université Collège de Londres, et du Dr Georges Ki-Zerbo, représentant de l’OMS en Guinée.
SOURCE
WHO Regional Office for Africa
Désinformation sur le Covid-19 : Paul ATANGA NJI en croisade contre les « bonbon » pasteurs.
Dans une missive, Le ministre de l’administration territoriale a prescrit ce 24 Mars, aux gouverneurs des dix régions du Cameroun, la fermeture sans autre forme de procès des églises dites de réveil où l’on professe des thèses à la lisière du négationnisme, sur cette pandémie hautement meurtrière.
Par Daniel NOKMIS
Deux millions sept cent quarante-cinq mille sept cent deux (2.745.702), c’est le nombre de morts déjà causés à travers le monde par le SARS-COV-2 (Covid-19), selon le comptage du 25 Mars de l’université JOHNS HOPKINS aux Etats-Unis.
Pour mettre ce chiffre en perspective, le Covid-19 a décimé, en un peu plus d’un an, l’équivalent du dixième de la population du Cameroun.
Mais, ces statistiques macabres ne semblent par doucher la désinvolture de moult gens, parmi lesquels les pasteurs de certaines églises dites de réveil, mis à l’index par le ministre de l’administration territoriale (MINAT) dans une lettre du 24 mars adressée aux gouverneurs des dix régions.
Sans aucune circonlocution, Paul ATANGA NJI y égrène le chapelet «des dérives » constatées dans ces confessions religieuses qu’il n’a pas citées nommément. « Certains pasteurs interdisent à leurs fidèles le port du masque, d’autres rejettent le protocole de traitement validé par le gouvernement » a-t-il asséné d’entrée de propos.

Et de poursuivre qu’une brochette de ces hommes de foi, « dans une forme de charlatanisme » professe que le Covid-19 est un canular et que si par extraordinaire il existait, « il leur suffirait d’une prière pour s’en prémunir ».
Les plus illuminés clameraient avec morgue, qu’il suffit d’un peu d’eau bénite pour guérir leurs ouailles frappés par la pandémie.
Résultat des courses, «l’année dernière, plusieurs enfants fréquentant les églises en cause n’ont pas pu présenter les examens officiels, au motif fallacieux que leurs pasteurs leur ont interdit de porter le masque, pourtant exigé pour accéder aux salles d’examen » a indiqué le MINAT.
La conséquence la plus irréversible « est le décès à leurs domiciles de nombreux patients, parce qu’en toute naïveté ils font confiance aux prêches irresponsables de leurs pasteurs qui sont généralement de moralité douteuses » a renchéri Paul ATANGA NJI.
Le ministre de l’administration territoriale a donc décidé de siffler la fin de cette récréation mortifère en prescrivant aux gouverneurs des dix régions, la fermeture systématique des églises dont les pasteurs tiennent des discours aux antipodes des mesures anti Covid-19 mises en branle par le gouvernement.
Mieux encore, « les pasteurs devront en outre être interpellés pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes » a-t-il conclu.
Pour information, toutes ces églises dans le collimateur du ministre de l’administration territoriale « n’ont en réalité aucune existence légale au Cameroun » comme il l’a précisé au préambule de cette missive.
Pourquoi ne pas faire œuvre de proactivité en les interdisant purement et simplement, afin qu’elles cessent d’inoculer insidieusement leur poison au sujet du Covid-19 ???
COMMUNIQUE DE PRESSE: Le Congrès de la FIFA désignera les pays hôtes des prochaines éditions de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™
Le Conseil approuve les états financiers 2020 et le budget 2022, publiés sur FIFA.com
ZURICH, Suisse, 20 mars 2021/ — Le Conseil confère au Congrès le choix des pays hôtes de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™; le Conseil approuve les états financiers 2020 et le budget 2022, publiés sur FIFA.com

Réuni aujourd’hui par visioconférence, le Conseil de la FIFA a conféré au Congrès de la FIFA la décision relative à l’attribution des droits d’organisation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™.
Cette décision revenait jusqu’à présent aux membres du Conseil, comme ce fut le cas en juin 2020 au moment de désigner l’Australie et la Nouvelle-Zélande hôtes de l’édition 2023. C’est là une étape importante pour la FIFA, qui aspire à ce que le football féminin prenne une nouvelle dimension, sa compétition phare suivant à présent les mêmes règles d’attribution que son homologue masculine.
