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Education de la jeune fille : 75 bourses scolaires d’une durée de trois ans pour des enfants du Haut-Nyong
Dans le cadre de la première phase du micro-projet parlementaire baptisé « Appui à la scolarisation de la jeune fille dans le département du Haut Nyong », dans la région de l’Est, Berthe Nanga Mefant (photo), députée à l’Assemblée nationale, va accompagner 75 jeunes filles au cours des 3 prochaines années.
« Pour cette première cuvée, nous avons retenu d’abord 70 jeunes filles à raison de 5 par arrondissement pour le système francophone ayant obtenu le BEPC et le CAP et 5 filles pour le sous-système anglophone pour le compte de l’examen du GCE Ordinary Level. Ce qui fait un total de 75 filles retenues », explique l’élue.
Les critères ayant prévalu pour la sélection des lauréates sont l’âge et les résultats officiels du BEPC, du CAP et du GCE Ordinary Level mis disposition par les services déconcentrés du ministère des Enseignements secondaires du Haut- Nyong.
Déperdition scolaire
Pour l’accompagnement des lauréates au cours de l’année scolaire 2021-2022, la députée a offert des manuels scolaires, les frais de scolarité des 75 filles dans leurs établissements scolaires respectifs, 2 cartons de cache-nez et 200 flacons de gel hydro-alcoolique. Le don d’une valeur de 7 millions de FCFA a été remis le 15 septembre à Abong-Mbang, chef-lieu du département.
« Je suis consciente que ce projet n’est qu’un début de solution en ce qui concerne la problématique des déperditions scolaires chez les jeunes filles dans notre département. Je sais également qu’il nous reste beaucoup à faire », a-t-elle indiqué. En effet, la région de l’Est fait partie des zones dites d’éducation prioritaire où les déficits éducatifs sont encore importants.
Exigences
Pour bénéficier de cet appui jusqu’en classe de terminale, les lauréates devront satisfaire certaines exigences. En plus du passage en classe supérieure avec une moyenne annuelle de 12 sur 20, il leur faudra éviter les grossesses et le mariage pendant la scolarisation et surtout pas de mariage.
Dans ce qu’elle appelle « Contrat social », l’élue s’engage à apporter un appui à la scolarisation de la jeune fille de la classe de seconde jusqu’en classe de terminale. Il revient à leurs parents d’assumer les charges liées à l’hébergement et à la nutrition de leurs enfants.
Elle exhorte les parents à soutenir les filles dans ce challenge tout en respectant leur part du ‘’Contrat social’’. « Vous qui m’aviez soutenu politiquement, soutenez-moi aussi dans la réalisation de cet important projet qui pourrait améliorer les conditions de vie de nos filles et dans nos familles », insiste la députée.
Aux jeunes filles, Berthe Nanga Mefant rappelle que « la beauté physique d’une femme est éphémère et perd de la valeur avec l’âge ! Par contre, les connaissances que vous allez acquérir à l’école sont pérennes et ne se dégradent pas avec l’âge ».
D.M.
L’honorable Gaston Komba présent au Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA, à Yaoundé.




En sa qualité d’ambassadeur de bonne volonté de l’opération « Vacances Utiles 2021 », le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale a présidé ce 18 Août la cérémonie de remise des attestations de fin de formation à près de 400 jeunes, formés concomitamment par la plus ancienne université privée laïque du Cameroun et le groupe CSP Éducation, à l’effet d’implémenter le PSAOP-Jeunes.
Par Daniel NOKMIS
Après Douala le 6 Août dernier, où 423 jeunes, formés à l’annexe polytechnique du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA et à l’antenne CSP Éducation ont reçu des attestations de fin de formation, le même exercice s’est déroulé ce 18 Août à Yaoundé.
Et C’est la salle d’apparat du Centre universitaire Joseph NDI SAMBA, qui a servi de cadre à cette cérémonie riche en sons et couleurs.
Comme Ulysse qui avait fait un bon voyage, les 400 récipiendaires étaient heureux de recevoir leurs parchemins après deux mois de formation professionnelle quasi chirurgicale.
À l’instar de celle de Douala, la cuvée de Yaoundé a été formée dans une palette de filières en parfaite adéquation avec la demande actuelle du monde de l’emploi, en l’occurrence, l’installation de panneaux solaires et de matériels de vidéosurveillance, la maintenance informatique, le montage audiovisuel, la comptabilité de gestion informatisée, l’entrepreneuriat agricole, et tuttti quanti.
Récipiendaires assis dans la salle d’apparat du Centre Universitaire Excécution de l’Hymne National Remise de parchemin à un récipiendaire Monsieur le Représentant du Promoteur du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA
<< Vous avez compris la nécessité, au delà d’avoir un diplôme académique, d’avoir une formation pratique. C’est un complément qui peut vous aider non seulement à entrer dans le monde professionnel, mais être vous-mêmes votre propre employeur>> a dit l’honorable Gaston Komba, s’adressant aux lauréats.
Puis s’adressant aux plénipotentiaires du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA et du Groupe CSP Éducation, deux entités qui ont su, avec maestria, mettre en musique l’opération « Vacances Utiles 2021 », le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale les a félicité pour ce véritable vivier du vivre-ensemble. <<En leur enseignant des choses utiles dans leur vie pratique, ils apprennent des choses utiles pour la société, utiles pour le pays et, cerise sur le gâteau, ils apprennent le vivre-ensemble. Ils apprennent surtout, en vivant ensemble, à réaliser ce que le Président Paul BIYA appelle de tous ses vœux : l’intégration nationale>>.
L’on pourrait renchérir en disant intégration sous-régional, car parmi ces lauréats se trouvait une trentaine de ressortissants du Tchad.
Et c’est précisément le substrat du PSAOP-JEUNES, le Programme Sous-régional d’Aide à l’Orientation et à la Professionnalisation des Jeunes en zone CEMAC, dont le CNJC Social program, initiateur « des Vacances Utiles 2021 » est le bras séculier au Cameroun.
Remise d’attestations à Douala par le Pro-chancelier du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA
Après Yaoundé, le train de la remise des attestations de fin de formation se rendra à Bertoua, Ngaoundére et Bafoussam, où le Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA a désormais ses tentacules.
LES PROPRIÉTAIRES DES SITES DES PYLÔNES ACCUSENT ORANGE CAMEROUN DE FILOUTERIE
IHS, le bras séculier de la compagnie de téléphonie mobile en charge de la gestion des sites accueillant ses pylônes et antennes de relais, ne respecte pas ses engagements locatifs, sous le regard complaisant d’Orange Cameroun.
Le réseau Orange Cameroun va connaître de sévères perturbations dans les prochains jours.Cette fois, ce ne sera pas en raison de problèmes techniques comme ils ont pris l’habitude de justifier éhontément leur incompétence à offrir des services de qualité aux Camerounais depuis plus de 20 ans.
Cette fois, c’est parce-que nous avons la ferme intention, s’ils ne respectent pas leurs engagements locatifs, de démanteler leurs pylônes et antennes de relais que nous abritons qui dans nos champs, qui dans nos cours et même sur les toits de nos maisons au grand dam de notre santé et celle de nos familles, car il est maintenant scientifiquement avéré que les ondes magnétiques ont un impact sanitaire à court ou long terme sur les personnes.C’est l’expression d’un ras-le-bol face à la morgue de colons d’orange Cameroun et son partenaire.
En effet, IHS à qui Orange sous-traite l’installation de ses pylônes et antennes de relais sur certains sites, est passée maîtresse en filouterie de loyer.À certains d’entre nous ils doivent 6 mois de loyer, à d’autres un an, à d’autres encore plus de deux ans de loyer.Nous avons commencé en toute courtoisie par des lettres de relance, pour leur faire respecter leurs engagements contractuels.Face au mur de silence retentissant auquel nous nous sommes à moult reprises heurtés, nous leur avons servi, chacun en ce qui le concerne, des mises en demeure par voie d’huissier avec ampliation à Orange Cameroun.Mais ni IHS, ni orange Cameroun n’ont donné des suites favorables à nos démarches.

Face à ce que nous considérons comme un mépris et une volonté manifeste de nous spolier , alors qu’ils font chaque année des bénéfices se chiffrant en centaines de milliards, nous sommes résolus à utiliser la manière forte qui est l »ultime manière de leur faire entendre raison.
Il vous souvient qu’en 2017 , Camtel a été obligée, après plusieurs relances et mises en demeure, de suspendre la fourniture de la fibre optique à Orange Cameroun qui refusait de payer ses factures.C’est cette démarche musclée qui a obligé orange Cameroun à s’acquitter de ses dettes.S’ils sont partisans de la méthode forte, ils ne nous laissent pas le choix.Nous leur donnons un mois au-delà duquel nous allons de façon coordonnée, s’ils ne payent pas leurs loyers,procéder au démantèlement de leurs pylônes et antennes de relais sur les sites dont nous sommes propriétaires.
