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Archives pour la catégorie Société
Cacao : le prix minimum du kilogramme de la fève au Cameroun repasse au-dessus de la barre de 1000 FCFA
Les prix du cacao camerounais sur le marché local continuent de grimper. Après le léger rebond observé à partir du 10 septembre, à la faveur duquel le prix minimum du kilogramme est repassé à 1000 FCFA (contre 950 FCFA auparavant), ce même prix culmine à 1025 FCFA depuis le 15 septembre 2021. Ce qui correspond à une nouvelle hausse de 25 FCFA le kilogramme.
Le prix maximum, lui, reste stable à 1 100 FCFA, selon les données communiquées ce 16 septembre 2021 par le Système d’information des filières (SIF). Ce dispositif mis en place par l’Office national du cacao et du café (ONCC) permet de donner aux producteurs des informations en temps réel sur l’évolution des prix dans les différents bassins de production, afin de doper leurs capacités de négociation face aux acheteurs.
La nouvelle revalorisation du prix minimum des fèves dans les bassins de production du Cameroun survient en pleine saison des pluies, période généralement marquée par une réduction des prix consécutive aux difficultés d’accès aux bassins de production. Mais, au Cameroun, ces prix repartent une nouvelle fois à la hausse, ce qui témoigne de l’accroissement de la demande de fèves par les broyeurs, qui deviennent de plus en plus nombreux.
Paradigm Initiative lance des outils d’impact dans l’espace numérique
Paradigm Initiative (PIN) s’efforce de connecter les jeunes Africains mal desservis aux opportunités numériques et assure la protection de leurs droits |
DAKAR, Sénégal, 16 septembre 2021/ — Paradigm Initiative (PIN) (https://Paradigmhq.org) est une entreprise sociale reconnue pour son travail dans le progrès des libertés d’Internet en proposant des solutions et en surveillant le cadre juridique et politique autour des TIC à travers l’Afrique dans l’objectif de garantir que les droits des citoyens sont protégés en ligne et afin d’améliorer les moyens de subsistance des jeunes mal desservis, organisera un Festival hybride du 20 au 23 septembre 2021 au Sénégal. PIN s’efforce de connecter les jeunes Africains mal desservis aux opportunités numériques et assure la protection de leurs droits. Dans leurs bureaux régionaux au Cameroun, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal, en Zambie, au Zimbabwe et au-delà, ils s’efforcent de connecter les jeunes africains à de meilleurs moyens de subsistance grâce à leurs programmes d’inclusion numérique et des droits numériques. Travaillant sans relâche pour promouvoir l’inclusion numérique et défendre les droits numériques au moment où cela compte le plus, le PIN Festival-Sénégal est une célébration de tous les succès obtenus entre 2020 et 2021 par l’équipe et le soutien des partenaires. Le Festival s’adresse aux Ministres du gouvernement, aux Secrétaires permanents, aux Chefs de commissions des droits de l’homme et à d’autres agences connexes, aux Parlementaires, aux Dirigeants du secteur privé, en particulier dans l’industrie technologique, aux Organisations de la société civile, aux Chefs religieux et culturels, aux Universitaires, aux Organisations médiatiques, aux Journalistes et au grand public. Au cours des quatre jours, les participants peuvent s’attendre au lancement du nouveau bureau de PIN et du programme LIFE au Sénégal. De plus, ils auront droit à un coffret de lancement de plusieurs rapports et initiatives (Outils d’impact dans l’espace numérique) axés sur la protection des données, Londa, la sécurité numérique, la surveillance de la santé et le Focus. PIN accueillera également une Académie des Droits Numériques orientée vers les pays francophones visant à renforcer les capacités des nouveaux défenseurs des droits numériques et fournira une plate-forme de discussions, de mise en réseau et de cartographie des plans d’action pour améliorer les droits numériques et l’inclusion en Afrique. Parlant du Festival, Nnenna Paul-Ugochukwu, Directrice des Opérations chez Paradigm Initiative, a déclaré que l’équipe était enthousiasmée par le Festival du Sénégal. Ce sera une célébration et une excellente occasion de souligner l’excellent travail que nous accomplissons chez PIN pour défendre les droits numériques et l’inclusion en Afrique. « Le PIN Festival est une célébration de tous les efforts déployés dans les coulisses pour faire progresser les droits numériques et l’inclusion en Afrique pendant la période du COVID-19 par PIN. Sans aucun doute, la pandémie du COVID-19 a fait peser de nombreuses menaces sur les droits de l’homme en ligne et hors ligne et a entraîné de nombreuses perturbations dans le monde du travail, car de nombreuses organisations ont dû ajuster leurs plans et programmes. Ironiquement, la pandémie a été le signal d’alarme bien nécessaire qui a mis en évidence l’importance de la technologie et solidifié pourquoi PIN existe. » Distribué par APO Group pour Paradigm Initiative. |
NGUL BE TARA homologué au Nigeria. Info ou Intox?
Réponse du Professeur Aimé Bonny, dans cet article publié sur le site d’information lesscoopsdafrique.com
Le ministère de la Santé publique a homologué, au mois de juillet 2021, quatre (04) produits de la pharmacopée traditionnelle camerounaise. Ces médicaments traditionnels améliorés (MTA) sont supposés potentialiser l’action du traitement validé, d’où leur appellation de produits « adjuvants ».
Cette autorisation encadrée (adjuvant) d’utilisation s’explique par le peu de données codifiées desdites décoctions issues des plantes de notre terroir. D’aucuns parleront d’autorisation de complaisance, ce qui serait une faute gouvernementale. On ne joue pas à la loterie avec la santé humaine. Un fait est indiscutable dans cette course contre la reconnaissance à tout prix et à tous les prix que se livrent les vrais et faux tradipraticiens.
La pandémie à la Covid-19 est une opportunité inespérée d’exister, tant scientifiquement parlant que financièrement. Dès lors, tous les coups peuvent être permis aux pays des aveugles où les borgnes sont rois. Le Dr Marlyse Ndi Peyou est l’un des valeureux chercheurs en médicaments traditionnels améliorés que le tamis ministériel a laissé sur le carreau. Cette « sanction » envers un médicament adoubé par le puissant voisin qu’est le Nigeria m’intrigua et suscita par conséquent ma curiosité.
La négligence par les autorités camerounaises du curriculum vitae made in Nigeria du Ngul Be Tara n’était pas ma seule préoccupation. Je me suis également posé la question de savoir comment un pays aussi sérieux en termes d’homologation de produits de santé, ce pays qui, contrairement au Cameroun, a une véritable agence du médicament (Nafdaq, https: //greenbook.nafdac.gov.ng) ait pu homologuer un produit qui n’a à ce jour aucune publication.
En effet, lors de l’interview de la consœur sur la chaîne Canal2 international le 30/07/2021, le Docteur déclara ” les études que nous avons faites seront publiées au Nigeria”. En général on ne publie pas dans un pays, mais dans une revue scientifique qui a une audience transfrontalière. Mais soit. La principale information est que le Ngul Be Tara, comme toutes les décoctions anti- Covid africaines, n’a aucune preuve lisible de son efficacité.
La brillante scientifique qui a fait ses classes en France et aux USA nous a rappelé que « le Nigéria publie énormément sur les plantes médicinales» et que les composantes biochimiques constituant les principes actifs des décoctions camerounaises ont été étudiées et publiées en Chine.
Pourquoi nos chercheurs n’empruntent pas le même chemin ? Pourquoi voulons-nous toujours faire passer les étrangers pour plus intelligents, en reprenant leurs travaux au lieu de produire les nôtres ? Le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation (MINRESI) a une responsabilité certaine dans cette paresse intellectuelle.
Intrigué de cette mauvaise façon que beaucoup de nos chercheurs africains ont à vouloir imposer dogmatiquement leurs vérités, suis allé à la source de l’information.Premièrement, j’ai interrogé un imminent Professeur de médecine du centre hospitalier “Bayero State University” de Kano. Il n’est pas au courant de cette homologation. Il n’a même jamais entendu parler du Ngul Be Tara.
Ce dernier a interrogé les collègues chargés de la riposte anti-Covid au sein de son hôpital universitaire : jamais entendu parler du Ngul Be Tara. Ledit Professeur a interrogé les membres du « Nigerian national Think Tank against Covid-19 » : personne n’y est au courant de ladite homologation querellée, jamais entendu parler de la décoction de « la force de nos ancêtres ».
Je n’étais pas rassuré, croyant à une conspiration contre le produit de mon pays. J’ai donc visité le site web de l’agence nigériane du médicament (National Agency for Food and Drug Administration and Control = NAFDAQ) : aucune trace de ce produit. A moins qu’il faille un certain temps (plusieurs semaines ou des mois?) pour que la Nafdaq mette sur son site un produit qu’elle a déjà validé, il y a lieu de s’interroger sur ce succès de la médecine traditionnelle camerounaise hors de ses frontières.