Ce changement sera soumis à l’approbation du 71e Congrès de la FIFA qui se tiendra le 21 mai prochain, pour la deuxième fois sous forme virtuelle.
Calendrier international des matches et mise à disposition des joueurs et joueuses

Le Conseil de la FIFA s’est vu présenté un rapport sur la situation du football international dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Le Bureau du Conseil a ainsi étendu jusqu’en avril 2021 les amendements temporaires au Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs en ce qui concerne la mise à disposition des joueurs en équipe nationale, et la FIFA, les confédérations ainsi que les associations membres continuent de dialoguer avec les autorités nationales au sujet des exemptions aux règles de quarantaine à l’encontre des joueurs.
Le Conseil reconnaît que la santé des joueurs passe avant tout et que les discussions concernant leur mise à disposition doivent être menées avec cet élément fondamental en toile de fond, et ce notamment au vu de l’évolution de la crise sanitaire au niveau international.
États financiers 2020 et budget 2022
Le Conseil a également approuvé le rapport annuel de la FIFA, qui comprend les états financiers 2020 et le budget 2022.
Ce rapport annuel se concentre sur le rôle joué par l’instance dirigeante du football mondial dans la lutte contre le Covid-19, principalement via le plan d’aide de la FIFA contre le Covid-19, une initiative sans précédent qui a mis USD 1,5 milliard à disposition des 211 associations membres et des confédérations pour les aider à traverser cette difficile période d’incertitude financière.
Le rapport annuel 2020 est disponible sur FIFA.com.
Coupe arabe de la FIFA 2021™
Enfin, le Conseil a également approuvé le Règlement de la Coupe arabe de la FIFA 2021, confirmant le calendrier des matches et la procédure de tirage au sort. La compétition se jouera du 1er au 18 décembre prochains au Qatar.
SOURCE
Fédération Internationale de Football Association (FIFA)
COMMUNIQUE DE PRESSE: La vaccination contre la COVID-19 s’accélère en Afrique : près de sept millions de doses de vaccin administrées
38 pays africains ont reçu plus de 25 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 et 30 ont lancé des campagnes de vaccination
BRAZZAVILLE, Congo, 18 mars 2021/ — Près de sept millions de doses de vaccin contre la COVID-19 ont déjà été administrées en Afrique où, après des mois d’attente des vaccins, de nombreux pays du premier groupe ayant lancé des campagnes de vaccination vaccinent rapidement les populations à haut risque.
Les pays ont eu accès aux vaccins par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX, mais également via des accords bilatéraux et des dons. Au total, 38 pays africains ont reçu plus de 25 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 et 30 ont lancé des campagnes de vaccination. Grâce au Mécanisme COVAX – qui est dirigé conjointement par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), Gavi, l’Alliance du vaccin et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) –, plus de 16 millions de doses de vaccin ont été expédiées jusqu’à présent à 27 pays.
« En dépit du fait que l’Afrique a reçu les vaccins tardivement et en quantités limitées, il n’en reste pas moins que beaucoup de chemin a été parcouru en très peu de temps. Ceci est dû à la grande expérience du continent en matière de campagnes de vaccination de masse et à la détermination de ses dirigeants et de sa population à endiguer efficacement la COVID-19 », a souligné Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La phase initiale de déploiement des vaccins dans certains pays africains a permis de toucher un nombre bien plus élevé de personnes que dans les pays d’autres Régions qui ont eu accès aux vaccins beaucoup plus tôt. »
En effet, deux semaines seulement après avoir reçu les vaccins AstraZeneca financés par le Mécanisme COVAX, le Ghana a déjà administré plus de 420 000 doses et couvert plus de 60 % de la population ciblée lors de la première phase dans la région du Grand Accra, qui se trouve être la région du pays la plus touchée par la pandémie. Au cours des neuf premiers jours, on estime que le pays a administré des doses du vaccin à près de 90 % des agents de santé. Au Maroc, plus de 5,6 millions de doses de vaccin ont été administrées au cours des sept dernières semaines, alors qu’en Angola, plus de 49 000 personnes ont été vaccinées contre la COVID-19 au cours de la semaine écoulée, y compris plus de 28 000 agents de santé.