Le collectifs des propriétaires indignés
Ainsi va la République
Pour toute information confidentielle que vous souhaitez rendre publique.
Écrivez à l’adresse WhatsApp: 00 44 7404793575
BORIS BERTOLT
Cyclisme : Kamzong Abossolo vainqueur du Tour du Cameroun 2021
Sa victoire était pour le moins attendue. Clovis Kamzong Abossolo a logiquement remporté le Tour cycliste international du Cameroun, ce dimanche 6 juin. Détenteur du maillot jaune au soir de la sixième étape, entre Douala et Kribi, jeudi dernier, le coureur de SNH Vélo Club a maintenu l’écart (12 secondes) avec son poursuivant, le Bulgare Andreev Yordan, jusqu’au sacre final.
«C’est une victoire méritée, s’est-il réjoui à l’arrivée de la dernière étape. Il y a longtemps que j’espérais remporter à nouveau cette course. Je suis un compétiteur satisfait. Je suis heureux d’avoir gagné, mais surtout de mettre de la joie dans les cœurs des Camerounais.»

Après l’édition de 2015, le Lion de la petite reine confirme, avec cette deuxième victoire, son statut de phénomène du cyclisme au Cameroun. Mais en 2015, celui qu’on appelle El pistolero avait porté le maillot jaune de la deuxième à la dernière étape. Cette année, la stratégie était différente.
Paul Daumont remporte l’étape
Il explique : «Notre stratégie n’a jamais consisté à remporter une étape en particulier. Il était question de rester proches des leaders et attendre le bon moment pour attaquer. C’est que j’ai fait lors de la sixième étape. Une fois le maillot jaune sur mes épaules, je devais ensuite conserver l’écart avec mes poursuivants.»
Mission accomplie donc pour le Camerounais, arrivé sixième lors de la huitième et dernière étape de ce dimanche. La caravane est partie d’Ebolowa dans le Sud pour le Boulevard du 20 mai de Yaoundé (région du Centre). Une étape longue de 149 km, remportée par Paul Daumont. Comme lors de la deuxième étape, le Burkinabé s’est imposé au sprint. Il devance son compatriote Souleymane Koné et le Hollandais Peter Merx (Global Cycling).
Kigoum WANDJI
RÉSULTAT (17e Tour du Cameroun)
Classement général : Clovis K. Abossolo (CAM/SNH Vélo)
Classement par point : Paul Daumont (Burkina Faso)
Classement de la montagne : Genov Nikolay (Bulgarie)
Classement des jeunes : Léonien Alexandre (FRA/Martigues)
Classement des équipes : Equipe nationale de Bulgarie
Repêchage de la Rugby Africa cup : le Cameroun a Battu le Burundi par 81 à 3
Après cette victoire éclatante, les Lions indomptables vont affronter les Étalons du Burkina Faso, le 13 juin 2021. |
LE CAP, Afrique du Sud, 10 juin 2021/ — Les Lions indomptables du Cameroun ont battu, ce 9 juin au stade du 4 Août de Ouagadougou (Burkina Faso), les Hirondelles du Burundi par le score sans appel de 81 à 3. Avant l’entame du match, les deux équipes nationales ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attaque terroriste survenue, dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, dans le village de Solhan, au nord-est du pays organisateur. C’est le Cameroun qui a ouvert le score à la 10ème minute par un essai transformé du n°10 Noël Touko. Six minutes plus tard, ce joueur en demi-ouverture a réédité un autre essai. Le quinze camerounais a continué à multiplier les essais et les essais transformés. La rage de vaincre n’a pas manqué de provoquer des fautes de la part des deux équipes. C’est à la 35ème minute que le Camerounais Cédric Moteyo a pris un carton jaune en raison d’un placage sans ballon. L’équipe burundaise en a profité à la 36ème minute pour disposer d’une pénalité. A la 2ème mi-temps, un carton jaune a été attribué au Burundais Helvé Hasabumutima. Le score final a été de 81 à 3 en faveur du Cameroun. Pour l’entraîneur burundais, Kinyinda Wakazadi, cette défaite pourrait s’expliquer par leur impréparation. « Cela fait 8 ans que nous n’avons pas joué de rugby à 15 », s’est-il justifié. Pour le sélectionneur camerounais, Richard Kidal, ce tournoi représente le grand retour de son pays après sa suspension des instances internationales du rugby et de rappeler que son pays était dans le palmarès des 10 meilleures équipes africaines. Quant au capitaine de l’équipe victorieuse, Justin Amougou, il a reconnu que leurs adversaires n’ont pas démérité dans cette compétition et ils ont fait montre de courage. Après cette victoire éclatante, les Lions indomptables vont affronter les Étalons du Burkina Faso, le 13 juin prochain dans l’après-midi, au stade du 4 Août de Ouagadougou. L’équipe burundaise prendra ainsi le chemin de retour au pays après avoir cumulé deux défaites respectivement contre le Burkina Faso et le Cameroun. Distribué par APO Group pour Rugby Africa. |
Mission du Recteur de l’AUF au Cameroun : Des pistes de collaboration concrètes pour l’employabilité des diplômés.
Le Recteur de l’AUF, Prof. Slim Khalbous, a effectué une mission au Cameroun, du 16 au 20 mai 2021. Cette visite de travail, la première depuis sa prise de fonction en décembre 2019, a été marquée par quatre moments forts : des rencontres avec les chefs d’établissements membres du Cameroun, la signature de trois accords-cadres de partenariat avec le gouvernement camerounais, la signature de la convention d’hébergement du Centre d’employabilité francophone (CEF) de Douala, un dîner-débat sur le thème de l’employabilité et de l’insertion professionnelle des diplômés.
Réunions et échanges avec les recteurs des universités d’État et les chefs d’institutions privées de l’enseignement supérieur membres de l’AUF au Cameroun
Le prof. Slim Khalbous s’est également adressé aux chefs d’établissements membres de la région, connectés à distance
Lors des réunions de travail avec le Recteur de l’Université de Yaoundé 1, le Recteur de l’Université de Yaoundé 2 et les Chefs d’établissements membres du Cameroun, le Prof. Slim Khalbous a présenté la nouvelle orientation stratégique de l’AUF, basée sur 4 éléments :
- un nouveau modèle de gouvernance marqué notamment par le renouvellement de ses équipes, l’instauration de la parité dans son directoire ainsi que le renouvellement de sa méthode de travail dont la consultation mondiale est une résultante ;
- un nouveau concept – la Francophonie scientifique – plus large, qui rend mieux compte du rayonnement de l’université sur l’ensemble de la chaîne éducative, englobe la formation professionnalisante, la recherche passerelle entre l’université et la formation professionnelle ainsi que l’ouverture de l’université sur son environnement ;
- de grands projets structurants, plus fédérateurs, à l’instar des centres d’employabilité francophones, espaces d’accompagnement professionnel pour les étudiants ;
- autour des thématiques stratégiques : la transformation numérique dans les systèmes éducatifs et universitaires, l’employabilité, l’insertion professionnelle des diplômés et l’entrepreneuriat, la recherche-action, la recherche-innovation, la recherche à impact économique et social, la publication d’articles scientifiques en français, l’innovation pédagogique, etc.
Le Recteur a annoncé la création de bureaux nationaux, en plus des directions régionales, pour renforcer la présence de l’AUF dans les pays francophones importants comme le Cameroun et valoriser le génie de l’expertise et des compétences francophones à l’échelle scientifique internationale. Il a également annoncé la création cette année, de deux CEF pilotes au Cameroun, à Douala et à Yaoundé.
Signature d’accords-cadres de partenariat avec le gouvernement du Cameroun
La cérémonie de signature de ces accords-cadres de partenariat a eu lieu le 18 mai 2021 au ministère des relations extérieures.
Les conventions avec le gouvernement de la République du Cameroun fixent le cadre de partenariat et les modalités de collaboration entre l’AUF et trois départements sectoriels : le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique, le ministère des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat.
L’éclairage du Recteur de l’AUF : « La question du chômage des diplômés est une question cruciale pour les pays du Sud en général et au Cameroun, c’est une question très importante et stratégique. L’AUF va accompagner les ministères engagés dans ce partenariat dans les questions de l’employabilité, notamment pour une meilleure insertion des diplômés de l’université. À côté de cela, nous allons également travailler sur la recherche et l’innovation. En fonction des besoins exprimés par les autorités publiques, nous allons lancer des programmes de recherche qui apportent des solutions concrètes aux problèmes économiques et sociaux du pays. Enfin, la formation des formateurs. Le besoin en formation des formateurs est énorme. Il concernera les aspects didacticiels et technologiques mais surtout les aspects numériques pour pouvoir concrétiser l’enseignement hybride, nécessité absolue pour les prochaines années. »
Signature de la convention d’hébergement du CEF de Douala
La convention d’hébergement du CEF de Douala a été signée par les profs. Slim Khalbous représentant l’AUF et Magloire Ondoa, Recteur de l’Université de Douala.