Qu’aucun des nombreux médecins Nigérians aux avant-postes de la prise en charge de la Covid-19 ne soit informé de l’existence d’un produit pourtant homologué chez eux est une curiosité. Ce serait comme si le comité de lutte du Minsanté et ses démembrements hospitaliers (ORCA, Hôpital Central de Yaoundé ou Hôpital Laquintinie de Douala) n’ont pas suivi l’actualité sur les quatre (04) adjuvants validés au Cameroun.
Opacité suicidaire des tradipraticiens
“Quand c’est flou c’est qu’il y a un loup”. On observe ci et là beaucoup de déclarations intempestives sur des traitements miracles du Sars-cov-2. Le Pr Didier Raoult et sa horde de communicants de l’Institut Hospitalo- Universitaire (IHU) de Marseille ont fait des émules. Chacun y va de sa solution miracle pour une maladie qui tue par vagues, emportant également des patients qui en ont consommé.
Des chiffres de guérisons affolants sont distiliés par des adeptes de la non- démonstration de la vérité scientifique. Le Docteur Charles Hopson nous a même servi la prouesse de guérir le diabète. A croire que le comité du prix Nobel de médecine en a après ce génie Camerounais.
Profiter de l’adhésion sans réserve des populations africaines à la consommation des tisanes médicinales pour s’autoproclamer soignant est humainement reprochable et scientifiquement inacceptable. Autoriser cette liberté liberticide et risquée pour la santé des populations est une faute gouvernementale. Dérouler le tapis rouge à toutes sortes de « vendeurs de rêves » par les médias en panne de scoops manque de rigueur professionnelle.
La médecine traditionnelle africaine est la principale perdante de ce cafouillage. Oui cette médecine essentielle, héritage ancestrale jalousement préservé jusqu’à un passé récent, est à sa croisée des chemins. Inféodée par effraction par des commerçants sans aucune connaissance de la phytothérapie, la corporation des vrais tradipraticiens peine à répondre aux exigences de la critique constructive.
Nous ne pouvons que regretter que l’Afrique perde ainsi une sacrée opportunité de marquer le coup : à défaut de pouvoir avoir son vaccin, la phytothérapie africaine aurait dû être plus élaborée et démonstratrice de son efficacité. Nous avons la chance que par miracle l’Afrique échappe à une flambée de l’infection. Le rendez-vous est manqué.
Par Pr Aimé BONNY
Cardiologue Université de Douala, Cameroun President of the African Heart Rhythm Association (AFHRA)
Cameroun : Un collaborateur du CICR tué
Diomède Nzobambona, un canadien âgé de 62 ans, était un délégué spécialisé en eau et assainissement qui travaillait pour le CICR depuis 2003 |
YAOUNDE, Cameroun, 24 août 2021/ — C’est avec une grande tristesse que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) confirme qu’un de ses collaborateurs est décédé le 23 août suite aux blessures subies la veille au cours d’une agression à Bamenda, dans le Nord-Ouest du Cameroun. Diomède Nzobambona, un canadien âgé de 62 ans, était un délégué spécialisé en eau et assainissement qui travaillait pour le CICR depuis 2003, et qui avait été sous contrat avec la Croix-Rouge canadienne entre 2007 et 2012. Diomède était à Bamenda pour fournir une assistance humanitaire aux communautés affectées par les violences armées dans la région. Les circonstances de cette tragédie doivent encore être clarifiées et aucune information ne peut être donnée à ce stade. La priorité du CICR est de soutenir les personnes les plus éprouvées par cette tragédie, en particulier sa famille, ses proches et ses collègues. « Les mots ne suffisent pas pour exprimer l’immense tristesse face à cette perte, ni apaiser le chagrin de sa famille et de ses proches. Nous leur adressons nos sincères condoléances et l’expression de notre plus profonde sympathie », déclare Markus Brudermann, chef de la délégation du CICR au Cameroun. |
Désinfectez votre téléphone
Il existe un risque d’infection de votre appareil mobile, ce qui expose vos informations personnelles et votre vie privée à un risque de fraude. |
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 18 août 2021/ — Par Anna Collard Imaginez-vous que votre téléphone portable puisse être utilisé pour vous espionner, écouter vos conversations et envoyer des informations et des images de votre appareil à un tiers ? Cette situation n’est pas celle d’un futur dystopique, mais celle du logiciel espion Pegasus installé sur des appareils mobiles par des clients de la société israélienne de logiciels espions NSO. Bien que le logiciel espion Pegasus ne soit destiné qu’aux forces de l’ordre et qu’il cible des personnes de grande valeur, Ce cas de figure donne matière à réflexion car, selon Anna Collard, SVP Content Strategy & Evangelist chez KnowBe4 AFRICA (www.KnowBe4.com), les logiciels malveillants et les logiciels espions mobiles ne visent pas seulement les personnes riches et importantes – ils peuvent avoir un impact sérieux sur la vie de n’importe qui. « D’autres menaces mobiles, comme les logiciels malveillants bancaires par exemple, utilisent un processus similaire à celui du logiciel espion Pegasus pour atteindre les appareils des utilisateurs. » « Par exemple, beaucoup de ces types de logiciels malveillants sont installés par des personnes qui cliquent sur un lien reçu par SMS ou WhatsApp et finissent par télécharger une application malveillante qui peut entraîner une fraude au clic publicitaire, un ransomware mobile, des chevaux de Troie bancaires ou, dans certains cas, même root ou jailbreak leur téléphone pour obtenir un contrôle total à distance de l’appareil. Le logiciel malveillant permet ensuite aux criminels d’écouter les appels, de faire des captures d’écran et de voir ce que l’utilisateur tape – leur donnant accès aux mots de passe et les détails bancaires. » Les criminels utilisent des outils et des approches d’ingénierie sociale pour donner aux utilisateurs un faux sentiment de sécurité. Ces messages malveillants, qui prétendent être un lien de suivi de colis ou un lien de confirmation bancaire, sont conçus pour inciter les gens à faire des erreurs impulsives. Et ces erreurs peuvent conduire à une compromission totale de votre appareil, vous mettant à risque, vous et votre sécurité financière. « Ces infiltrations de logiciels malveillants intelligents sont conçues pour passer outre les défenses des gens », explique Collard. « Une autre forme de distribution consiste à profiter des appareils qui n’ont pas été mis à jour ou à exploiter les vulnérabilités du téléphone ou des apps qui n’ont pas encore de correctifs. Il est vraiment important de veiller à ce que vos appareils mobiles soient mis à jour et de minimiser les risques en supprimant les applications inutiles, en ne téléchargeant que des applications provenant de magasins d’applications officiels et en évitant de cliquer sur des liens depuis votre appareil mobile. » « Malheureusement, les gens sont plus susceptibles de cliquer sur un lien en utilisant leur appareil mobile parce qu’ils pensent qu’ils sont plus en sécurité que sur un ordinateur. Vous devez être prudent et vous assurer que si vous ne connaissez pas l’expéditeur, vous ne téléchargez rien et ne cliquez sur rien. Ne croyez pas un SMS qui vous dit de mettre à jour votre logiciel WhatsApp ou un lien qui vous dit de mettre à jour une application qui provient d’une plateforme des réseaux sociaux. Toujours faire les mises à jour depuis l’App Store ou Google Play, nulle part ailleurs. » Faites également attention au « clickjacking », une forme de phishing mobile qui s’accompagne d’un lien invisible, recouvert d’un élément graphique « gênant » qui ressemble à un petit cheveu ou à un grain de poussière. L’utilisateur est ainsi incité à enlever les cheveux ou la poussière de l’écran du mobile, ce qui active le lien et lance une connexion vers le site de phishing. Pour protéger votre appareil mobile contre les infections, vous devez faire attention à ce que vous cliquez, ne pas faire confiance aux liens inattendus provenant de sources inconnues, ne pas partager d’informations avec qui que ce soit –surtout si l’on vous appelle en prétendant qu’il s’agit de votre fournisseur de téléphonie mobile ou de votre banque – et ne pas communiquer vos OTP à des tiers, sauf si vous avez vous-même lancé la transaction avec un agent de confiance. Les appareils mobiles sont tout aussi menacés que les ordinateurs, alors restez conscients, restez vigilants et protégez-vous. |
La montée en puissance de TECNO
Pour TECNO, la croissance future viendra du développement de ses activités en dehors de l’Afrique |