En vue de garantir un impact maximal de la vaccination, les premières doses de vaccin sont limitées à des groupes de population prioritaires comprenant le personnel de santé, les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé qui les exposent à un risque plus élevé de développer une forme grave de la COVID-19. Même si le déploiement des vaccins se déroule bien, le besoin urgent de disposer de doses supplémentaires se pose d’ores et déjà, car le Ghana, le Rwanda et d’autres pays auront bientôt épuisé leurs stocks de vaccin anti-COVID-19.

« Les pays vaccinent leurs populations à un rythme impressionnant, mais nous devons veiller à ce que ce rythme ne s’estompe pas », a déclaré Dr Moeti. « Des approvisionnements supplémentaires sont requis de toute urgence pour réduire l’écart entre les personnes vaccinées et celles qui ne le sont pas », a-t-elle ajouté.
Quelques pays d’Afrique ont interrompu ou reporté leur utilisation du vaccin AstraZeneca, faisant écho à la suspension de ce vaccin dans certains pays d’Europe. Il s’agit là d’une mesure de précaution fondée sur des rapports faisant état de troubles rares de la coagulation sanguine chez des personnes à qui le vaccin a été administré. La suspension concerne un lot spécifique du vaccin AstraZeneca, qui n’a pas été distribué en Afrique.
Le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS évalue attentivement les rapports concernant le vaccin Oxford-AstraZeneca afin de bien comprendre la situation et communiquera ses conclusions en temps opportun. Sur la base des connaissances actuelles, l’OMS considère que les avantages du vaccin AstraZeneca l’emportent sur ses risques et recommande la poursuite de la vaccination.
Les campagnes de vaccination sont organisées au moment où le continent africain a dépassé la barre des quatre millions de cas de COVID-19 (y compris les 43 000 nouveaux cas recensés la semaine dernière), pour 108 000 décès. Au cours du mois écoulé, le nombre de nouveaux cas a baissé de 41 % par rapport au mois précédent, mais une tendance à la hausse est observée dans 12 pays, notamment au Cameroun, en Éthiopie, au Kenya et en Guinée (où sévit aussi une flambée épidémique de maladie à virus Ebola).
Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle organisée aujourd’hui par le Groupe APO. Elle était accompagnée de Dr Silvia Lutucuta, ministre angolaise de la santé, du Prof. William Kwabena Ampofo, président de l’Initiative pour la fabrication de vaccins en Afrique, et Dr Salam Gueye, directeur du groupe organique Préparation aux situations d’urgence et organisation des secours au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional était également présent pour répondre aux questions.
SOURCE WHO Regional Office for Africa
Lutte contre le Covid-19: INDIKBIAKAT MIKIM au chevet des populations d’Indikdengue, Iboti et Yingui.
L’association, présidée par Maria VOGT, née KUHIANG et composée essentiellement des enfants BIAKAT de la diaspora, a récemment remis de substantiels dons pour barrer la voie à la pandémie dans ces trois villages administrativement accolés à l’Arrondissement de Yingui, Département du Nkam.
Par Daniel NOKMIS
La plénipotentiaire d’INDIKBIAKAT MIKIM dans cette opération de solidarité et de citoyenneté était Ruth IBENJ, par ailleurs directrice de l’école primaire et maternelle CEBEC –Béthel de Douala.
Car, du fait de la fermeture des frontières édictée par la quasi-majorité des pays pour brider la transhumance du Covid-19, les membres de cette association disséminés à travers l’Europe et les États-Unis, n’ont pu faire le déplacement du Cameroun.
Mais, la mission a été accomplie de main de maîtresse, que dis-je, avec le doigté légendaire de celle que les Banens appellent affectueusement Madame la Directrice.
Première halte de la mission qui a duré deux jours et nécessitée plus de quatre cent kilomètres de crapahutage à travers des routes fangeuses : le village Indikdengue.
Aux habitants de ce hameau très enclavé situé à plus de 20 kilomètres de Yingui, INDIKBIAKAT MIKIM a remis une importante quantité de masques anti Covid-19, mais aussi plusieurs seaux et cartons de savon pour leur permettre de s’adonner régulièrement au lavage des mains, une des mesures-barrières préconisées par les autorités sanitaires.
