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L’honorable Gaston Komba présent au Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA, à Yaoundé.

En sa qualité d’ambassadeur de bonne volonté de l’opération « Vacances Utiles 2021 », le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale a présidé ce 18 Août la cérémonie de remise des attestations de fin de formation à près de 400 jeunes, formés concomitamment par la plus ancienne université privée laïque du Cameroun et le groupe CSP Éducation, à l’effet d’implémenter le PSAOP-Jeunes.

Par Daniel NOKMIS

Après Douala le 6 Août dernier, où 423 jeunes, formés à l’annexe polytechnique du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA et à l’antenne CSP Éducation ont reçu des attestations de fin de formation, le même exercice s’est déroulé ce 18 Août à Yaoundé.

Et C’est la salle d’apparat du Centre universitaire Joseph NDI SAMBA, qui a servi de cadre à cette cérémonie riche en sons et couleurs.

Comme Ulysse qui avait fait un bon voyage, les 400 récipiendaires  étaient heureux de recevoir leurs parchemins après deux mois de formation professionnelle quasi chirurgicale.

À l’instar de celle de Douala, la cuvée de Yaoundé a été formée dans une palette de filières en  parfaite adéquation avec la demande actuelle du monde de l’emploi, en l’occurrence, l’installation de panneaux solaires et de  matériels de vidéosurveillance, la maintenance informatique, le montage audiovisuel, la comptabilité de gestion informatisée, l’entrepreneuriat agricole, et tuttti quanti.

<< Vous avez compris la nécessité, au delà d’avoir un diplôme académique, d’avoir une formation pratique. C’est un complément qui peut vous aider non seulement à entrer dans le monde professionnel, mais être vous-mêmes votre propre employeur>>  a dit l’honorable Gaston Komba, s’adressant aux lauréats.

Puis s’adressant aux plénipotentiaires du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA et du Groupe CSP Éducation, deux entités qui ont su, avec maestria, mettre en musique l’opération « Vacances Utiles 2021 », le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale les a félicité pour ce véritable vivier du vivre-ensemble. <<En leur enseignant des choses utiles dans leur vie pratique,  ils apprennent des choses utiles pour la société, utiles pour le pays et, cerise sur le gâteau, ils apprennent le vivre-ensemble. Ils apprennent surtout, en vivant ensemble, à réaliser ce que le Président Paul BIYA appelle de tous ses vœux : l’intégration nationale>>.

L’on pourrait renchérir en disant intégration sous-régional, car parmi ces lauréats  se trouvait une  trentaine de ressortissants du Tchad.

Et c’est précisément le substrat du PSAOP-JEUNES, le Programme Sous-régional d’Aide à l’Orientation et à la Professionnalisation des Jeunes en zone CEMAC, dont le CNJC Social program, initiateur « des Vacances Utiles 2021 » est le bras séculier au Cameroun.

Après Yaoundé, le train de la remise des attestations de fin de formation se rendra à Bertoua, Ngaoundére et Bafoussam, où le Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA a désormais ses tentacules.

Centre Universitaire J.Ndi Samba, Désormais dans cinq régions du Cameroun.

C’est le fruit d’un partenariat stratégique signé ce 4 juin 2021 à Yaoundé avec le Groupe CSP Éducation, un programme social du Conseil National de la jeunesse du Cameroun  parrainé par  le Réseau des parlementaires Espérance Jeunesse (REJE) de l’Assemblée Nationale du Cameroun.

Par Daniel NOKMIS

A l’horizon 2030, 159.229 jeunes de la sous-région Afrique Centrale, parmi lesquels 34.375 Camerounais, vont recevoir des formations qualifiantes dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d’Aide National et sous-régional à l’Orientation et la Professionnalisation des jeunes, dénommé PNAOP- Jeunes.

L’implémentation de ce programme de grande envergure requiert une expérience de haut vol dans le domaine de la formation professionnelle, mais aussi une logistique bien huilée, notamment en termes de  ressources humaines et d’infrastructures appropriées et up-to-date.