NAIROBI, Kenya, 18 août 2021/ — Dans des villes comme Lagos, Nairobi et Addis-Abeba, les rues animées sont inondées par les vitrines bleu vif de la marque phare de Transsion, TECNO (www.TECNO-Mobile.com). L’entreprise pourrait être encore une nouvelle marque au niveau mondial, cependant, l’entreprise a pris un chemin différent vers le succès par rapport aux autres grands fabricants de smartphones chinois ou aux marques internationales de téléphonie mobile. TECNO a construit son activité en Afrique et se concentre sur sa croissance dans les marchés émergents mondiaux. Et elle n’a pas l’intention de changer de stratégie maintenant. Pour TECNO, la croissance future viendra du développement de ses activités en dehors de l’Afrique, en exploitant d’autres régions en développement comme le Moyen-Orient, l’Europe de l’Est et l’Asie du Sud-Est, mais en gardant l’Afrique comme point de mire. Une récente recherche de Counterpoint révèle que TECNO était responsable de 18 % des expéditions totales de smartphones en Afrique en 2020. Le cabinet d’études attribue l’ascension de TECNO à un solide second semestre et à son portefeuille de smartphones abordables. La marque a fait une entaille à certains des plus grands noms de smartphones, faisant de TECNO une marque challenger à surveiller. Approche locale/globale L’éthique de TECNO est ancrée dans une stratégie commerciale appelée « glocalisation », c’est-à-dire la création de produits qui se vendront universellement mais qui pourront être adaptés à des marchés ou des régions spécifiques. Cette stratégie signifie la croissance de TECNO, qui est passée d’une marque centrée sur l’Afrique à un nouveau venu dans le segment des smartphones de milieu à haut de gamme sur les marchés émergents mondiaux. En Éthiopie par exemple, Tecno est devenue la première grande marque de téléphones du pays à proposer un clavier en amharique, l’écriture native du pays. Cela a débloqué une toute nouvelle base de clients. Des claviers swahili et haoussa ont également été ajoutés depuis. « Cela a permis à TECNO de devenir l’une des marques de smartphones les plus admirées en Afrique, ainsi qu’un expert dans la fourniture de technologies de pointe industrielles et d’appareils innovants conçus pour les utilisateurs mondiaux sur les marchés émergents », explique Stephen Ha, directeur général de TECNO. Aujourd’hui, la gamme de produits de TECNO est grandement enrichie par ses gammes de smartphones quadri-cœurs et une diversité de produits AIoT, offrant aux consommateurs des appareils intelligents moyen et haut de gamme de haute qualité. « Nous proposons un prix très compétitif, en permettant à nos clients de rester toujours connectés au monde et de profiter d’un mode de vie à la mode. Contrairement à de nombreuses marques internationales, TECNO se concentre sur les utilisateurs des marchés émergents et combine de manière créative la technologie mondiale avec les besoins réels des consommateurs locaux, leur apportant une technologie de pointe avec une innovation localisée et des caractéristiques différenciées. Ce type d’innovation est dans notre ADN », ajoute Ha. En 2021, TECNO prévoit de faire un nouveau bond en avant dans l’espoir de stabiliser son ancrage sur des marchés plus émergents. « Pour accroître encore la popularité de notre marque, nous souhaitons jouer un rôle plus important sur le segment de marché moyen-haut de gamme. Nous y parviendrons en combinant activement des partenariats de niveau international pour créer notre image de marque globale, tout en utilisant également des activités de marque diverses et innovantes pour servir un nombre croissant de jeunes consommateurs ». Rejoindre l’espace des smartphones haut de gamme La mission de la marque TECNO est de devenir la marque technologique la plus admirée sur les marchés émergents mondiaux en faisant continuellement des percées dans l’innovation des produits. Avec le PHANTOM X, TECNO entend redéfinir la tendance des téléphones phares haut de gamme et la faire évoluer vers de nouvelles dimensions qui illustrent un design haut de gamme, une technologie d’appareil photo phare de l’industrie et une expérience client transparente ponctuée par un service différencié. « Nous sommes convaincus d’avoir trouvé la bonne stratégie en termes de nombreux aspects tels que le langage élégant du design, la technologie de l’appareil photo et l’expérience totale de l’utilisateur », déclare Ha. Mais le PHANTOM X n’est qu’un début. Alors que TECNO continue à jouer un rôle plus important dans le segment de marché moyen-haut de gamme, elle cultivera sa position sur le marché en apportant avec elle des appareils intelligents haut de gamme et une offre basée sur les services, et mènera le tout avec un esprit d’innovation orienté vers le client. « Le marché des smartphones moyen-haut de gamme est devenu plus mature aujourd’hui, et la demande du marché s’est rapidement étendue aux marchés émergents mondiaux. Nous sommes impatients de repousser la concurrence vers de nouvelles frontières afin de mettre plus rapidement la technologie et l’innovation phares à la disposition des consommateurs des marchés émergents mondiaux », ajoute Ha. TECNO joue un rôle crucial post-pandémie La pandémie de COVID-19 a entraîné des défis sans précédent tant pour l’industrie que pour la société, cependant, TECNO sait que chaque défi apporte une opportunité. « Au cours de la période, nous avons maintenu les lignes de communication avec nos partenaires mondiaux. Nous nous sommes tenus aux côtés de nos consommateurs pour les aider à surmonter les difficultés. Nous avons toujours été la marque qui repousse les limites », déclare Ha. TECNO redonne aux communautés. Ils ont mis en place des mesures de réponse rapide pour soutenir les communautés locales lors d’événements soudains comme la COVID19. « L’année dernière, nous avons déployé une série d’initiatives pour fournir des mesures de prévention, du matériel et un soutien éducatif et économique qui vise à aider les communautés locales à maintenir leur sécurité et leur bien-être pour la vie quotidienne ». TECNO s’est associée aux gouvernements de pays tels que le Nigeria, la Thaïlande, le Myanmar et l’Inde, pour fournir un soutien médical aux communautés locales. Avant la pandémie, elle s’est associée au HCR pour soutenir son projet mondial d’éducation, « Educate A Child », afin d’améliorer les conditions d’éducation des enfants réfugiés et de leur permettre d’obtenir plus de possibilités d’éducation. Mais plus que de prendre à cœur sa responsabilité sociale, TECNO cherche à savoir ce dont le client a besoin, et cette philosophie est au centre même de tout ce qu’ils font. « Nous sommes à l’avant-garde pour répondre à la demande négligée du marché en développant des appareils et des services technologiques intelligents au design élégant pour nos consommateurs à travers plus de 70 marchés émergents mondiaux. Nous voulons fournir aux consommateurs une gamme complète de produits et de services de haute qualité à des prix compétitifs, qu’il s’agisse de smartphones, de tablettes, de vêtements intelligents ou d’appareils AIoT », déclare Ha. Alors que TECNO se prépare à prendre le monde d’assaut, la marque reconnaît le rôle qu’elle joue dans la société. « Nous investissons davantage autour de la numérisation afin de générer un impact positif sur l’écosystème commercial, les consommateurs ainsi que le développement social. Par exemple, nous avons organisé le premier événement mondial de lancement de l’AR (https://bit.ly/2W450u2) pour la série CAMON 16 en 2020 ; nous avons assisté à la montée de la tendance sociale des vidéos courtes et lancé le tout premier documentaire portant sur la « montée du selfie » (https://bit.ly/3mhR0bv), appelant le public à utiliser les appareils de manière positive. Nous investissons également davantage dans le commerce électronique pour apporter une meilleure commodité aux consommateurs », conclut Ha. On peut clairement voir pourquoi TECNO a le vent en poupe. Il n’est donc pas surprenant qu’en 2020, elle ait dépassé ses concurrents en Afrique et ait été nommée parmi les dix « marques les plus admirées en Afrique », une reconnaissance qui lui a été accordée par ses pairs du secteur et les consommateurs. |
Affaire Malicka: Le journaliste Martin Camus Mimb écroué à la prison de New-Bell
En compagnie de son ami Wilfrid Eteki, le promoteur de Radio Sport Info a été placé vendredi soir, sous mandat de détention provisoire à la prison centrale de Douala.
Martin Camus Mimb va passer sa première nuit en prison. Le journaliste a été écroué à la prison centrale de New-Bell à Douala dans la soirée du 16 juillet 2021. Avec lui, son compagnon Wilfrid Eteki
Les deux hommes sont poursuivis dans le cadre d’une affaire de cyberpornographie. Ils sont soupçonnés d’avoir abusé de la jeune Malicka Bayemi et d’avoir ensuite divulgué sa nudité sur la toile. L’affaire avait choqué l’opinion; provoquant une indignation généralisée, y compris du gouvernement. Ces faits sont passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans.
Pour l’heure, Cameroon-Info.Net n’a pu obtenir des informations précises sur les charges qui pèsent sur les deux prévenus.
Notre rédaction est cependant capable de dire qu’après une garde à vue de 48 heures à la division régionale de la police judiciaire du Littoral à Bonanjo, ils ont été présentés vendredi à un juge du Tribunal de Première Instance de Douala. Lequel a décerné à leur encontre un mandat de détention provisoire de six mois.