En prime, les Indikdenguois ont reçu des sacs de riz et de sel, ainsi que plusieurs bidons d’huile alimentaire. «Ces modestes denrées alimentaires vous permettront, nous l’espérons, d’améliorer votre quotidien et de traverser sans trop de difficultés, cette conjoncture pleine d’incertitudes » a déclaré Ruth IBENJ, très acclamée en guise de reconnaissance.

Le cap a ensuite été mis sur Iboti, regroupement de plusieurs villages situé à près de trente kilomètres de Yingui.
La délégation de l’association, très attendue, a été reçue avec la chaleur jamais démentie des populations de cette contrée, dans la stricte observance de la distanciation physique.
« C’était la condition impérative, comme dans le précédent village et plus tard à Yingui, de notre venue ici. Nous ne pouvons venir faire une chose et son contraire, mais nous ne voulons surtout pas nous mettre en marge des restrictions gouvernementales » a indiqué l’envoyée spéciale d’INDIKBIAKAT MIKIM de la Diaspora.
Le package de dons remis à Iboti était similaire à celui d’Indikdengue, mais en triple ou en quadruple car ce regroupement concentre un nombre d’habitants plus important.
Après Iboti, l’association des enfants BIAKAT de la Diaspora s’est rendue à Yingui, très précisément au Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de ce village-arrondissement du Département du Nkam, avec tout un arsenal anti Covid-19 :
Deux seaux à robinet de cinquante litres ; deux seaux de recueillement d’eau ; quarante-cinq bouteilles d’eau de javel de huit cent millilitres ; deux cartons de ménage ; quarante litres de savon liquide ; seize litres de gel désinfectant et plusieurs masques chirurgicaux.
« Nous remercions INDIBIAKAT MIKIM pour ce geste et promettons de faire très bon usage de ces dons qui arrivent à point nommé » a assuré le médecin chef de cette formation hospitalière.
Pour rappel, l’association INDIKBIAKAT MIKIM dont le siège est en Allemagne, est sortie des fonts baptismaux en septembre 2019.
Elle a pour objectifs, entre autres, de recenser et de rassembler tous les enfants BIAKAT de la diaspora, d’œuvrer au bien-être socio-économique et culturel de ce canton, de promouvoir l’esprit d’unité mise à mal par la guéguerre entre chefs notamment à Yingui, de soutenir la jeunesse INDIBIAKAT du Cameroun à travers des emplois et des bourses d’études, de créer des investissements pérennes pour développer le Canton et ainsi favoriser le retour aux sources des enfants BIAKAT, qui souffrent d’apatridie depuis les années 1960.
Cette feuille de route très ambitieuse, a d’ailleurs été le fil d’Ariane de la première assemblée générale d’INDIKBIAKAT MIKIM tenue le 14 février dernier, en visioconférence.
NDI SAMBA POLYTECH-Douala, Invitée spéciale du Salon Africain de l’Éducation
Ce sera du 28 Mars au 03 Avril prochain, au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé.
Par Daniel NOKMIS
‘’C’est au regard de votre envergure et de la qualité de vos formations, que nous vous proposons exceptionnellement un stand sur le site de l’événement’’.
Par ces propos, la Jeunesse Unie et Solidaire d’Afrique (JUSA), organisatrice du Salon Africain de l’Éducation (SAED), justifie dans une correspondance du 03 Mars dernier, l’invitation spéciale de NDI SAMBA POLYTECH Douala à cette grand-messe de l’éducation africaine.
En moins d’une année d’existence, l’Annexe 100% polytechnique de la plus ancienne université privée laïque du Cameroun, est devenue le ‘’MUST’’ de tous les rendez-vous majeurs réunissant les locomotives de l’enseignement supérieur public et privé, autour des problématiques sur l’innovation et de l’entrepreneuriat des jeunes.
Après son passage, désormais inscrit dans l’airain de l’histoire, à la Semaine de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat organisée au mois de février dernier par l’École Nationale Supérieure polytechnique de Douala, NDI SAMBA POLYTECH Douala est attendue à Kribi les 26 et 27 Mars courant, à la faveur du HACKATHON organisé par le Port Autonome de la cité balnéaire du Sud du Cameroun, avant de poser ses valises du 28 Mars au 03 Avril prochain au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, dans le cadre du Salon Africain de l’Éducation.