Les centres d’employabilité francophones constituent l’un des éléments clés de la prochaine stratégie de l’AUF pour relever le défi de l’employabilité des diplômés. Espaces d’accompagnement à l’insertion professionnelle à l’intérieur de l’université et entièrement financé par l’AUF, les CEF vont accueillir prioritairement les étudiants en phase de diplomation pour leur proposer un bilan de compétences, un plan de carrière, des formations complémentaires et les rendre mieux employables.
« Cette nouveauté est extraordinaire parce qu’elle va permettre d’abord de proposer des formations gratuites, ensuite de proposer des certifications gratuites, des certifications en langue, des certifications en nouvelles technologies… » a souligné le Recteur de l’AUF dans son allocution, lors de la signature de la convention d’hébergement du CEF de Douala, le 19 mai 2021. « Nous allons, à travers la coopération avec le ministère, notamment le MINESUP, lancer le statut d’étudiant entrepreneur, c’est-à-dire encourager les étudiants, avant même de quitter les enceintes de l’université, à être porteurs de projets. Dès lors, plutôt que d’être demandeurs d’emplois, ils sont créateurs d’emplois, mais pour cela, il faut pouvoir les identifier, ces étudiants qui sont capables d’être porteurs de projet, et c’est l’un des objectifs de ces CEF » ajoutera-t-il.
Le CEF de Douala sera hébergé par l’Université de Douala, au sein de l’Institut universitaire de technologie (IUT). L’IUT abrite déjà depuis 2017, la Plateforme de coopération université-entreprise (PCUE), financée par l’AUF.

Dîner-débat sur le thème de l’employabilité et de l’insertion professionnelle des diplômés
À l’initiative du Directeur de l’IUT, le professeur Jacques Etame, et dans le prolongement de la signature de la convention du CEF de Douala, le Recteur de l’AUF s’est entretenu avec des chefs d’entreprises, des startuppers, des responsables universitaires et les autorités administratives locales, sur l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés. La rencontre a eu lieu dans un hôtel de la ville, autour d’un dîner-débat. Dans une atmosphère détendue et conviviale, chaque partie a présenté son regard, ses actions et sa vision dans ce domaine. Des échanges nourris, ont permis de conforter les points de vue diversifiés et convergents. Au final, les différents protagonistes se sont accordés sur la nécessité d’une collaboration conjointe et d’une synergie d’actions pour des résultats porteurs en faveur de l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés. Le CEF de Douala y jouera un rôle prépondérant.
Centre Universitaire J.Ndi Samba, Désormais dans cinq régions du Cameroun.
C’est le fruit d’un partenariat stratégique signé ce 4 juin 2021 à Yaoundé avec le Groupe CSP Éducation, un programme social du Conseil National de la jeunesse du Cameroun parrainé par le Réseau des parlementaires Espérance Jeunesse (REJE) de l’Assemblée Nationale du Cameroun.
Par Daniel NOKMIS
A l’horizon 2030, 159.229 jeunes de la sous-région Afrique Centrale, parmi lesquels 34.375 Camerounais, vont recevoir des formations qualifiantes dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d’Aide National et sous-régional à l’Orientation et la Professionnalisation des jeunes, dénommé PNAOP- Jeunes.
L’implémentation de ce programme de grande envergure requiert une expérience de haut vol dans le domaine de la formation professionnelle, mais aussi une logistique bien huilée, notamment en termes de ressources humaines et d’infrastructures appropriées et up-to-date.
Pour le Groupe CSP Éducation au cœur du PNAOP- jeunes, la seule institution ayant l’étoffe pour l’accompagner c’est le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba, partie intégrante du Groupe Ndi Samba formations fondé il y a 53 ans, avec à son actif la formation de plus de deux cent cinquante-mille jeunes du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale.
<<Le contrat de partenariat signé ce jour avec le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba est un impératif catégorique, fort de sa très longue expérience et de son arsenal logistique dont nous avons besoin pour implémenter nos projets>> a indiqué l’Honorable Guy Rostand TCHUATA, député junior et promoteur du Groupe CSP Éducation implanté à Yaoundé, Douala, Bafoussam, Ngaoundéré et Bertoua.
<< Le contrat de partenariat entre le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation n’est pas une fusion>> a précisé, pour dissiper toute équivoque, Raymond NDI SAMBA, le Président du Conseil d’Administration de la Fondation Joseph Ndi Samba pour l’Éducation, promotrice du centre universitaire.
C’est un regroupement académique professionnel circonscrit au programme national et sous-régional d’aide à l’orientation et la professionnalisation des jeunes , au sein duquel les deux entités offrent des filières, domaines et niveaux de formation qui ne se chevauchent pas.
Signature de la Convention de partenariat Photo de famille Interview des Promoteurs, le Pro-chancelier Raymond NDI SAMBA et l’Honorable Guy Rostand TCHUATA L’Hon Rostand TCHUATA, s’entretenant avec des apprennants dans les locaux du Centre Universitaire J. NDI SAMBA, campus de Douala-Beedi
<< il s’agit d’une mutualisation des ressources humaines et logistiques pour une profitabilité partagée et des conditions de formation optimales pour les jeunes>> a synthétisé Raymond NDI SAMBA.
Au delà des formations professionnalisantes dans une kyrielle de domaines en phase avec la demande actuelle du monde de l’emploi, Le contrat de partenariat entre le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation met un accent particulier sur les incubateurs d’entreprises.
En effet, le credo des deux entités c’est l’insertion socioprofessionnelle par l’auto-emploi.
À très court terme, le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation prévoient d’ouvrir des annexes à Sangmelima, Ebolowa, Buéa, Maroua, puis Bamenda, Garoua et dans la sous-région Afrique Centrale, le e-learning étant quant à lui, déjà effectif grace à la plate-forme ndisambaonline.com/moodle30.
Tchad : avec le décès du Président Idriss Déby, l’ONU perd un « partenaire essentiel »
M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles |
NEW YORK, États-Unis d’Amérique, 21 avril 2021/ — Les Nations Unies ont salué la mémoire du Président du Tchad, Idriss Déby Itno, mort mardi des suites de blessures, alors que sa réélection à la tête du pays d’Afrique centrale venait d’être annoncée. « Le Secrétaire général a été profondément attristé par la nouvelle du décès du Président tchadien Idriss Déby Itno ce matin », a déclaré le porte-parole d’António Guterres, dans une déclaration de presse publiée le 20 avril. Selon le porte-parole du chef de l’ONU, « le Président Déby Itno était un partenaire essentiel pour les Nations Unies et a contribué de manière significative à la stabilité régionale, en particulier dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé au Sahel ». Le Tchad est l’un des plus grands contributeurs de troupes aux opérations de paix de l’ONU. Près de 1.500 soldats tchadiens servaient comme Casques bleus à la fin du mois de février, la quasi majorité au sein de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) dont il est le deuxième plus grand fournisseur de troupes. N’Djamena participe également à la Force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie Niger et Tchad) dont il assure actuellement la présidence. Au pouvoir au Tchad depuis 1990, M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles, a annoncé mardi le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna. Sa mort a été annoncée le jour même de l’annonce de sa réélection à un sixième mandat présidentiel. M. Guterres a adressé ses plus sincères condoléances à la famille de M. Déby Itno, ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Tchad. « En ces moments difficiles, les Nations Unies soutiennent le peuple tchadien dans ses efforts pour bâtir un avenir pacifique et prospère », a souligné le porte-parole du Secrétaire général. Sur Twitter, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a également adressé ses plus sincères condoléances au peuple tchadien à la suite du décès de M. Deby. M. Bozkir a annoncé sur Twitter qu’il convoquerait bientôt une réunion de l’Assemblée générale pour rendre hommage à la mémoire du chef d’Etat tchadien. Besoins humanitaires croissants au Tchad La situation actuelle au Tchad est caractérisée par des besoins humanitaires croissants liés au conflit dans le bassin du lac Tchad, ainsi que par les effets du changement climatique. « (Les Nations Unies) et (leurs) partenaires poursuivent leurs opérations dans ce pays d’Afrique centrale pour aider les communautés touchées », a précisé, mardi, le porte-parole du Secrétaire général lors d’un point de presse. Le plan de réponse humanitaire pour le Tchad requiert un financement de l’ordre de 617 millions de dollars cette année. À ce jour, il n’est financé qu’à hauteur de 6%. L’ONU exhorte la communauté internationale à fournir un soutien financier pour répondre aux besoins des personnes dans le besoin. Au cours des neufs premiers de l’année 2020, les Nations Unies ont atteint au moins 2,2 millions de personnes avec une aide humanitaire au Tchad qui accueille également un certain nombre de communautés de réfugiés des pays limitrophes. |
Poulets congelés: importations non autorisées au Cameroun.