Fred BIHINA
LES PROPRIÉTAIRES DES SITES DES PYLÔNES ACCUSENT ORANGE CAMEROUN DE FILOUTERIE
IHS, le bras séculier de la compagnie de téléphonie mobile en charge de la gestion des sites accueillant ses pylônes et antennes de relais, ne respecte pas ses engagements locatifs, sous le regard complaisant d’Orange Cameroun.
Le réseau Orange Cameroun va connaître de sévères perturbations dans les prochains jours.Cette fois, ce ne sera pas en raison de problèmes techniques comme ils ont pris l’habitude de justifier éhontément leur incompétence à offrir des services de qualité aux Camerounais depuis plus de 20 ans.
Cette fois, c’est parce-que nous avons la ferme intention, s’ils ne respectent pas leurs engagements locatifs, de démanteler leurs pylônes et antennes de relais que nous abritons qui dans nos champs, qui dans nos cours et même sur les toits de nos maisons au grand dam de notre santé et celle de nos familles, car il est maintenant scientifiquement avéré que les ondes magnétiques ont un impact sanitaire à court ou long terme sur les personnes.C’est l’expression d’un ras-le-bol face à la morgue de colons d’orange Cameroun et son partenaire.
En effet, IHS à qui Orange sous-traite l’installation de ses pylônes et antennes de relais sur certains sites, est passée maîtresse en filouterie de loyer.À certains d’entre nous ils doivent 6 mois de loyer, à d’autres un an, à d’autres encore plus de deux ans de loyer.Nous avons commencé en toute courtoisie par des lettres de relance, pour leur faire respecter leurs engagements contractuels.Face au mur de silence retentissant auquel nous nous sommes à moult reprises heurtés, nous leur avons servi, chacun en ce qui le concerne, des mises en demeure par voie d’huissier avec ampliation à Orange Cameroun.Mais ni IHS, ni orange Cameroun n’ont donné des suites favorables à nos démarches.

Face à ce que nous considérons comme un mépris et une volonté manifeste de nous spolier , alors qu’ils font chaque année des bénéfices se chiffrant en centaines de milliards, nous sommes résolus à utiliser la manière forte qui est l »ultime manière de leur faire entendre raison.
Il vous souvient qu’en 2017 , Camtel a été obligée, après plusieurs relances et mises en demeure, de suspendre la fourniture de la fibre optique à Orange Cameroun qui refusait de payer ses factures.C’est cette démarche musclée qui a obligé orange Cameroun à s’acquitter de ses dettes.S’ils sont partisans de la méthode forte, ils ne nous laissent pas le choix.Nous leur donnons un mois au-delà duquel nous allons de façon coordonnée, s’ils ne payent pas leurs loyers,procéder au démantèlement de leurs pylônes et antennes de relais sur les sites dont nous sommes propriétaires.
Le collectifs des propriétaires indignés
Ainsi va la République
Pour toute information confidentielle que vous souhaitez rendre publique.
Écrivez à l’adresse WhatsApp: 00 44 7404793575
BORIS BERTOLT
Coronavirus – Afrique : Neuf pays africains sur dix ne devraient pas être en mesure d’atteindre l’objectif de vaccination urgente contre la COVID-19
Avec 32 millions de doses, l’Afrique compte pour moins de 1 % des plus de 2,1 milliards de doses administrées dans le monde |
BRAZZAVILLE, Congo, 10 juin 2021/ — Alors que le nombre de cas de COVID-19 en Afrique est en augmentation pour la troisième semaine consécutive et que de moins en moins de vaccins sont disponibles, 47 des 54 pays d’Afrique – soit près de 90 % – ne devraient pas être en mesure d’atteindre l’objectif qui consiste à vacciner 10 % de leur population d’ici septembre, à moins que l’Afrique ne reçoive 225 millions de doses supplémentaires. Les nouveaux objectifs mondiaux ont été annoncés lors de l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême en matière de politique de la santé. Au rythme actuel, seuls sept pays africains sont en mesure de les atteindre. Alors que l’Afrique s’approche des 5 millions de cas de COVID-19, le nombre de nouvelles infections augmente d’une semaine sur l’autre, avec une hausse de 20 % lors de la semaine du 31 mai, soit plus de 88 00 nouveaux cas. La pandémie tend à la hausse dans 10 pays africains, dont quatre qui enregistrent un bond de plus de 30 % au cours des sept derniers jours, en comparaison avec la semaine précédente. Quelques 72 % de tous les nouveaux cas ont été enregistrés en Égypte, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie, et plus de la moitié de ces nouveaux cas ont été enregistrés dans neuf pays d’Afrique australe. « Alors que nous nous approchons des cinq millions de cas et qu’une troisième vague se profile, beaucoup des nôtres parmi les plus vulnérables restent dangereusement exposés à la COVID-19. Il a été montré que les vaccins permettent d’éviter des cas et d’empêcher les décès, c’est pourquoi les pays qui le peuvent doivent partager en urgence des vaccins contre la COVID-19. L’Afrique a désespérément besoin de ce partage de doses », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Avec 32 millions de doses, l’Afrique compte pour moins de 1 % des plus de 2,1 milliards de doses administrées dans le monde. Tout juste 2 % du 1,3 milliard d’habitants sur le continent ont reçu une dose et seuls 9,4 millions d’Africains sont entièrement vaccinés. Malgré de récentes promesses, seule la France a accru ses dons via le COVAX, avec 1 million de doses destinées à huit pays en juin. Néanmoins, l’annonce prévue par le président des États-Unis Joe Biden que les USA achèteront et donneront un demi milliard de vaccins Pfizer à 92 pays à faible revenu et à revenu intermédiaire/tranche inférieure ainsi qu’à l’Union africaine, est un pas en avant important. Ceci intervient alors que nous observons des pays comme la France effectuer des livraisons tangibles à travers le Mécanisme COVAX. « Le vent tourne. Nous voyons désormais des nations riches commencer à concrétiser leurs promesses », a déclaré Dr Moeti. Alors que disposer de plus de vaccins est vital, certains pays africains doivent intensifier les actions de déploiement rapide des vaccins qu’ils ont encore. Tandis que 14 pays africains ont utilisé entre 80 % et 100 % des doses qu’ils ont reçues à travers le Mécanisme COVAX, 20 pays ont utilisé moins de 50 % des doses reçues. Douze pays ont plus de 10 % de leurs doses de vaccins AstraZeneca risquant d’expirer d’ici la fin août. « Nous devons nous assurer que les vaccins que nous avons ne sont pas gaspillés, chaque dose étant précieuse », a déclaré Dr Moeti. « Les pays qui accusent un retard dans le déploiement doivent intensifier leurs efforts de vaccination. » Plusieurs pays africains, parmi lesquels la Côte d’Ivoire et le Niger, ont rencontré plus de succès en ajustant leurs stratégies de déploiement du vaccin. Lorsque cela est possible, l‘OMS recommande d’étendre les vaccinations au-delà des grandes villes jusque dans les zones rurales, en donnant la priorité aux vaccins dont la date d’expiration est proche, en s’attaquant aux difficultés logistiques et financières et en s’efforçant de stimuler la demande du public pour les vaccins. Les attitudes envers les vaccins et l’acceptation de la vaccination varient d’un pays et d’une communauté à l’autre. Selon le Collectif de communication des risques et d’engagement communautaire, une initiative conjointe de l’OMS, de l’UNICEF et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), la confiance en les vaccins en Afrique est comprise entre 38 % au Cameroun et 86 % en Guinée. En moyenne, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale présentent la plus faible confiance en les vaccins avec un taux d’environ 60 %. Pour combattre la désinformation sur les vaccins, l’OMS et ses partenaires ont lancé l’Alliance pour la riposte contre l’infodémie en Afrique (AIRA), qui s’appuie sur l’influence et les apports d’un réseau unique de 14 organisations qui mettent en commun leurs ressources pour lutter contre la désinformation. La vitrine de l’alliance, Viral Facts Afrique, a produit cette année plus de 150 vidéos et publications sur les réseaux sociaux pour contrer la désinformation. Ces vidéos et publications ont circulé sur près de 60 chaînes de réseaux sociaux partout dans la Région et ont généré plus de 100 millions de vues. Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par Mr Pierre N’Gou Dimba, Ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de Côte d’Ivoire ; ainsi que de Mme Luchen Foster, Directrice des partenariats de santé de Facebook. Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Phionah Atuhebwe, fonctionnaire technique pour l’introduction des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, chef de l’unité Partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, et Dr Gilson Paluku, fonctionnaire technique pour la vaccination systématique et de l’introduction des nouveaux vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Distribué par APO Group pour WHO Regional Office for Africa. |
Les qualifications de la Coupe du Monde de Rugby 2023 chargent en avant avec le Repechage de Rugby Africa Cup dès le 5 juin 2021
Le Repêchage de la Rugby Africa Cup marque le redémarrage du programme de compétitions de Rugby Africa et lance la qualification pour la Coupe du Monde de Rugby 2023.