Organisé sous le thème « Entrepreneuriat jeune, paix et intégrité », le SAED a pour but de promouvoir une éducation de qualité, ciblée et efficace pour la jeunesse, mais surtout axée sur les besoins de la société.
Par ailleurs, il vise la promotion de la culture entrepreneuriale et l’insertion socio-professionnelle et économique des jeunes.
Selon ses promoteurs ,le SAED connaîtra la participation d’une dizaine de pays, d’une pléiade d’institutions publics et privés , ainsi qu’un nombre important d’établissements scolaires, d’universités publiques et d’instituts privés d’enseignement supérieur. « Les privilégiés de l’enseignement supérieur seront présentés comme la référence dans leur catégorie devant les ministères, ambassades, institutions, entreprises et partenaires au développement », assure Brice TCHAKOUNTE, le président de la Jeunesse Unie et Solidaire d’Afrique.
Ce salon est surtout une vitrine qui permettra, notamment à NDI SAMBA POLYTECH Douala, de faire connaître d’avantage son offre avant-gardiste unique dans la sous-région Afrique Centrale et d’atteindre directement son cœur de cible que sont les étudiants en devenir et leurs parents, en quête d’une formation de qualité en parfaite adéquation avec la demande du marché de l’emploi contemporain. « C’est une grande opportunité pour mobiliser directement les apprenants, qui viendront découvrir les meilleurs offres qualité/prix pour leurs formations » dixit Brice TCHAKOUNTE, déjà cité supra.
Et sur le circuit du rapport qualité/prix, NDI SAMBA POLYTECH Douala, affiliée à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de la ville éponyme et situé à Beedi en face de l’église EEC, est en pole position.
8 Mars 2021 AU PORT AUTONOME DE KRIBI: Dans le strict respect des mesures anti Covid-19
Le Directeur Général du Port Autonome de Kribi, Patrice Barthélémy MELOM, avait subordonné toutes les activités marquant la 36ème Journée Internationale de la Femme à l’observance religieuse des mesures-barrières édictées par le Président Paul BIYA et mises en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Par Daniel NOKMIS
Les femmes du Port Autonome de Kribi, réunies au sein de leur association dénommée AFPAK, ont inauguré une jurisprudence langagière au cours de la palette d’activités ayant culminé ce 8 Mars, avec la célébration de la 36ème Journée Internationale de la Femme: la démonstration de citoyenneté.
J’entends déjà les cris d’orfraie des contempteurs pathologiques du PAK, mais toutes les personnes de bonne foi ayant assisté aux diverses séquences qui ont abouti au bouquet final du 8 Mars font chorus pour dire, que les Ladies du port autonome de la cité balnéaire du Sud du Cameroun ont adhéré comme des huîtres aux précautions contre la propagation du Covid-19 :Port obligatoire de masques homologués, prise de température avec des thermos flashs de dernière génération par des personnels sanitaires agréés, désinfection sans discontinuer des mains avec des gels hydro alcooliques aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé, distanciation physique, Et tutti quanti.
<<Le Coronavirus ne passera pas par les femmes du Port Autonome de Kribi. Nous avons pris cet engagement ferme auprès de notre hiérarchie. Nous le prenons aussi devant la nation toute entière, car le PAK ne vit pas en autarcie>>. Comme une antienne, ces mots étaient répétés par toutes les femmes que l’on croisait à travers les dédales des articulations accolées à la célébration de cette Journée Internationale de la Femme.
Le clap de début a été donné le 1ér Mars avec un double atelier de sensibilisation sur les gestes de premiers secours et, comme il fallait s’y attendre, sur la lutte contre le Covid-19.
Animé avec maestria par le Dr FOH, Mmes Laure SIMA et Sabine NGO HAND, ce conclave visait à inculquer aux femmes du PAK les rudiments de gestes apparemment anodins, mais susceptibles de sauver des vies lors d’un accident bénin ou malin. Il avait aussi pour objectif de garder vivace la flamme de la vigilance contre le coronavirus et de marteler la batterie de mesures simples, mais efficaces pour s’en prémunir.
Stand de la côte Stand de la forêt Stand du sahel Stand des grassfieds
Le lendemain, l’on a embrayé avec une table ronde dont le thème avait des résonances avec celui retenu pour la célébration du 8 Mars de cette année : Leadership féminin et égalité femmes – hommes pour un monde sans Covid-19.