Le gouvernement camerounais a-t-il autorisé l’importation des poulets congelés au mois de mars 2021 ? Cette question se pose dans un contexte où le ministre en charge de l’élevage (Minepia), Dr Taïga, a autorisé, le 22 mars dernier, l’importation « de produits aviaires ». Dans ce sens, il a adressé une lettre d’accord à l’ambassadeur du Brésil au Cameroun.
Au sein de l’opinion, certains estiment que cette autorisation du membre du gouvernement donne quitus aux éleveurs d’importer massivement du poulet congelé suspendu au Cameroun en 2006. Ce qui est une interprétation erronée du document.
« Dans le cadre du développement de la filière avicole camerounaise et de la diversification des fournisseurs d’intrants, j’ai l’honneur d’accepter l’importation de produits et sous-produits aviaires du Brésil, dans le respect des exigences sanitaires et zoosanitaires du Cameroun et du Brésil, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) », écrit le Minepia.
Les services de la communication du Minepia expliquent que cet extrait de la lettre ministérielle ne doit pas prêter à confusion. Il ne s’agit pas d’une autorisation d’importer du poulet congelé. « Le Cameroun importe les intrants pour développer son élevage. La lettre du ministre marque l’accord du gouvernement pour importer par exemple des œufs à couver, des poussins d’un jour et des aliments pour la filière avicole », explique une source autorisée dans ce ministère.
Le président de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), François Djonou, va dans le même sens : « Les termes produits aviaires ou “avian products” ne signifient pas que les poulets seront importés. Et puis, si vous regardez très bien cette lettre, vous verrez qu’on a même parlé de “by-products” ou sous-produits aviaires. Parlant des sous-produits aviaires, on peut importer par exemple de la farine de viande de poulet, qui est une bonne source de protéine pour les poulets. Tout comme on peut importer la farine de plume ou la farine de sang. Cette lettre nous autorise à nous approvisionner en plusieurs types de produits depuis le Brésil. Je ne sais pas pourquoi certains pensent que cette lettre autorise le retour des poulets congelés ».
Pour comprendre cette polémique autour de la lettre du Dr Taïga, il faut noter que cette lettre apparaît sur les réseaux sociaux quelque temps après le décès du défenseur de la souveraineté alimentaire du Cameroun, Bernard Njonga. Il est décédé dans la nuit du 21 au 22 février 2021, à l’âge de 66 ans.
M. Njonga, aux yeux de l’opinion, est l’homme grâce à qui le Cameroun a stoppé l’importation du poulet congelé pour privilégier la consommation du poulet élevé localement. La lettre du Minepia est alors apparue à certains comme le retour à l’importation du poulet congelé, car celui qui, de par son activisme, combattait cette pratique n’est plus. Ce qui n’est pas vrai. Du moins pas pour l’instant. Car, la lettre du Dr Taïga est une autorisation d’importation d’intrants et non du poulet congelé
Sylvain Andzongo
Celestin DJAMEN crée son parti politique: l’APAR
Après avoir démissionné du Social Démocratic Front (SDF) en août 2018, puis du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en décembre 2020, Célestin Djamen vient de lancer son propre parti politique. Dénommé Alliance patriotique et républicaine (APAR), l’homme politique tient à se distinguer des autres formations politiques où il a milité. « A peine créé, APAR fait déjà l’actualité et compte intégrer le top 5 .Le SDF et le MRC sont pratiquement morts. La mort du MRC est peut-être lointaine, mais certaine », se targue-t-il d’emblée sur une chaîne de radio à Douala ce 15 avril.
Avec l’APAR, l’ancien secrétaire aux droits de l’Homme et à la gouvernance du MRC entend faire les choses différemment : « je suis contre le culte de la personnalité, les gourous, demi-dieux et autres, commence-t-il, je ferai tout pour que APAR soit ouvert à tous. Il y aura un département formation politique, passage obligatoire pour tout militant, ce qui n’est pas fait ailleurs ». Pour y parvenir, il a annoncé plusieurs innovations au sein de son parti, dont entre autres, la création d’un département dédié à la formation en politique de ses adhérents, l’ouverture à d’autres courants de pensée et l’instauration d’une commission disciplinaire. Il indique d’ailleurs qu’il « y a déjà beaucoup de demandes d’inscriptions. Il y aura une commission disciplinaire. Nous autorisons les courants de pensée, mais dans la discipline ».
L’ancien cadre du MRC ne digère toujours pas cette formation ait refusé de participer aux élections législatives et municipales de février 2020. « On doit sanctionner tout parti qui boycotte les élections, propose-t-il-, soit on est déséquilibré, soit on a pris de l’argent sinon comment comprendre qu’un parti refuse de prendre part au suffrage comme l’exige la loi ? »
A la veille de ces consultations électorales, le président du MRC, Maurice Kamto annonce que son parti ne sera finalement plus en lice. Il conditionne à sa participation, à la résolution de la crise anglophone et à l’adoption d’un code électoral consensuel. Un camouflet pour de nombreux militants, dont Célestin Djamen qui venait de passer près de 10 mois de prison aux côtés de Maurice Kamto pour sa participation aux marches interdites de janvier 2019. Marches durant lesquelles le MRC revendiquait une présumée victoire volée de son leader à la présidentielle d’octobre 2018.
Célestin Djamen a également fait savoir que le siège de son parti est à Douala, au quartier Bessengue. APAR devrait se déployer dans les prochains mois, avec en ligne de mire les élections locales et la présidentielle de 2025
Corridor Douala-Bangui : la Minusca s’engage à sécuriser trois départs de convois marchands par semaine
Dans une note d’information publiée le 14 avril, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) s’engage à sécuriser davantage le corridor Douala (Cameroun)-Bangui (Centrafrique).
« Dans le but de continuer à ravitailler la capitale centrafricaine depuis le port de Douala au Cameroun, la Force [multinationale] a établi le long de cet axe des points de contrôle lui permettant d’effectuer en toute sécurité des escortes de convoi dans les deux sens. Pour une meilleure reprise des activités économiques, elle entreprend d’effectuer jusqu’à trois départs par semaine de convois marchands sur cet axe », apprend-on du communiqué.
La sécurisation du corridor du corridor Douala-Bangui fait partie des doléances des quelque 5000 camionneurs en activité sur cet axe. Ce dernier a été fermé pendant près de trois mois pour cause d’insécurité entretenue par des bandes armées en RCA. Conséquence : depuis le déclenchement des troubles en République centrafricaine, à la veille de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, plus de 1000 camionneurs transportant des marchandises destinées à approvisionner la capitale centrafricaine étaient stationnés le long dudit corridor, où transitent des marchandises pour environ 55 milliards FCFA chaque année, selon la Douane camerounaise. Finalement, le 5 mars dernier, le corridor a été rouvert.
Défendre les valeurs et les droits humains dans la gouvernance du football
Le Président de la FIFA a réitéré son appel à la création d’une entité internationale pour un sport sûr afin de s’attaquer efficacement à la question des abus dans le sport.
STRASBOURG, France, 9 avril 2021/ — Le Président de la FIFA, Gianni Infantino, et Lord George Foulkes de Cumnock (Royaume-Uni, SOC), rapporteur de l’APCE (https://PACE.coe.int) sur « La gouvernance du football : les affaires et les valeurs » se sont entretenus le 8 avril par vidéoconférence, abordant un certain nombre de questions clés pour le sport et la société.
« Nous avons eu une discussion très constructive dans le contexte de la préparation du rapport de Lord Foulkes, et j’ai été très heureux de constater que la FIFA et le Conseil de l’Europe peuvent continuer à travailler main dans la main, avec des objectifs et des défis communs et un certain nombre de priorités partagées, notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption, la promotion de la bonne gouvernance et la protection des droits humains », a déclaré le Président de la FIFA. « Il est clair que le football peut jouer son rôle dans la résolution de problèmes de société et être une force pour susciter des changements sociaux positifs. Nos deux organisations travaillent ensemble depuis que nous avons signé un protocole d’accord en 2018, et nous avons tous deux convenu que cette collaboration devait être renforcée dans le cadre d’un plan de coopération renouvelé pour les années à venir ».
« La FIFA a parcouru un long chemin ces dernières années, avec des réformes profondément ancrées », a déclaré Lord Foulkes. « Je salue l’engagement et les actions concrètes de la FIFA pour renforcer la dimension des droits humains dans la gouvernance du football, l’accent mis sur la protection de l’enfance et en particulier l’initiative de créer un « Centre pour un sport sûr ». Il y a encore des défis à relever, dont la FIFA est consciente, par exemple en terme d’égalité des sexes dans le football. J’ai confiance en la FIFA – et en son Président – en ce qui concerne leur engagement à continuer à œuvrer pour une meilleure gouvernance et une plus grande solidarité dans le monde du football. Il s’agit d’une organisation crédible et d’un partenaire fiable avec lequel nous pouvons travailler pour résoudre certains des problèmes clés auxquels notre société est confrontée ».