LE CAP, Afrique du Sud, 3 juin 2021/ — Enfin, le moment est venu pour les éliminatoires africains de la Coupe du monde de rugby 2023 de commencer. Le repêchage de la Rugby Africa Cup est accueilli par la fédération de rugby du Burkina Faso dans la capitale Ouagadougou au Stade du 4 Août, du 5 au 13 juin 2021.
Le Repêchage de la Rugby Africa Cup marque le redémarrage du programme de compétitions de Rugby Africa et lance la qualification pour la Coupe du Monde de Rugby 2023. La compétition masculine à 15 phare de Rugby Africa étant passée de 4 équipes en 2016 à 14 équipes en 2021, la Rugby Africa Cup Repêchage sera le premier tour des éliminatoires de la RWC 2023 pour l’Afrique. Le vainqueur du tournoi rejoindra la 12e place de la poule D de la Rugby Africa Cup, qui se déroulera en Tunisie du 10 au 18 juillet 2021. La poule D comprend les équipes nationales du Zimbabwe et de la Tunisie. Ce deuxième tour de la Rugby Africa Cup se jouera dans quatre poules de trois équipes chacune en juillet dans quatre lieux différents, à savoir la Namibie, le Kenya, l’Ouganda et la Tunisie. Les 2 meilleures équipes de chaque poule passeront au troisième et dernier tour de la Rugby Africa Cup en 2022. Un tournoi à élimination directe à 8 équipes disputé avec des quarts de finale, des demi-finales et une grande finale permettra au vainqueur de se qualifier directement pour la RWC 2023 et au finaliste de participer à un tournoi mondial de repêchage.
Trois équipes devraient participer au tournoi de repêchage à la ronde de la RAC sur quatre jours de match, à savoir le Burkina Faso, le Burundi et le Cameroun. Cette participation à un tournoi qui fait partie du parcours de qualification pour la Coupe du monde de rugby constituera une première pour le Burkina Faso et le Burundi. Alors que ce tournoi marquera le retour du Cameroun dans une compétition internationale suite à sa réintégration en tant que fédération membre de Rugby Afrique.
Rugby Africa a présenté le calendrier suivant pour les rencontres du repêchage de la Rugby Africa Cup :
• 5 juin : Burundi vs Burkina Faso (Hommes)
• 9 juin : Burundi vs Cameroun (Hommes)
• 9 juin : Burkina Faso vs Cameroun (Femmes)
• 12 juin : Burkina Faso vs Cameroun (Femmes)
• 13 juin : Burkina Faso vs Cameroun (Hommes)
Dans le cadre de l’engagement de Rugby Africa à accroître les opportunités de compétition, de partenariat et d’engagement des fans avec le rugby féminin, le tournoi est aligné sur une série de matchs tests à travers l’Afrique qui évalue les équipes féminines à 15 et prépare l’avenir du rugby féminin.
Cela a été cimenté par le récent lancement de WXV, un modèle de compétition mondiale annuelle à trois niveaux – une plate-forme permettant aux équipes internationales féminines de participer à des compétitions plus cohérentes, compétitives et durables aux niveaux régional et mondial.
Préparée pour le début du tournoi, la présidente de la fédération de rugby du Burkina Faso, Rolande Boro, a déclaré que le moment était venu pour son pays de montrer son talent sur la scène du rugby africain.
« En tant que fédération, nous sommes extrêmement heureux d’être le pays hôte et de voir notre équipe nationale participer pour la première fois. Nous avons organisé avec diligence cet important tournoi et nous sommes plus que prêts à monter du beau rugby sur le terrain à nos fans. Nous avons placé la barre très haut pour répondre aux normes internationales sachant très bien que cela marquera officiellement le début des Éliminatoires Africains pour la Coupe du Monde de Rugby 2023 qui se tiendra en France.
Posant également ses crampons pour la première fois sur le terrain de repêchage de la Rugby Africa Cup, le président de la Fédération burundaise de rugby, Albert Habyarimana, a déclaré que le Burundi porterait haut son drapeau lors du tournoi #AfricaAsOne.
« C’est un tournoi ambitieux dans lequel nous nous dirigerons – un jeu compétitif mondial qui fera certainement grandir l’équipe nationale du Burundi et encouragera les fans à participer et à soutenir leur équipe locale. Nous visons à développer notre profil et notre base de fans et ce tournoi mettra certainement en lumière la fédération et les joueurs. »
De retour sur la scène internationale après une période d’absence, le président de la fédération camerounaise de rugby, Marc Essono a déclaré que c’était un honneur d’y participer.
« Nous sommes heureux que le Cameroun ait été réintégré dans la famille continentale de Rugby Afrique et nous saluons ce tournoi. Nous savons que notre pays a un grand potentiel et il est important que notre équipe nationale commence à s’établir à nouveau sur le terrain mondial. »
Les cinq matchs seront enregistrés et téléchargés sur le site Web de Rugby Africa et sur YouTube et Facebook.
Pour plus d’informations connectez-vous sur Compétitions – Rugby Afrique (https://bit.ly/3g13MWW)
Centre Universitaire J.Ndi Samba, Désormais dans cinq régions du Cameroun.
C’est le fruit d’un partenariat stratégique signé ce 4 juin 2021 à Yaoundé avec le Groupe CSP Éducation, un programme social du Conseil National de la jeunesse du Cameroun parrainé par le Réseau des parlementaires Espérance Jeunesse (REJE) de l’Assemblée Nationale du Cameroun.
Par Daniel NOKMIS
A l’horizon 2030, 159.229 jeunes de la sous-région Afrique Centrale, parmi lesquels 34.375 Camerounais, vont recevoir des formations qualifiantes dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d’Aide National et sous-régional à l’Orientation et la Professionnalisation des jeunes, dénommé PNAOP- Jeunes.
L’implémentation de ce programme de grande envergure requiert une expérience de haut vol dans le domaine de la formation professionnelle, mais aussi une logistique bien huilée, notamment en termes de ressources humaines et d’infrastructures appropriées et up-to-date.
Pour le Groupe CSP Éducation au cœur du PNAOP- jeunes, la seule institution ayant l’étoffe pour l’accompagner c’est le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba, partie intégrante du Groupe Ndi Samba formations fondé il y a 53 ans, avec à son actif la formation de plus de deux cent cinquante-mille jeunes du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale.
<<Le contrat de partenariat signé ce jour avec le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba est un impératif catégorique, fort de sa très longue expérience et de son arsenal logistique dont nous avons besoin pour implémenter nos projets>> a indiqué l’Honorable Guy Rostand TCHUATA, député junior et promoteur du Groupe CSP Éducation implanté à Yaoundé, Douala, Bafoussam, Ngaoundéré et Bertoua.
<< Le contrat de partenariat entre le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation n’est pas une fusion>> a précisé, pour dissiper toute équivoque, Raymond NDI SAMBA, le Président du Conseil d’Administration de la Fondation Joseph Ndi Samba pour l’Éducation, promotrice du centre universitaire.
C’est un regroupement académique professionnel circonscrit au programme national et sous-régional d’aide à l’orientation et la professionnalisation des jeunes , au sein duquel les deux entités offrent des filières, domaines et niveaux de formation qui ne se chevauchent pas.
Signature de la Convention de partenariat Photo de famille Interview des Promoteurs, le Pro-chancelier Raymond NDI SAMBA et l’Honorable Guy Rostand TCHUATA L’Hon Rostand TCHUATA, s’entretenant avec des apprennants dans les locaux du Centre Universitaire J. NDI SAMBA, campus de Douala-Beedi
<< il s’agit d’une mutualisation des ressources humaines et logistiques pour une profitabilité partagée et des conditions de formation optimales pour les jeunes>> a synthétisé Raymond NDI SAMBA.
Au delà des formations professionnalisantes dans une kyrielle de domaines en phase avec la demande actuelle du monde de l’emploi, Le contrat de partenariat entre le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation met un accent particulier sur les incubateurs d’entreprises.
En effet, le credo des deux entités c’est l’insertion socioprofessionnelle par l’auto-emploi.
À très court terme, le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation prévoient d’ouvrir des annexes à Sangmelima, Ebolowa, Buéa, Maroua, puis Bamenda, Garoua et dans la sous-région Afrique Centrale, le e-learning étant quant à lui, déjà effectif grace à la plate-forme ndisambaonline.com/moodle30.