Les préposées à l’animation étaient Mmes Ursula NKOA et Nicole Claudine NGAH EKASSI, qu’entouraient deux panélistes de haut vol, en l’occurrence Mmes Rachel MBIAM et Geneviève EKEMELA.
Le quatuor a savamment disserté sur la participation pleine et effective des femmes et leur accès – toujours marginal- aux fonctions de direction pour le progrès de tous.
Par ailleurs, Elles ont mis l’accent sur les efforts à déployer par les femmes, pour façonner un futur et une relance plus égalitaire dans ce contexte de Covid-19, qui a mis à jour une myriade de lacunes à aplanir.
Mercredi le 3, les femmes du PAK ont souscrit à l’adage Mens Sana in corpore sano, entendez un esprit saint dans un corps sain. C’était à la faveur d’une marche sportive, suivi d’un match de handball. Deux activités sportives organisées par la délégation départementale du Ministère de la promotion de la femme et de la famille de l’Océan et sponsorisées à juste titre par le Port Autonome de Kribi.
Comme le sparadrap du Capitaine Haddock, les ladies de l’AFPAK ont une réputation qui leur colle à la peau : elles aiment voler au secours des nécessiteux. C’est ainsi que Vendredi le 5, elles ont procédé à deux remises de dons, respectivement à l’orphelinat de PAMA et au campement des pygmées de BIVOUKA. C’était sous la bienveillante houlette de Mesdames Rosette NVE, Lailatou HAMAM YAYA et Édith FONKOU.
Puis est venu le 8 Mars, clap de fin d’une semaine d’activités tous azimut. Cette journée, présidée par le Directeur Général himself, a été baptisée Journée du vivre ensemble par l’Association des Femmes du Port Autonome de Kribi.

Grosso modo, elle se résumait en une foire gastronomique et culturelle reflétant les grandes aires géographiques du Cameroun (dont le PAK est un microcosme) en lice pour le concours du meilleur stand.
La palme d’or a été raflée par le PAK Sahel, stand représentant les ressortissants du Grand Nord du Cameroun.
FESTI BANEN 2021
Bienvenue à Yingui!
La troisième édition du festival du grand peuple Banen se déroulera les 26 et 27 février courant dans ce village-arrondissement du département du Nkam, situé à près de cent quarante kilomètres de Douala.
Par Daniel NOKMIS
Après les arrondissements de Ndikinimeki et Nitoukou, respectivement en 2019 et 2020, la caravane du Festi Banen bivouaquera dans celui de Yingui ces 26 et 27 février 2021.
Mais, sur le chemin de leur périple, les caravaniers ont convenu d’une bifurcation le 25 février en direction du Canton Indik Nang’a (Lognanga pour les bassaphiles), un des bastions du grand peuple Banen à califourchon sur les régions du Centre et du Littoral et enraciné dans au moins quatre arrondissements, en l’occurrence Yingui, Nitoukou, Ndikinimeki et Makènènè.
Cette halte, est une plongée indispensable dans les méandres enchanteurs de l’histoire spécifique de ce démembrement fondateur du grand peuple Banen selon le Dr Madeleine JOHNSON, responsable entre autres du pôle culture de l’agence YININDI , présidente de l’association HISENJI et promotrice du Festi Banen. « Sa majesté Jean Paul SINGHA, le maître de céans, fera personnellement office de guide. Le chef supérieur Indik Nanga’a dissertera aussi pour lever une équivoque : l’éparpillement administratif du peuple Banen et les variations du TUNEN (langue des Banens) inhérentes aux greffes langagières normales pour un peuple hospitalier, n’écornent nullement l’unité du peuple Banen » a assuré le Dr Madeleine JOHNSON sur le plateau de Cameroon Feeling, émission matinale de CRTV Prémium.

Après le Canton Indik Nanga’a, la caravane du Festi Banen marquera un arrêt à Bonépoupa, village situé à quarante-sept kilomètres de Douala. « C’est une parenthèse obligatoire sur le chemin de Yingui, car ce village abrite une importante diaspora Banen. Ne pas s’y arrêter serait une entorse à l’essence même du Festi Banen et aux valeurs mises en avant par le thème de cette troisième édition : pour la cohésion et l’unité du peuple Banen » a indiqué la promotrice du Festival sur les antennes de l’émission citée supra.