Les entretiens ont porté notamment sur la réforme en cours du système des transferts initiée par la FIFA, pour laquelle Lord Foulkes a exprimé son soutien, en particulier sur le principe et la raison d’être de la nouvelle réglementation des agents de football actuellement en cours d’élaboration, dans le but d’apporter plus de transparence, de responsabilité et une répartition plus équitable de l’argent au sein de la pyramide du football.
Les discussions ont également porté sur les mesures mises en œuvre pour améliorer les droits des travailleurs au Qatar dans le cadre de la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, une reconnaissance des réformes majeures déjà en cours et un soutien à l’engagement de la FIFA de continuer à œuvrer pour améliorer davantage les conditions de travail au-delà des sites de la Coupe du Monde de la FIFA.
Le Président de la FIFA a réitéré son appel à la création d’une entité internationale pour un sport sûr afin de s’attaquer efficacement à la question des abus dans le sport. Lord Foulkes a offert son soutien à cette initiative et a convenu que les autorités sportives et publiques devaient unir leurs forces pour que cet important projet se concrétise le plus rapidement possible.
CAMEROUN: Les attaques de Boko Haram s’intensifient dans la région de l’Extrême-Nord
La protection des civils doit être renforcée et le comportement des troupes surveillé. |
Depuis décembre 2020, le groupe armé islamiste Boko Haram a intensifié ses attaques contre les civils dans les villes et villages de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, tuant au moins 80 personnes et pillant des centaines de domiciles, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Le gouvernement devrait prendre des mesures concrètes pour à la fois accroître la protection des communautés vulnérables, et s’assurer que la réponse des forces de sécurité face à l’aggravation de la violence soit respectueuse des droits humains. « Boko Haram mène contre le peuple camerounais une guerre dont le coût humain est choquant », a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Alors que la région de l’Extrême-Nord du Cameroun devient de plus en plus l’épicentre de la violence de Boko Haram, le Cameroun devrait adopter et mettre en œuvre de toute urgence une nouvelle stratégie respectueuse des droits pour protéger les civils en danger dans cette région. » Human Rights Watch a documenté comment une femme kamikaze membre de Boko Haram a fait détoner son gilet explosif et tué des civils en fuite. Des dizaines de pêcheurs locaux ont été tués à coups de machette et de couteau, et un chef de village âgé a été assassiné devant sa famille, comme l’a aussi documenté Human Rights Watch. Les recherches menées par Human Rights Watch suggèrent toutefois que le nombre réel de victimes est encore beaucoup plus élevé, compte tenu de la difficulté à confirmer à distance les détails de telles attaques, qui ne sont souvent pas signalées. Entre le 25 janvier et le 25 février 2021, Human Rights Watch s’est entretenu par téléphone avec 20 victimes et témoins de cinq attaques perpétrées par Boko Haram depuis la mi-décembre dans les villes et villages de Blabline, Darak, Gouzoudou et Mozogo, situés dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, ainsi qu’avec quatre membres des familles de victimes, deux travailleurs humanitaires et cinq activistes locaux. Human Rights Watch a également interrogé deux victimes et un témoin de violations des droits humains commises dans la région par des soldats camerounais. Human Rights Watch a passé en revue les informations d’organisations humanitaires et autres organisations non gouvernementales, ainsi que des informations de médias locaux sur les attaques perpétrées dans la région. Human Rights Watch a également consulté des universitaires, des analystes politiques et des représentants de l’Union africaine, de l’ONU et de l’Union européenne. Human Rights Watch a transmis par courriel ses conclusions à Cyrille Serge Atonfack Guemo, le porte-parole de l’armée camerounaise, le 1er février et de nouveau le 19 mars, en demandant des informations sur les attaques de Boko Haram, les opérations militaires en cours et les allégations spécifiques documentées par Human Rights Watch. Au moment de la publication de ce communiqué, Guemo n’avait pas répondu à nos sollicitations. Le ministre camerounais de l’Administration territoriale a déclaré le 12 février que la situation sécuritaire dans la région de l’Extrême-Nord était « sous contrôle » et que Boko Haram « vit ses derniers jours ». L’une des attaques récentes les plus meurtrières a été perpétrée à Mozogo le 8 janvier, lorsque Boko Haram a tué au moins 14 civils, dont huit enfants, et en ont blessé trois autres, dont deux enfants. Alors que des combattants tiraient sur des habitants et pillaient des maisons, une femme kamikaze s’est infiltrée parmi un groupe de civils en fuite, déclenchant sa veste explosive, selon des témoins. « Au début de la fusillade, je me suis enfui vers la forêt », a déclaré un habitant âgé de 41 ans. « J’ai entendu une puissante explosion et me suis allongé sur le sol. J’ai vu un enfant de sept ans couvert de sang courir vers moi. Il m’a emmené à l’endroit où la kamikaze a fait exploser son gilet explosif. C’était un bain de sang. » L’insurrection de Boko Haram a débuté au Nigéria en 2009 avant de gagner les pays du bassin du lac Tchad, dont le Cameroun. Les attaques du groupe sont souvent commises de manière indiscriminée, y compris des attentats-suicides dans des zones densément peuplées, manifestement conçus pour maximiser le nombre de morts et de blessés parmi la population civile. Le Cameroun a subi un pic d’attaques au cours de l’année écoulée. Selon un rapport de novembre 2020 du Centre d’études stratégiques de l’Afrique, un groupe de réflexion du ministère américain de la Défense, le nombre d’attaques commises par Boko Haram contre des civils au Cameroun en 2020 était plus élevé qu’au Nigeria, au Niger et au Tchad réunis. En 2015, l’Union Africaine a créé la Force multinationale mixte (FMM), composée de troupes du Bénin, du Cameroun, du Niger, du Nigéria et du Tchad, pour répondre aux attaques de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. Composée de plus de 8 000 soldats, la FMM reçoit les soutiens technique, financier et stratégique de partenaires internationaux, dont l’Union européenne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. La FMM a mené des opérations militaires conjointes dans le bassin du lac Tchad. Il est indispensable que le Cameroun et la Force multinationale améliorent la conduite des troupes déployées pour contrer Boko Haram et veiller à ce que les allégations de violations des droits humains qui pèsent contre elles fassent l’objet d’enquêtes et de poursuites judiciaires, a souligné Human Rights Watch. Depuis 2014, des organisations de défense des droits humains, y compris Human Rights Watch, ont documenté des violations généralisées et des crimes au regard du droit international humanitaire commis par les forces de sécurité camerounaises déployées dans le cadre d’opérations dans l’Extrême-Nord, notamment des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires, des disparitions forcées, la détention au secret, la torture systématique et le retour forcé de réfugiés. Le 9 décembre, des soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité d’élite de l’armée camerounaise, ont arrêté quatre pêcheurs à Dabanga, dans la région de l’Extrême-Nord, les ont roués de coups et emmenés à leur base militaire de Dabanga, où l’un d’eux est décédé, selon deux des pêcheurs et un membre de sa famille. Ceux-ci ont déclaré que les soldats les avaient accusés d’être des membres de Boko Haram. Ils ont aussi affirmé avoir vu les soldats contraindre l’un des pêcheurs arrêtés à sortir de la cellule peu après leur arrivée, et l’emmener avec eux. Un membre de la famille du pêcheur décédé a déclaré que des soldats du BIR leur avait remis son corps quelques heures après son arrestation, affirmant qu’il avait succombé à une crise cardiaque. Les deux pêcheurs et le membre de la famille se sont toutefois déclarés convaincus qu’il avait été tué par les forces de sécurité. Les partenaires internationaux du Cameroun devraient faire pression pour que les responsabilités des violations des droits humains soient établies et œuvrer à renforcer la composante civile de la Force multinationale et de son bureau dédié au respect des droits humains, a préconisé Human Rights Watch. Human Rights Watch exhorte également le parlement camerounais à tenir une session au sujet de la réponse du gouvernement aux attaques croissantes contre les civils dans la région de l’Extrême-Nord, à fournir des recommandations sur la manière de renforcer la protection des civils, et à solliciter l’aide d’acteurs internationaux si nécessaire. Le droit international humanitaire, applicable au conflit armé avec Boko Haram, interdit les attaques délibérées disproportionnées ou indiscriminées contre des populations et des biens civils. Ceux qui ordonnent ou commettent de telles attaques avec des intentions criminelles sont responsables de crimes de guerre. « Avec la montée des attaques de Boko Haram au Cameroun, davantage doit être fait pour protéger efficacement les civils, notamment en renforçant la présence militaire et les patrouilles dans la région de l’Extrême-Nord et en veillant à ce que les soldats respectent les droits des habitants », a déclaré Ilaria Allegrozzi. « Les partenaires régionaux et internationaux du Cameroun, y compris ceux qui soutiennent la force multinationale, devraient appuyer ces efforts et veiller à ce que leur assistance ne contribue pas à des violations des droits humains. » Distribué par APO Group pour Human Rights Watch (HRW). SOURCE Human Rights Watch (HRW) |
Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé: ACQUITTéS!