Le maire de Douala met la SMID sur la touche et tente de lever 150 milliards de FCFA via la Beac
La Communauté urbaine de Douala (CUD), la super-mairie de la capitale économique du Cameroun, va tenter de lever une enveloppe de financements de 150 milliards de FCFA sur le compartiment des titres de créances négociables (TCN), mis en place par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), a annoncé le journal Ecomatin, citant le maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine (photo). « Nous nous sommes rapprochés de la banque centrale pour vérifier si la Communauté urbaine de Douala pouvait être éligible au marché, afin d’accélérer un certain nombre de travaux. La banque centrale nous a certifié et garanti que cette démarche est bel et bien possible et attendue », explique l’édile de la capitale économique camerounaise.
Instruments financiers permettant aux grandes entreprises, aux banques, aux trésors publics nationaux et leurs démembrements, puis aux investisseurs institutionnels (compagnies d’assurances, fonds de pension…) de se prêter de l’argent entre eux, les TCN, assortis d’intérêts, sont généralement émis sur un marché réglementé (BEAC) ou de gré à gré, pour une maturité déterminée. Depuis l’adoption de son cadre juridique par le comité de politique monétaire de la BEAC, en décembre 2014, ce compartiment du marché des titres publics de la Beac est plutôt atone. La CUD devrait donc être l’un des pionniers sur ce marché.
Au demeurant, en décidant de lever elle-même les financements pour ses projets d’investissements, la super-mairie de la capitale économique camerounaise met sur la touche la Société métropolitaine d’investissements de Douala (SMID), mise en place en 2018 par Fritz Ntone Ntone, le prédécesseur de Roger Mbassa Ndiné à la tête de la CUD. La SMID, qui avait pu lever 5,4 milliards de FCFA sur les 10 milliards sollicités pour constituer son capital social, ambitionnait, à terme, de mobiliser une enveloppe globale de 1400 milliards de FCFA pour la construction de certaines infrastructures dans la ville de Douala.

Mais, depuis le changement intervenu à la tête de la CUD en 2020, avec l’arrivée de Roger Mbassa Ndiné, une bataille pour le contrôle de cette société s’est déclenchée, le nouveau maire de la ville réclamant le poste de président du Conseil administration, encore détenu par son prédécesseur. Cette lutte de leadership, qui joue désormais les prolongations devant la justice, a débouché le 31 mars 2021 sur une résolution du Conseil de communauté qui constate la faillite de la SMID, et enjoint le maire de tout mettre en œuvre pour défendre les intérêts de la CUD, dont les engagements dans la SMID s’élèvent à environ 2,5 milliards de FCFA.
C’est dans ce contexte de bruits de vaisselles, rarement affectionné par les investisseurs, que la CUD se prépare à lever 150 milliards de FCFA sur le marché monétaire. Cette opération est sans rappeler celle effectuée en 2005 par Edouard Etondé Ekotto, lui aussi délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala à l’époque. À travers CUD finances, une filiale financière montée par la super-mairie de Douala, cette structure avait lancé sur le marché financier local un emprunt qui avait débouché sur des accusations de détournements de 5 milliards de FCFA, que la justice n’avait finalement pas pu établir au bout d’une longue procédure judiciaire.
Brice R. Mbodiam
Poulets congelés: importations non autorisées au Cameroun.
Le gouvernement camerounais a-t-il autorisé l’importation des poulets congelés au mois de mars 2021 ? Cette question se pose dans un contexte où le ministre en charge de l’élevage (Minepia), Dr Taïga, a autorisé, le 22 mars dernier, l’importation « de produits aviaires ». Dans ce sens, il a adressé une lettre d’accord à l’ambassadeur du Brésil au Cameroun.
Au sein de l’opinion, certains estiment que cette autorisation du membre du gouvernement donne quitus aux éleveurs d’importer massivement du poulet congelé suspendu au Cameroun en 2006. Ce qui est une interprétation erronée du document.
« Dans le cadre du développement de la filière avicole camerounaise et de la diversification des fournisseurs d’intrants, j’ai l’honneur d’accepter l’importation de produits et sous-produits aviaires du Brésil, dans le respect des exigences sanitaires et zoosanitaires du Cameroun et du Brésil, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) », écrit le Minepia.
Les services de la communication du Minepia expliquent que cet extrait de la lettre ministérielle ne doit pas prêter à confusion. Il ne s’agit pas d’une autorisation d’importer du poulet congelé. « Le Cameroun importe les intrants pour développer son élevage. La lettre du ministre marque l’accord du gouvernement pour importer par exemple des œufs à couver, des poussins d’un jour et des aliments pour la filière avicole », explique une source autorisée dans ce ministère.
Le président de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), François Djonou, va dans le même sens : « Les termes produits aviaires ou “avian products” ne signifient pas que les poulets seront importés. Et puis, si vous regardez très bien cette lettre, vous verrez qu’on a même parlé de “by-products” ou sous-produits aviaires. Parlant des sous-produits aviaires, on peut importer par exemple de la farine de viande de poulet, qui est une bonne source de protéine pour les poulets. Tout comme on peut importer la farine de plume ou la farine de sang. Cette lettre nous autorise à nous approvisionner en plusieurs types de produits depuis le Brésil. Je ne sais pas pourquoi certains pensent que cette lettre autorise le retour des poulets congelés ».
Pour comprendre cette polémique autour de la lettre du Dr Taïga, il faut noter que cette lettre apparaît sur les réseaux sociaux quelque temps après le décès du défenseur de la souveraineté alimentaire du Cameroun, Bernard Njonga. Il est décédé dans la nuit du 21 au 22 février 2021, à l’âge de 66 ans.
M. Njonga, aux yeux de l’opinion, est l’homme grâce à qui le Cameroun a stoppé l’importation du poulet congelé pour privilégier la consommation du poulet élevé localement. La lettre du Minepia est alors apparue à certains comme le retour à l’importation du poulet congelé, car celui qui, de par son activisme, combattait cette pratique n’est plus. Ce qui n’est pas vrai. Du moins pas pour l’instant. Car, la lettre du Dr Taïga est une autorisation d’importation d’intrants et non du poulet congelé
Sylvain Andzongo
Corridor Douala-Bangui : la Minusca s’engage à sécuriser trois départs de convois marchands par semaine
Dans une note d’information publiée le 14 avril, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) s’engage à sécuriser davantage le corridor Douala (Cameroun)-Bangui (Centrafrique).
« Dans le but de continuer à ravitailler la capitale centrafricaine depuis le port de Douala au Cameroun, la Force [multinationale] a établi le long de cet axe des points de contrôle lui permettant d’effectuer en toute sécurité des escortes de convoi dans les deux sens. Pour une meilleure reprise des activités économiques, elle entreprend d’effectuer jusqu’à trois départs par semaine de convois marchands sur cet axe », apprend-on du communiqué.
La sécurisation du corridor du corridor Douala-Bangui fait partie des doléances des quelque 5000 camionneurs en activité sur cet axe. Ce dernier a été fermé pendant près de trois mois pour cause d’insécurité entretenue par des bandes armées en RCA. Conséquence : depuis le déclenchement des troubles en République centrafricaine, à la veille de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, plus de 1000 camionneurs transportant des marchandises destinées à approvisionner la capitale centrafricaine étaient stationnés le long dudit corridor, où transitent des marchandises pour environ 55 milliards FCFA chaque année, selon la Douane camerounaise. Finalement, le 5 mars dernier, le corridor a été rouvert.
L’OMS lance un appel à un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19 afin d’en élargir la portée en Afrique
Les vaccins ne sont pas encore arrivés dans 10 pays africains
BRAZZAVILLE, Congo, 25 mars 2021/ — L’Afrique a besoin d’urgence de doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19, car le rythme des approvisionnements commence à ralentir et les premiers lots reçus sont quasiment épuisés dans certains pays. À ce jour, 7,7 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 ont été administrées sur le continent, principalement à des groupes de population à haut risque.
Quarante-quatre pays africains ont reçu des vaccins grâce au Mécanisme COVAX ou dans le cadre de dons et d’accords bilatéraux, et 32 de ces pays ont commencé leurs campagnes de vaccinations. Le Mécanisme COVAX a fourni près de 16 millions de doses à 28 pays depuis le début des livraisons sur le continent, le 24 février dernier. Les pays ont réalisé d’importants progrès en atteignant les groupes à haut risque ciblés lors de la phase initiale du déploiement, notamment le personnel de santé, les personnes âgées et les personnes souffrant de pathologies telles que le diabète, qui les rendent particulièrement vulnérables. Le Ghana a administré plus de 470 000 doses de vaccin anti-COVID-19 et le Rwanda 345 000 doses. En Angola, les travailleurs de la santé représentent plus de la moitié des personnes vaccinées.
Même si les livraisons par le canal du COVAX ont permis à de nombreux pays africains de lancer les activités de vaccination, une proportion essentielle de la population ciblée dans la phase initiale de la campagne de vaccination risque de ne pas être vaccinée avant plusieurs mois à cause de difficultés dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Les vaccins ne sont pas encore arrivés dans 10 pays africains.