Puis, ce sera le grand jamboree à Yingui. Pendant deux jours jours (26 et 27 février), le grand peuple Banen composé des Toboagnes, des Alinguas et des Fombos…etc. fera étalage de sa culture immense et multiséculaire à travers son artisanat, sa danse et sa gastronomie faite de mets à l’instar du Ikok na Bebine, du Moukolbong na Makwanb du, moussak sak na Bibobol ..etc, dont le fumet exquis et la succulence jouissive devraient lui valoir minimalement une inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Le Festi Banen 2021, ce sera aussi des tables rondes pour faciliter une immersion dans les arcanes de la vaste culture Banen.
L’élection d’une Miss, la reine de beauté qui pendant un an sera l’ambassadrice du peuple Banen, marquera l’apothéose de la troisième édition de ce festival.
Pour rappel, le Festi Banen sorti des fonts baptismaux en 2019 est certes festif, mais c’est surtout l’occasion de baliser le chemin en vue d’une grande et noble ambition : la création d’un muséum d’histoire naturel du grand peuple Banen.
MATCH: MAMADOU MOTA CONTRE CAVAYE
Le retour à Maroua et à Tokombéré du premier vice-président du MRC a mobilisé une foule impressionnante. Au grand dam du président de l’Assemblée nationale qui aura tout fait pour que les populations restent chez elle.
Après 20 mois de détention à la prison centrale de Yaoundé, Mamadou Mota a retrouvé son domicile de Ziling, à Maroua 1er, le 13 février 2021. Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), sorti de prison le 5 février, était accompagné pour la circonstance du président national du parti, Maurice Kamto, et de plusieurs membres influents du parti. Ce retour au bercail du fils du village est célébré par une foule nombreuse massée le long de son itinéraire. Au milieu des militants du MRC, des amis, des membres de sa famille des soutiens de son combat politique ou de simples curieux, Mamadou Yacouba Mota s’offre des bains de foule aussi bien à Maroua qu’à Tokombéré, l’arrondissement dont dépend, Mada, le village du président de l’Assemblée nationale (PAN), où Cavaye Yéguié Djibril séjourne depuis le 9 janvier 2021.
A Tokombéré, s’il y a une personne qui redoute ce retour, c’est bien évidemment le PAN. Et Cavaye Yéguié Djibril n’a pas lésiné sur les moyens pour empêcher un retour triomphal de celui qui lui donne le plus d’insomnies dans le landerneau politique local. La veille, sur les conseils de ses proches, le PAN a fait une apparition publique devant des jeunes recrutés ici et là contre un peu d’argent. La stratégie vise à démontrer que contrairement aux informations alarmistes distillées, il est plutôt en forme. Pour les besoins de la cause, des médias ont été mis à contribution.

Sauf que, rapporte un témoin, tous les jeunes ont été délestés de leurs téléphones afin d’empêcher de filmer et de diffuser une image montrant le PAN dans une mauvaise posture. Seul son proche entourage peut parader avec le téléphone. Après le départ des jeunes, le PAN est sollicité pour des prises de vues par certains médias afin de dissiper les informations sur son état de santé. Vive colère de Cavaye Yéguié Djibril: « Pourquoi on me dérange ? J’ai déjà été vu par les jeunes et cela suffit. Ce sont les mêmes journalistes qui iront dire que je suis très malade et n’arrive ni à parler ni à marcher. Je ne veux pas sortir, demandez-leur de rentrer je ne veux pas être photographié ni être filmé, s’ils veulent l’argent je leur donne c’est tout », rapporte un témoin.
Mais le PAN, après avoir été convaincu par ses proches, finit par sortir. Plus tard, ayant appris de diverses sources que le retour de Mamadou Mota va mobiliser les populations, des proches de Cavaye Yéguié Djibril lui conseillent de quitter Mada pour éviter ce qu’ils considèrent comme une humiliation. Diminué par son état de santé, le PAN ne partira pas de son village. Pour faire échec à la mobilisation autour du retour du premier viceprésident du MRC à Tokombéré, des proches du PAN lui font une offre : rencontrer les populations pour les convaincre de rester chez elles. Pour cette mission, un budget d’une dizaine de millions est présenté et débloqué.