La chambre d’appel de la CPI a confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Cette décision ouvre la voie au retour de l’ancien président ivoirien dans son pays.
Il a levé les deux pouces en l’air en direction de son avocate à l’énoncé du verdict. Pour Laurent Gbagbo, c’en est terminé : après une décennie de procès devant la Cour pénale internationale (CPI), il est définitivement libre. Ce mercredi 31 mars, la chambre d’appel de la juridiction internationale a confirmé son acquittement ainsi que celui de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Les deux hommes étaient accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, qui avait fait plus de 3 000 morts.
« La chambre d’appel rejette l’appel du procureur et confirme la décision de la chambre de première instance », a déclaré le juge nigérian Chile Eboe-Osuji, président de la chambre et ancien président de la CPI, au terme d’un long exposé d’une heure, durant lequel il est revenu sur les différentes étapes de la procédure. La chambre d’appel a également décidé de révoquer toutes les conditions de la mise en liberté de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, qui sont désormais libres de leurs mouvements.
« Dix ans presque jour pour jour après le début de cette procédure, cette décision est la victoire de la justice, mais aussi la victoire d’un homme, celle du président Laurent Gbagbo, injustement accusé et qui voit aujourd’hui son innocence pleinement reconnue, se félicite son avocat, Me Emmanuel Altit. Ce 31 mars restera aussi comme une date importante pour la Côte d’Ivoire, car cette décision va dans le sens de la réconciliation nationale. »
Massés devant l’entrée principale de la cour, à La Haye, les dizaines de partisans de l’ex-président et de l’ex-leader des Jeunes patriotes ont laissé exploser leur joie à l’annonce de leur acquittement définitif. « Nous y sommes enfin, s’enthousiasme Prisca Digbeu, venue spécialement de France pour l’occasion. En 2011, nous étions en pleurs quand Laurent Gbagbo est entré à la CPI, car on ne savait pas quand il allait en ressortir. Dix ans plus tard, nous sommes heureux et émus. L’heure est venue pour lui de rentrer en Côte d’Ivoire pour participer à la réconciliation nationale. »
Une décennie de procédure
Après le verdict, Laurent Gbagbo s’est isolé avec son épouse, Nady Bamba, et ses avocats dans un salon du tribunal. L’ancien chef de l’État, 75 ans, affaibli par ses huit années de détention, était pendu au téléphone mais n’a pas souhaité réagir publiquement.
En début d’après-midi, il avait fait son arrivée dans une CPI déserte en raison de la situation sanitaire. Costume-cravate sombre, lunettes de soleil sur le nez, il s’était dit « confiant » quant à l’issue de la procédure. Et avait ajouté, sourire en coin en pénétrant dans le hall principal de la CPI : « C’est la première fois que je passe par ici et non par l’entrée des prisonniers ! »
Pour le bureau de la procureure, Fatou Bensouda, qui avait fait appel de l’acquittement des deux hommes en septembre 2019, cette décision est un nouveau désaveu cinglant. En janvier 2019, les juges avaient pointé le manque de preuve de l’accusation – le président de la chambre allant même jusqu’à évoquer la « faiblesse exceptionnelle » du dossier de la procureure. Alors qu’elle s’apprête à passer la main au Britannique Karim Khan en juin, nul doute que cette affaire restera comme le principal échec de la magistrate gambienne durant son mandat à la CPI. à lire Procès Gbagbo : Emmanuel Altit et Jean-Paul Benoît, huit années d’un duel d’avocats à La Haye

Pour Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, c’est la fin d’un long combat judiciaire. Après plusieurs années de détention à la prison de Scheveningen, ils avaient été remis en liberté sous conditions après leur acquittement en première instance. Contraints de rester à proximité de la CPI et de demeurer à sa disposition, l’ancien chef de l’État s’était installé à Bruxelles, en compagnie de Nady Bamba, tandis que Charles Blé Goudé avait choisi de rester à La Haye.
Le Woody de Mama et l’ex-« général de la rue » avaient ensuite vu leur régime de liberté conditionnelle allégé en mai 2020. Concrètement, ils étaient depuis autorisés à changer de lieu de résidence et à vivre où ils le voulaient, à condition d’obtenir l’accord des autorités du pays concerné. Immédiatement, les partisans de Gbagbo s’étaient mis à rêver d’un retour imminent de leur mentor en Côte d’Ivoire.
Tractations pour un retour
Mais malgré cette volonté affichée de rentrer à Abidjan, le retour de Gbagbo est sans cesse reporté. Dépourvu de passeport, recalé à la présidentielle du 31 octobre 2020… L’ancien président rencontre de nombreux obstacles. Ses proches accusent les autorités ivoiriennes de tout faire pour l’empêcher de rentrer. De leur côté, Alassane Ouattara et son entourage assurent qu’ils sont disposés à permettre son retour, mais uniquement lorsque la CPI aura définitivement statué sur son sort.
Alors que les tractations entre les deux camps se tenaient jusque-là en coulisses, elles sont désormais officialisées
Après sa réélection pour un troisième mandat en octobre dernier, au terme d’une élection marquée par des violences et le « boycott actif » d’une partie des candidats de l’opposition, le chef de l’État entrouvre davantage la porte au retour de son prédécesseur. Alors que les tractations entre les deux camps se tenaient jusque-là en coulisses entre discrets émissaires, elles sont désormais officialisées.
Début janvier, le Premier ministre Hamed Bakayoko – décédé depuis – reçoit ainsi officiellement Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), pour évoquer formellement les modalités du retour de l’ex-président à Abidjan. Parmi les obstacles restant notamment à lever : sa condamnation par la justice ivoirienne, en janvier 2018, à vingt ans de prison dans l’affaire du « braquage » de l’agence nationale ivoirienne de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). De son côté, Alassane Ouattara, bien que peu pressé de voir son ancien rival rentrer, a toutefois répété qu’il était prêt à permettre son retour en Côte d’Ivoire une fois qu’il serait définitivement acquitté par la CPI. C’est désormais chose faite.
Par Benjamin Roger – Envoyé spécial à La Haye.
COMMUNIQUE DE PRESSE: Le Président Infantino s’adresse au G20 pour évoquer la lutte contre la corruption dans le sport.
ZURICH, Suisse, 1 avril 2021/ — Le Président de la FIFA (www.FIFA.com) partage son expérience avec les membres du groupe de travail anticorruption du G20 ; 11 réformes essentielles pour combattre la corruption dans le football ; La FIFA se propose d’aider les gouvernements à lutter contre la corruption.
Le Président de la FIFA Gianni Infantino s’est adressé au groupe de travail anticorruption du G20, à l’occasion de la dernière journée d’un sommet organisé par visioconférence.
Invité à s’exprimer sur la lutte contre la corruption dans le sport, le Président Infantino a partagé les enseignements tirés par la nouvelle FIFA suite aux réformes votées depuis 2016 et au scandale qui avait causé le départ de la précédente administration.
Retraçant le chemin emprunté par l’instance dirigeante du football mondial au cours de ses cinq premières années de mandat, Gianni Infantino a présenté 11 réformes essentielles pour « s’attaquer à la corruption, remettre la responsabilité au premier plan à la FIFA et dans le football en général, mais aussi sauvegarder l’intégrité du football et, bien entendu, de la FIFA ».

Les réformes comprennent :
une procédure de candidature pour l’attribution de la Coupe du Monde de la FIFA™ totalement transparente ; une séparation entre le pouvoir exécutif et politique ; la limitation du nombre de mandats et la mise en place de contrôles d’éligibilité ; des finances et des indemnités transparentes ; un système des transferts transparent, doté d’un contrôle centralisé ; un audit des investissements dans le développement du football, en contrepartie d’une multiplication par cinq du montant desdits investissements (USD 1,8 milliard) par rapport au passé ; des mesures de conformité interne et externe contrôlées par une Commission d’Audit et de Conformité indépendante ; des organes juridictionnels guidés par un nouveau Code d’éthique de la FIFA ; des appels d’offres rigoureux pour un approvisionnement transparent ; la promotion de femmes à des postes de décision dans l’administration du football ; un engagement formel en faveur du respect des droits de l’homme, de la protection des mineurs et des enfants dans le sport, car nos enfants ont droit à un environnement sûr.
Le Président Infantino a exprimé le souhait de la FIFA d’établir des partenariats avec les membres du G20 et souligné le pouvoir du football pour lutter contre la corruption : « Il est essentiel que le G20 se saisisse de ces questions et choisisse des orientations politiques claires car le football est bien plus qu’un sport. Le sport en général joue un rôle important dans nos sociétés, économiquement et socialement, mais aussi au niveau de l’éducation. Nous sommes venus vous offrir notre aide ; nous voulons tenir notre place au sein de l’équipe mondiale engagée dans la lutte contre la corruption ».