« Un ralentissement de l’approvisionnement en vaccins pourrait prolonger le douloureux voyage vers la fin de cette pandémie pour des millions de personnes en Afrique », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Au moment où certains pays à revenu élevé cherchent à vacciner l’ensemble de leur population, beaucoup de pays en Afrique peinent même à couvrir suffisamment leurs groupes à haut risque. L’acquisition de vaccins contre la COVID-19 ne doit pas devenir une compétition. Un accès équitable sera avantageux pour nous tous et pas uniquement pour certains d’entre nous. ».

La majorité des pays africains participent activement au Mécanisme COVAX. Cette plateforme – dirigée conjointement par la Coalition pour les innovations dans la préparation aux épidémies (CEPI), Gavi l’Alliance du vaccin et l’OMS, en partenariat avec l’UNICEF – vise à fournir suffisamment de doses de vaccin pour immuniser au moins 20 % de la population africaine contre la COVID-19 en 2021.
Cependant, la demande en vaccins contre la COVID-19 exerce une très forte pression sur le système mondial de production, dont la capacité annuelle est de trois à cinq milliards de doses de vaccin. Or, jusqu’à 14 milliards de vaccins contre la COVID-19 pourraient s’avérer nécessaires dans le monde entier. En vue de soutenir les fabricants, l’OMS lance un appel à une plus grande collaboration mondiale sur les questions liées à la chaîne d’approvisionnement, afin que les fabricants ayant un approvisionnement excédentaire puissent être mis en relation avec des entreprises dotées d’une capacité de remplissage et de finition.
Le Mécanisme COVAX étudie des moyens non seulement d’amener les pays à revenu élevé qui ont des stocks excédentaires à partager des doses, mais également d’encourager ces pays à libérer les doses de vaccin ainsi partagées avant même qu’ils n’aient fini de vacciner leurs propres populations. Il est certes encourageant de constater que les pays à revenu élevé ont promis de le faire, mais des mesures concrètes s’avèrent nécessaires pour donner effet à ces engagements.
L’OMS appelle à davantage d’efforts pour assurer une distribution équitable des vaccins, notamment pour renforcer la production locale en Afrique afin de répondre à la demande, ainsi que pour favoriser le transfert de technologie et réduire les obstacles à la propriété intellectuelle. L’Organisation encourage aussi une collaboration avec le secteur privé qui permettrait de sécuriser et de livrer des doses de vaccin. On peut citer à titre d’exemple une initiative de la société sud-africaine de télécommunications MTN qui a livré 723 000 doses de vaccin contre la COVID-19 à neuf pays africains.
La tendance à la baisse de la trajectoire de la pandémie observée en Afrique depuis début janvier s’est ralentie pour atteindre un plateau au cours des cinq dernières semaines. Alors que la majorité des pays du continent ont vu leur courbe épidémiologique s’aplatir, onze pays, dont le Bénin, le Botswana, le Cameroun, Djibouti, l’Éthiopie et le Kenya, ont enregistré une tendance à la hausse de l’infection ces dernières semaines. L’augmentation du nombre de cas est probablement liée à des évènements propices à une importance propagation du virus tels que des rassemblements de masse, de même qu’à un relâchement dans le respect des mesures barrières par la population.
Au cours des quatre dernières semaines, le nombre de décès en Afrique a certes baissé de 45 % par rapport aux quatre semaines précédentes, mais le taux de létalité cumulé sur le continent est de 2,7 % et reste supérieur au taux de létalité mondial cumulé de 2,2 %.
Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a tenu aujourd’hui une conférence de presse, organisée par APO Group, au cours de laquelle Dr Richard Mihigo, coordinateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional, a dressé le tableau du déploiement des vaccins en Afrique. Il était accompagné du Dr Sabin Nsanzimana, directeur général du Centre biomédical du Rwanda, du professeur Anthony Costello, professeur en Santé mondiale et développement durable à l’Université Collège de Londres, et du Dr Georges Ki-Zerbo, représentant de l’OMS en Guinée.
SOURCE
WHO Regional Office for Africa
Désinformation sur le Covid-19 : Paul ATANGA NJI en croisade contre les « bonbon » pasteurs.
Dans une missive, Le ministre de l’administration territoriale a prescrit ce 24 Mars, aux gouverneurs des dix régions du Cameroun, la fermeture sans autre forme de procès des églises dites de réveil où l’on professe des thèses à la lisière du négationnisme, sur cette pandémie hautement meurtrière.
Par Daniel NOKMIS
Deux millions sept cent quarante-cinq mille sept cent deux (2.745.702), c’est le nombre de morts déjà causés à travers le monde par le SARS-COV-2 (Covid-19), selon le comptage du 25 Mars de l’université JOHNS HOPKINS aux Etats-Unis.
Pour mettre ce chiffre en perspective, le Covid-19 a décimé, en un peu plus d’un an, l’équivalent du dixième de la population du Cameroun.
Mais, ces statistiques macabres ne semblent par doucher la désinvolture de moult gens, parmi lesquels les pasteurs de certaines églises dites de réveil, mis à l’index par le ministre de l’administration territoriale (MINAT) dans une lettre du 24 mars adressée aux gouverneurs des dix régions.
Sans aucune circonlocution, Paul ATANGA NJI y égrène le chapelet «des dérives » constatées dans ces confessions religieuses qu’il n’a pas citées nommément. « Certains pasteurs interdisent à leurs fidèles le port du masque, d’autres rejettent le protocole de traitement validé par le gouvernement » a-t-il asséné d’entrée de propos.

Et de poursuivre qu’une brochette de ces hommes de foi, « dans une forme de charlatanisme » professe que le Covid-19 est un canular et que si par extraordinaire il existait, « il leur suffirait d’une prière pour s’en prémunir ».
Les plus illuminés clameraient avec morgue, qu’il suffit d’un peu d’eau bénite pour guérir leurs ouailles frappés par la pandémie.
Résultat des courses, «l’année dernière, plusieurs enfants fréquentant les églises en cause n’ont pas pu présenter les examens officiels, au motif fallacieux que leurs pasteurs leur ont interdit de porter le masque, pourtant exigé pour accéder aux salles d’examen » a indiqué le MINAT.
La conséquence la plus irréversible « est le décès à leurs domiciles de nombreux patients, parce qu’en toute naïveté ils font confiance aux prêches irresponsables de leurs pasteurs qui sont généralement de moralité douteuses » a renchéri Paul ATANGA NJI.
Le ministre de l’administration territoriale a donc décidé de siffler la fin de cette récréation mortifère en prescrivant aux gouverneurs des dix régions, la fermeture systématique des églises dont les pasteurs tiennent des discours aux antipodes des mesures anti Covid-19 mises en branle par le gouvernement.
Mieux encore, « les pasteurs devront en outre être interpellés pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes » a-t-il conclu.
Pour information, toutes ces églises dans le collimateur du ministre de l’administration territoriale « n’ont en réalité aucune existence légale au Cameroun » comme il l’a précisé au préambule de cette missive.
Pourquoi ne pas faire œuvre de proactivité en les interdisant purement et simplement, afin qu’elles cessent d’inoculer insidieusement leur poison au sujet du Covid-19 ???
COMMUNIQUE DE PRESSE: Le Congrès de la FIFA désignera les pays hôtes des prochaines éditions de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™
Le Conseil approuve les états financiers 2020 et le budget 2022, publiés sur FIFA.com
ZURICH, Suisse, 20 mars 2021/ — Le Conseil confère au Congrès le choix des pays hôtes de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™; le Conseil approuve les états financiers 2020 et le budget 2022, publiés sur FIFA.com

Réuni aujourd’hui par visioconférence, le Conseil de la FIFA a conféré au Congrès de la FIFA la décision relative à l’attribution des droits d’organisation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™.
Cette décision revenait jusqu’à présent aux membres du Conseil, comme ce fut le cas en juin 2020 au moment de désigner l’Australie et la Nouvelle-Zélande hôtes de l’édition 2023. C’est là une étape importante pour la FIFA, qui aspire à ce que le football féminin prenne une nouvelle dimension, sa compétition phare suivant à présent les mêmes règles d’attribution que son homologue masculine.
Ce changement sera soumis à l’approbation du 71e Congrès de la FIFA qui se tiendra le 21 mai prochain, pour la deuxième fois sous forme virtuelle.
Calendrier international des matches et mise à disposition des joueurs et joueuses

Le Conseil de la FIFA s’est vu présenté un rapport sur la situation du football international dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Le Bureau du Conseil a ainsi étendu jusqu’en avril 2021 les amendements temporaires au Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs en ce qui concerne la mise à disposition des joueurs en équipe nationale, et la FIFA, les confédérations ainsi que les associations membres continuent de dialoguer avec les autorités nationales au sujet des exemptions aux règles de quarantaine à l’encontre des joueurs.