Mais une fois l’argent perçu, les émissaires ne referont plus signe de vie jusqu’à ce que le PAN entre dans une colère noire en apprenant la mobilisation exceptionnelle et spontanée autour du retour de ce rival politique. Déjà, le jour où il a appris la libération de Mamadou Mota, le PAN n’a pas pu contenir sa colère. « Je ne comprends pas et ne sais pas qui des magistrats ou de Dircab et Sani a pris mon argent sans faire ce qu’on m’a promis. Je sais une chose : c’est qu’à l’image du pays nos magistrats sont pourris, ce sont tous des voleurs et des corrompus », souffle une source dans son entourage.
la Ligue de Football Professionnel du CAMEROUN, Rétablie dans ses droits par la fifa.
L’instance faîtière du football camerounais avait déposé un dossier d’appel auprès de cette juridiction pour essayer de faire annuler la décision du Tribunal Arbitral du Sport rétablissant la LFPC dans ses droits.
Nouveau rebondissement dans la crise qui oppose la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) à la Fédération Camerounaise de Football. L’exécutif conduit par Seidou Mbombo Njoya vient à nouveau de subir une déconvenue devant une autre juridiction habilitée à statuer en matière de litiges sportifs. Comme l’indique une ordonnance de la Cour de droit civil du Tribunal Fédéral Suisse datée du 9 février 2021, l’institution qui avait déposé un dossier d’appel auprès de la juridiction helvète, pour tenter de faire annuler la décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), rétablissant la LFPC dans ses droits, (organisation des championnats nationaux Elite One et Elite Two) s’est vue servir une fin de non-recevoir. Sa requête à effet suspensif a donc été rejetée.
Cette décision conforte un peu plus la LFPC dans ses compétences en matière d’organisation des championnats professionnels, et isole davantage son principal contradicteur qui en dehors de cette crise, doit également faire face au Sénateur Albert Mbida, président du Comité exécutif provisoire, mis sur pied après l’annulation par le TAS, de son élection à la tête de la FECAFOOT. L’ancien conseiller de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga est résolument décidé à faire partir le dirigeant sportif camerounais, maintenu à la tête de la fédération malgré sa désormais illégitimité, grâce au lobbying de la FIFA.
D’ailleurs, le journaliste de formation, a organisé le mardi 16 février, une session de travail au siège de la Ligue de Football Professionnel, à l’issue de laquelle il a acté la suspension de Seidou Mbombo Njoya de toute activité liée au football, et celle de 15 de ses collaborateurs. Une décision pas du tout prise en compte par le camp d’en face. Car quelques heures plus tard, ces derniers annonçaient, après une réunion organisée au siège de la FECAFOOT à Tsinga à Yaoundé, la reprise imminente des championnats nationaux pour la semaine prochaine.
Seydou Mbombo Njoya, Joshua Osih et Cie suspendus de toute activité liée au football.
Cela est l’une des résolutions de la séance de travail du Comité exécutif provisoire de la FECAFOOT qui s’est tenue ce mardi 16 février 2021 à Yaoundé.
Pour avoir violé les statuts de la FECAFOOT et ceux de la FIFA de manière grave et répétée, Seydou Mbombo Njoya et son bureau ont été suspendus de toute activité en relation avec le football en attendant la prochaine session de l’Assemblée Générale de la FECAFOOT.
Outre l’ancien président, Aboubakar Konate, Joshua Oshi et Kadji Gilbert ont également été suspendus ainsi que 12 autres cadres de la FECAFOOT.
Par ailleurs, Linus Pascal Fouda, Porte-parole du Comité exécutif provisoire de la FECAFOOT, fait savoir que « les Compétences de la Ligue de football Professionnel sont pleinement rétablies et les organes exécutifs des ligues régionales et départementales élus pour la mandature 2009-2013 réintégrés dans leur fonction ».

Le cas André Onana
Le Comité exécutif provisoire de la FECAFOOT s’est également penché le cas du gardien camerounais, suspendu un an par l’UEFA pour avoir enfreint les règles anti-dopage.
Ainsi apprend-on, qu’un « cabinet international spécialisé en litiges relatifs au dopage sera mis à disposition du joueur de l’Ajax d’Amsterdam ».
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