Distribué par APO Group pour Fédération Internationale de Football Association (FIFA)
L’OMS lance un appel à un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19 afin d’en élargir la portée en Afrique
Les vaccins ne sont pas encore arrivés dans 10 pays africains
BRAZZAVILLE, Congo, 25 mars 2021/ — L’Afrique a besoin d’urgence de doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19, car le rythme des approvisionnements commence à ralentir et les premiers lots reçus sont quasiment épuisés dans certains pays. À ce jour, 7,7 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 ont été administrées sur le continent, principalement à des groupes de population à haut risque.
Quarante-quatre pays africains ont reçu des vaccins grâce au Mécanisme COVAX ou dans le cadre de dons et d’accords bilatéraux, et 32 de ces pays ont commencé leurs campagnes de vaccinations. Le Mécanisme COVAX a fourni près de 16 millions de doses à 28 pays depuis le début des livraisons sur le continent, le 24 février dernier. Les pays ont réalisé d’importants progrès en atteignant les groupes à haut risque ciblés lors de la phase initiale du déploiement, notamment le personnel de santé, les personnes âgées et les personnes souffrant de pathologies telles que le diabète, qui les rendent particulièrement vulnérables. Le Ghana a administré plus de 470 000 doses de vaccin anti-COVID-19 et le Rwanda 345 000 doses. En Angola, les travailleurs de la santé représentent plus de la moitié des personnes vaccinées.
Même si les livraisons par le canal du COVAX ont permis à de nombreux pays africains de lancer les activités de vaccination, une proportion essentielle de la population ciblée dans la phase initiale de la campagne de vaccination risque de ne pas être vaccinée avant plusieurs mois à cause de difficultés dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Les vaccins ne sont pas encore arrivés dans 10 pays africains.
« Un ralentissement de l’approvisionnement en vaccins pourrait prolonger le douloureux voyage vers la fin de cette pandémie pour des millions de personnes en Afrique », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Au moment où certains pays à revenu élevé cherchent à vacciner l’ensemble de leur population, beaucoup de pays en Afrique peinent même à couvrir suffisamment leurs groupes à haut risque. L’acquisition de vaccins contre la COVID-19 ne doit pas devenir une compétition. Un accès équitable sera avantageux pour nous tous et pas uniquement pour certains d’entre nous. ».

La majorité des pays africains participent activement au Mécanisme COVAX. Cette plateforme – dirigée conjointement par la Coalition pour les innovations dans la préparation aux épidémies (CEPI), Gavi l’Alliance du vaccin et l’OMS, en partenariat avec l’UNICEF – vise à fournir suffisamment de doses de vaccin pour immuniser au moins 20 % de la population africaine contre la COVID-19 en 2021.
Cependant, la demande en vaccins contre la COVID-19 exerce une très forte pression sur le système mondial de production, dont la capacité annuelle est de trois à cinq milliards de doses de vaccin. Or, jusqu’à 14 milliards de vaccins contre la COVID-19 pourraient s’avérer nécessaires dans le monde entier. En vue de soutenir les fabricants, l’OMS lance un appel à une plus grande collaboration mondiale sur les questions liées à la chaîne d’approvisionnement, afin que les fabricants ayant un approvisionnement excédentaire puissent être mis en relation avec des entreprises dotées d’une capacité de remplissage et de finition.
Le Mécanisme COVAX étudie des moyens non seulement d’amener les pays à revenu élevé qui ont des stocks excédentaires à partager des doses, mais également d’encourager ces pays à libérer les doses de vaccin ainsi partagées avant même qu’ils n’aient fini de vacciner leurs propres populations. Il est certes encourageant de constater que les pays à revenu élevé ont promis de le faire, mais des mesures concrètes s’avèrent nécessaires pour donner effet à ces engagements.
L’OMS appelle à davantage d’efforts pour assurer une distribution équitable des vaccins, notamment pour renforcer la production locale en Afrique afin de répondre à la demande, ainsi que pour favoriser le transfert de technologie et réduire les obstacles à la propriété intellectuelle. L’Organisation encourage aussi une collaboration avec le secteur privé qui permettrait de sécuriser et de livrer des doses de vaccin. On peut citer à titre d’exemple une initiative de la société sud-africaine de télécommunications MTN qui a livré 723 000 doses de vaccin contre la COVID-19 à neuf pays africains.
La tendance à la baisse de la trajectoire de la pandémie observée en Afrique depuis début janvier s’est ralentie pour atteindre un plateau au cours des cinq dernières semaines. Alors que la majorité des pays du continent ont vu leur courbe épidémiologique s’aplatir, onze pays, dont le Bénin, le Botswana, le Cameroun, Djibouti, l’Éthiopie et le Kenya, ont enregistré une tendance à la hausse de l’infection ces dernières semaines. L’augmentation du nombre de cas est probablement liée à des évènements propices à une importance propagation du virus tels que des rassemblements de masse, de même qu’à un relâchement dans le respect des mesures barrières par la population.
Au cours des quatre dernières semaines, le nombre de décès en Afrique a certes baissé de 45 % par rapport aux quatre semaines précédentes, mais le taux de létalité cumulé sur le continent est de 2,7 % et reste supérieur au taux de létalité mondial cumulé de 2,2 %.
Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a tenu aujourd’hui une conférence de presse, organisée par APO Group, au cours de laquelle Dr Richard Mihigo, coordinateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional, a dressé le tableau du déploiement des vaccins en Afrique. Il était accompagné du Dr Sabin Nsanzimana, directeur général du Centre biomédical du Rwanda, du professeur Anthony Costello, professeur en Santé mondiale et développement durable à l’Université Collège de Londres, et du Dr Georges Ki-Zerbo, représentant de l’OMS en Guinée.
SOURCE
WHO Regional Office for Africa
Désinformation sur le Covid-19 : Paul ATANGA NJI en croisade contre les « bonbon » pasteurs.
Dans une missive, Le ministre de l’administration territoriale a prescrit ce 24 Mars, aux gouverneurs des dix régions du Cameroun, la fermeture sans autre forme de procès des églises dites de réveil où l’on professe des thèses à la lisière du négationnisme, sur cette pandémie hautement meurtrière.
Par Daniel NOKMIS
Deux millions sept cent quarante-cinq mille sept cent deux (2.745.702), c’est le nombre de morts déjà causés à travers le monde par le SARS-COV-2 (Covid-19), selon le comptage du 25 Mars de l’université JOHNS HOPKINS aux Etats-Unis.
Pour mettre ce chiffre en perspective, le Covid-19 a décimé, en un peu plus d’un an, l’équivalent du dixième de la population du Cameroun.
Mais, ces statistiques macabres ne semblent par doucher la désinvolture de moult gens, parmi lesquels les pasteurs de certaines églises dites de réveil, mis à l’index par le ministre de l’administration territoriale (MINAT) dans une lettre du 24 mars adressée aux gouverneurs des dix régions.
Sans aucune circonlocution, Paul ATANGA NJI y égrène le chapelet «des dérives » constatées dans ces confessions religieuses qu’il n’a pas citées nommément. « Certains pasteurs interdisent à leurs fidèles le port du masque, d’autres rejettent le protocole de traitement validé par le gouvernement » a-t-il asséné d’entrée de propos.

Et de poursuivre qu’une brochette de ces hommes de foi, « dans une forme de charlatanisme » professe que le Covid-19 est un canular et que si par extraordinaire il existait, « il leur suffirait d’une prière pour s’en prémunir ».
Les plus illuminés clameraient avec morgue, qu’il suffit d’un peu d’eau bénite pour guérir leurs ouailles frappés par la pandémie.
Résultat des courses, «l’année dernière, plusieurs enfants fréquentant les églises en cause n’ont pas pu présenter les examens officiels, au motif fallacieux que leurs pasteurs leur ont interdit de porter le masque, pourtant exigé pour accéder aux salles d’examen » a indiqué le MINAT.
La conséquence la plus irréversible « est le décès à leurs domiciles de nombreux patients, parce qu’en toute naïveté ils font confiance aux prêches irresponsables de leurs pasteurs qui sont généralement de moralité douteuses » a renchéri Paul ATANGA NJI.
Le ministre de l’administration territoriale a donc décidé de siffler la fin de cette récréation mortifère en prescrivant aux gouverneurs des dix régions, la fermeture systématique des églises dont les pasteurs tiennent des discours aux antipodes des mesures anti Covid-19 mises en branle par le gouvernement.
Mieux encore, « les pasteurs devront en outre être interpellés pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes » a-t-il conclu.
Pour information, toutes ces églises dans le collimateur du ministre de l’administration territoriale « n’ont en réalité aucune existence légale au Cameroun » comme il l’a précisé au préambule de cette missive.
Pourquoi ne pas faire œuvre de proactivité en les interdisant purement et simplement, afin qu’elles cessent d’inoculer insidieusement leur poison au sujet du Covid-19 ???