Le Conseil reconnaît que la santé des joueurs passe avant tout et que les discussions concernant leur mise à disposition doivent être menées avec cet élément fondamental en toile de fond, et ce notamment au vu de l’évolution de la crise sanitaire au niveau international.
États financiers 2020 et budget 2022
Le Conseil a également approuvé le rapport annuel de la FIFA, qui comprend les états financiers 2020 et le budget 2022.
Ce rapport annuel se concentre sur le rôle joué par l’instance dirigeante du football mondial dans la lutte contre le Covid-19, principalement via le plan d’aide de la FIFA contre le Covid-19, une initiative sans précédent qui a mis USD 1,5 milliard à disposition des 211 associations membres et des confédérations pour les aider à traverser cette difficile période d’incertitude financière.
Le rapport annuel 2020 est disponible sur FIFA.com.
Coupe arabe de la FIFA 2021™
Enfin, le Conseil a également approuvé le Règlement de la Coupe arabe de la FIFA 2021, confirmant le calendrier des matches et la procédure de tirage au sort. La compétition se jouera du 1er au 18 décembre prochains au Qatar.
SOURCE
Fédération Internationale de Football Association (FIFA)
Lutte contre le Covid-19: INDIKBIAKAT MIKIM au chevet des populations d’Indikdengue, Iboti et Yingui.
L’association, présidée par Maria VOGT, née KUHIANG et composée essentiellement des enfants BIAKAT de la diaspora, a récemment remis de substantiels dons pour barrer la voie à la pandémie dans ces trois villages administrativement accolés à l’Arrondissement de Yingui, Département du Nkam.
Par Daniel NOKMIS
La plénipotentiaire d’INDIKBIAKAT MIKIM dans cette opération de solidarité et de citoyenneté était Ruth IBENJ, par ailleurs directrice de l’école primaire et maternelle CEBEC –Béthel de Douala.
Car, du fait de la fermeture des frontières édictée par la quasi-majorité des pays pour brider la transhumance du Covid-19, les membres de cette association disséminés à travers l’Europe et les États-Unis, n’ont pu faire le déplacement du Cameroun.
Mais, la mission a été accomplie de main de maîtresse, que dis-je, avec le doigté légendaire de celle que les Banens appellent affectueusement Madame la Directrice.
Première halte de la mission qui a duré deux jours et nécessitée plus de quatre cent kilomètres de crapahutage à travers des routes fangeuses : le village Indikdengue.
Aux habitants de ce hameau très enclavé situé à plus de 20 kilomètres de Yingui, INDIKBIAKAT MIKIM a remis une importante quantité de masques anti Covid-19, mais aussi plusieurs seaux et cartons de savon pour leur permettre de s’adonner régulièrement au lavage des mains, une des mesures-barrières préconisées par les autorités sanitaires.
En prime, les Indikdenguois ont reçu des sacs de riz et de sel, ainsi que plusieurs bidons d’huile alimentaire. «Ces modestes denrées alimentaires vous permettront, nous l’espérons, d’améliorer votre quotidien et de traverser sans trop de difficultés, cette conjoncture pleine d’incertitudes » a déclaré Ruth IBENJ, très acclamée en guise de reconnaissance.

Le cap a ensuite été mis sur Iboti, regroupement de plusieurs villages situé à près de trente kilomètres de Yingui.
La délégation de l’association, très attendue, a été reçue avec la chaleur jamais démentie des populations de cette contrée, dans la stricte observance de la distanciation physique.
« C’était la condition impérative, comme dans le précédent village et plus tard à Yingui, de notre venue ici. Nous ne pouvons venir faire une chose et son contraire, mais nous ne voulons surtout pas nous mettre en marge des restrictions gouvernementales » a indiqué l’envoyée spéciale d’INDIKBIAKAT MIKIM de la Diaspora.
Le package de dons remis à Iboti était similaire à celui d’Indikdengue, mais en triple ou en quadruple car ce regroupement concentre un nombre d’habitants plus important.
Après Iboti, l’association des enfants BIAKAT de la Diaspora s’est rendue à Yingui, très précisément au Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de ce village-arrondissement du Département du Nkam, avec tout un arsenal anti Covid-19 :
Deux seaux à robinet de cinquante litres ; deux seaux de recueillement d’eau ; quarante-cinq bouteilles d’eau de javel de huit cent millilitres ; deux cartons de ménage ; quarante litres de savon liquide ; seize litres de gel désinfectant et plusieurs masques chirurgicaux.
« Nous remercions INDIBIAKAT MIKIM pour ce geste et promettons de faire très bon usage de ces dons qui arrivent à point nommé » a assuré le médecin chef de cette formation hospitalière.
Pour rappel, l’association INDIKBIAKAT MIKIM dont le siège est en Allemagne, est sortie des fonts baptismaux en septembre 2019.
Elle a pour objectifs, entre autres, de recenser et de rassembler tous les enfants BIAKAT de la diaspora, d’œuvrer au bien-être socio-économique et culturel de ce canton, de promouvoir l’esprit d’unité mise à mal par la guéguerre entre chefs notamment à Yingui, de soutenir la jeunesse INDIBIAKAT du Cameroun à travers des emplois et des bourses d’études, de créer des investissements pérennes pour développer le Canton et ainsi favoriser le retour aux sources des enfants BIAKAT, qui souffrent d’apatridie depuis les années 1960.
Cette feuille de route très ambitieuse, a d’ailleurs été le fil d’Ariane de la première assemblée générale d’INDIKBIAKAT MIKIM tenue le 14 février dernier, en visioconférence.
NDI SAMBA POLYTECH-Douala, Invitée spéciale du Salon Africain de l’Éducation
Ce sera du 28 Mars au 03 Avril prochain, au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé.
Par Daniel NOKMIS
‘’C’est au regard de votre envergure et de la qualité de vos formations, que nous vous proposons exceptionnellement un stand sur le site de l’événement’’.
Par ces propos, la Jeunesse Unie et Solidaire d’Afrique (JUSA), organisatrice du Salon Africain de l’Éducation (SAED), justifie dans une correspondance du 03 Mars dernier, l’invitation spéciale de NDI SAMBA POLYTECH Douala à cette grand-messe de l’éducation africaine.
En moins d’une année d’existence, l’Annexe 100% polytechnique de la plus ancienne université privée laïque du Cameroun, est devenue le ‘’MUST’’ de tous les rendez-vous majeurs réunissant les locomotives de l’enseignement supérieur public et privé, autour des problématiques sur l’innovation et de l’entrepreneuriat des jeunes.
Après son passage, désormais inscrit dans l’airain de l’histoire, à la Semaine de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat organisée au mois de février dernier par l’École Nationale Supérieure polytechnique de Douala, NDI SAMBA POLYTECH Douala est attendue à Kribi les 26 et 27 Mars courant, à la faveur du HACKATHON organisé par le Port Autonome de la cité balnéaire du Sud du Cameroun, avant de poser ses valises du 28 Mars au 03 Avril prochain au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, dans le cadre du Salon Africain de l’Éducation.
Organisé sous le thème « Entrepreneuriat jeune, paix et intégrité », le SAED a pour but de promouvoir une éducation de qualité, ciblée et efficace pour la jeunesse, mais surtout axée sur les besoins de la société.
Par ailleurs, il vise la promotion de la culture entrepreneuriale et l’insertion socio-professionnelle et économique des jeunes.
Selon ses promoteurs ,le SAED connaîtra la participation d’une dizaine de pays, d’une pléiade d’institutions publics et privés , ainsi qu’un nombre important d’établissements scolaires, d’universités publiques et d’instituts privés d’enseignement supérieur. « Les privilégiés de l’enseignement supérieur seront présentés comme la référence dans leur catégorie devant les ministères, ambassades, institutions, entreprises et partenaires au développement », assure Brice TCHAKOUNTE, le président de la Jeunesse Unie et Solidaire d’Afrique.
Ce salon est surtout une vitrine qui permettra, notamment à NDI SAMBA POLYTECH Douala, de faire connaître d’avantage son offre avant-gardiste unique dans la sous-région Afrique Centrale et d’atteindre directement son cœur de cible que sont les étudiants en devenir et leurs parents, en quête d’une formation de qualité en parfaite adéquation avec la demande du marché de l’emploi contemporain. « C’est une grande opportunité pour mobiliser directement les apprenants, qui viendront découvrir les meilleurs offres qualité/prix pour leurs formations » dixit Brice TCHAKOUNTE, déjà cité supra.
Et sur le circuit du rapport qualité/prix, NDI SAMBA POLYTECH Douala, affiliée à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de la ville éponyme et situé à Beedi en face de l’église EEC, est en pole position.
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