COMMUNIQUE DE PRESSE: La vaccination contre la COVID-19 s’accélère en Afrique : près de sept millions de doses de vaccin administrées
38 pays africains ont reçu plus de 25 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 et 30 ont lancé des campagnes de vaccination
BRAZZAVILLE, Congo, 18 mars 2021/ — Près de sept millions de doses de vaccin contre la COVID-19 ont déjà été administrées en Afrique où, après des mois d’attente des vaccins, de nombreux pays du premier groupe ayant lancé des campagnes de vaccination vaccinent rapidement les populations à haut risque.
Les pays ont eu accès aux vaccins par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX, mais également via des accords bilatéraux et des dons. Au total, 38 pays africains ont reçu plus de 25 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 et 30 ont lancé des campagnes de vaccination. Grâce au Mécanisme COVAX – qui est dirigé conjointement par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), Gavi, l’Alliance du vaccin et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) –, plus de 16 millions de doses de vaccin ont été expédiées jusqu’à présent à 27 pays.
« En dépit du fait que l’Afrique a reçu les vaccins tardivement et en quantités limitées, il n’en reste pas moins que beaucoup de chemin a été parcouru en très peu de temps. Ceci est dû à la grande expérience du continent en matière de campagnes de vaccination de masse et à la détermination de ses dirigeants et de sa population à endiguer efficacement la COVID-19 », a souligné Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La phase initiale de déploiement des vaccins dans certains pays africains a permis de toucher un nombre bien plus élevé de personnes que dans les pays d’autres Régions qui ont eu accès aux vaccins beaucoup plus tôt. »
En effet, deux semaines seulement après avoir reçu les vaccins AstraZeneca financés par le Mécanisme COVAX, le Ghana a déjà administré plus de 420 000 doses et couvert plus de 60 % de la population ciblée lors de la première phase dans la région du Grand Accra, qui se trouve être la région du pays la plus touchée par la pandémie. Au cours des neuf premiers jours, on estime que le pays a administré des doses du vaccin à près de 90 % des agents de santé. Au Maroc, plus de 5,6 millions de doses de vaccin ont été administrées au cours des sept dernières semaines, alors qu’en Angola, plus de 49 000 personnes ont été vaccinées contre la COVID-19 au cours de la semaine écoulée, y compris plus de 28 000 agents de santé.
En vue de garantir un impact maximal de la vaccination, les premières doses de vaccin sont limitées à des groupes de population prioritaires comprenant le personnel de santé, les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé qui les exposent à un risque plus élevé de développer une forme grave de la COVID-19. Même si le déploiement des vaccins se déroule bien, le besoin urgent de disposer de doses supplémentaires se pose d’ores et déjà, car le Ghana, le Rwanda et d’autres pays auront bientôt épuisé leurs stocks de vaccin anti-COVID-19.

« Les pays vaccinent leurs populations à un rythme impressionnant, mais nous devons veiller à ce que ce rythme ne s’estompe pas », a déclaré Dr Moeti. « Des approvisionnements supplémentaires sont requis de toute urgence pour réduire l’écart entre les personnes vaccinées et celles qui ne le sont pas », a-t-elle ajouté.
Quelques pays d’Afrique ont interrompu ou reporté leur utilisation du vaccin AstraZeneca, faisant écho à la suspension de ce vaccin dans certains pays d’Europe. Il s’agit là d’une mesure de précaution fondée sur des rapports faisant état de troubles rares de la coagulation sanguine chez des personnes à qui le vaccin a été administré. La suspension concerne un lot spécifique du vaccin AstraZeneca, qui n’a pas été distribué en Afrique.
Le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS évalue attentivement les rapports concernant le vaccin Oxford-AstraZeneca afin de bien comprendre la situation et communiquera ses conclusions en temps opportun. Sur la base des connaissances actuelles, l’OMS considère que les avantages du vaccin AstraZeneca l’emportent sur ses risques et recommande la poursuite de la vaccination.
Les campagnes de vaccination sont organisées au moment où le continent africain a dépassé la barre des quatre millions de cas de COVID-19 (y compris les 43 000 nouveaux cas recensés la semaine dernière), pour 108 000 décès. Au cours du mois écoulé, le nombre de nouveaux cas a baissé de 41 % par rapport au mois précédent, mais une tendance à la hausse est observée dans 12 pays, notamment au Cameroun, en Éthiopie, au Kenya et en Guinée (où sévit aussi une flambée épidémique de maladie à virus Ebola).
Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle organisée aujourd’hui par le Groupe APO. Elle était accompagnée de Dr Silvia Lutucuta, ministre angolaise de la santé, du Prof. William Kwabena Ampofo, président de l’Initiative pour la fabrication de vaccins en Afrique, et Dr Salam Gueye, directeur du groupe organique Préparation aux situations d’urgence et organisation des secours au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional était également présent pour répondre aux questions.
SOURCE WHO Regional Office for Africa
Lutte contre le Covid-19: INDIKBIAKAT MIKIM au chevet des populations d’Indikdengue, Iboti et Yingui.
L’association, présidée par Maria VOGT, née KUHIANG et composée essentiellement des enfants BIAKAT de la diaspora, a récemment remis de substantiels dons pour barrer la voie à la pandémie dans ces trois villages administrativement accolés à l’Arrondissement de Yingui, Département du Nkam.
Par Daniel NOKMIS
La plénipotentiaire d’INDIKBIAKAT MIKIM dans cette opération de solidarité et de citoyenneté était Ruth IBENJ, par ailleurs directrice de l’école primaire et maternelle CEBEC –Béthel de Douala.
Car, du fait de la fermeture des frontières édictée par la quasi-majorité des pays pour brider la transhumance du Covid-19, les membres de cette association disséminés à travers l’Europe et les États-Unis, n’ont pu faire le déplacement du Cameroun.
Mais, la mission a été accomplie de main de maîtresse, que dis-je, avec le doigté légendaire de celle que les Banens appellent affectueusement Madame la Directrice.
Première halte de la mission qui a duré deux jours et nécessitée plus de quatre cent kilomètres de crapahutage à travers des routes fangeuses : le village Indikdengue.
Aux habitants de ce hameau très enclavé situé à plus de 20 kilomètres de Yingui, INDIKBIAKAT MIKIM a remis une importante quantité de masques anti Covid-19, mais aussi plusieurs seaux et cartons de savon pour leur permettre de s’adonner régulièrement au lavage des mains, une des mesures-barrières préconisées par les autorités sanitaires.
En prime, les Indikdenguois ont reçu des sacs de riz et de sel, ainsi que plusieurs bidons d’huile alimentaire. «Ces modestes denrées alimentaires vous permettront, nous l’espérons, d’améliorer votre quotidien et de traverser sans trop de difficultés, cette conjoncture pleine d’incertitudes » a déclaré Ruth IBENJ, très acclamée en guise de reconnaissance.

Le cap a ensuite été mis sur Iboti, regroupement de plusieurs villages situé à près de trente kilomètres de Yingui.
La délégation de l’association, très attendue, a été reçue avec la chaleur jamais démentie des populations de cette contrée, dans la stricte observance de la distanciation physique.
« C’était la condition impérative, comme dans le précédent village et plus tard à Yingui, de notre venue ici. Nous ne pouvons venir faire une chose et son contraire, mais nous ne voulons surtout pas nous mettre en marge des restrictions gouvernementales » a indiqué l’envoyée spéciale d’INDIKBIAKAT MIKIM de la Diaspora.
Le package de dons remis à Iboti était similaire à celui d’Indikdengue, mais en triple ou en quadruple car ce regroupement concentre un nombre d’habitants plus important.
Après Iboti, l’association des enfants BIAKAT de la Diaspora s’est rendue à Yingui, très précisément au Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de ce village-arrondissement du Département du Nkam, avec tout un arsenal anti Covid-19 :
Deux seaux à robinet de cinquante litres ; deux seaux de recueillement d’eau ; quarante-cinq bouteilles d’eau de javel de huit cent millilitres ; deux cartons de ménage ; quarante litres de savon liquide ; seize litres de gel désinfectant et plusieurs masques chirurgicaux.
« Nous remercions INDIBIAKAT MIKIM pour ce geste et promettons de faire très bon usage de ces dons qui arrivent à point nommé » a assuré le médecin chef de cette formation hospitalière.
Pour rappel, l’association INDIKBIAKAT MIKIM dont le siège est en Allemagne, est sortie des fonts baptismaux en septembre 2019.
Elle a pour objectifs, entre autres, de recenser et de rassembler tous les enfants BIAKAT de la diaspora, d’œuvrer au bien-être socio-économique et culturel de ce canton, de promouvoir l’esprit d’unité mise à mal par la guéguerre entre chefs notamment à Yingui, de soutenir la jeunesse INDIBIAKAT du Cameroun à travers des emplois et des bourses d’études, de créer des investissements pérennes pour développer le Canton et ainsi favoriser le retour aux sources des enfants BIAKAT, qui souffrent d’apatridie depuis les années 1960.
Cette feuille de route très ambitieuse, a d’ailleurs été le fil d’Ariane de la première assemblée générale d’INDIKBIAKAT MIKIM tenue le 14 février dernier, en visioconférence.
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