Pour le Groupe CSP Éducation au cœur du PNAOP- jeunes, la seule institution ayant l’étoffe pour l’accompagner c’est le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba, partie intégrante du Groupe Ndi Samba formations  fondé il y a 53 ans, avec à son actif la formation de plus de deux cent cinquante-mille jeunes du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale.

<<Le contrat de partenariat signé ce jour avec le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba est un impératif catégorique, fort de sa très longue expérience et de son arsenal logistique dont nous avons besoin pour implémenter nos projets>>  a indiqué l’Honorable Guy Rostand TCHUATA, député junior et promoteur du Groupe CSP Éducation implanté à Yaoundé, Douala, Bafoussam,  Ngaoundéré et Bertoua.

<< Le contrat de partenariat entre le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation n’est pas une fusion>> a précisé, pour dissiper toute équivoque, Raymond NDI SAMBA, le Président du Conseil d’Administration de la Fondation Joseph Ndi Samba pour l’Éducation, promotrice du centre universitaire.

C’est un regroupement académique professionnel circonscrit au programme national et sous-régional d’aide à l’orientation et la professionnalisation des jeunes , au sein duquel les deux entités offrent des filières, domaines et niveaux de formation qui ne se chevauchent pas.

 << il s’agit d’une mutualisation des ressources humaines et logistiques pour une profitabilité partagée et des conditions de formation optimales pour les jeunes>> a synthétisé Raymond NDI SAMBA.

Au delà des formations professionnalisantes dans une kyrielle de domaines en phase avec la demande actuelle du monde de l’emploi,   Le contrat de partenariat entre le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP  Éducation met un accent particulier sur les incubateurs d’entreprises.

En effet, le credo des deux entités c’est l’insertion socioprofessionnelle par l’auto-emploi.

À très court terme, le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation prévoient d’ouvrir des annexes à Sangmelima, Ebolowa, Buéa, Maroua, puis Bamenda, Garoua et dans la sous-région Afrique Centrale, le e-learning étant quant à lui, déjà effectif grace à la plate-forme  ndisambaonline.com/moodle30.

Tchad : avec le décès du Président Idriss Déby, l’ONU perd un « partenaire essentiel »

M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles
NEW YORK, États-Unis d’Amérique, 21 avril 2021/ — Les Nations Unies ont salué la mémoire du Président du Tchad, Idriss Déby Itno, mort mardi des suites de blessures, alors que sa réélection à la tête du pays d’Afrique centrale venait d’être annoncée. 

« Le Secrétaire général a été profondément attristé par la nouvelle du décès du Président tchadien Idriss Déby Itno ce matin », a déclaré le porte-parole d’António Guterres, dans une déclaration de presse publiée le 20 avril.

Selon le porte-parole du chef de l’ONU, « le Président Déby Itno était un partenaire essentiel pour les Nations Unies et a contribué de manière significative à la stabilité régionale, en particulier dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé au Sahel ».

Le Tchad est l’un des plus grands contributeurs de troupes aux opérations de paix de l’ONU. Près de 1.500 soldats tchadiens servaient comme Casques bleus à la fin du mois de février, la quasi majorité au sein de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) dont il est le deuxième plus grand fournisseur de troupes. N’Djamena participe également à la Force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie Niger et Tchad) dont il assure actuellement la présidence.

Au pouvoir au Tchad depuis 1990, M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles, a annoncé mardi le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna. Sa mort a été annoncée le jour même de l’annonce de sa réélection à un sixième mandat présidentiel.

M. Guterres a adressé ses plus sincères condoléances à la famille de M. Déby Itno, ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Tchad. « En ces moments difficiles, les Nations Unies soutiennent le peuple tchadien dans ses efforts pour bâtir un avenir pacifique et prospère », a souligné le porte-parole du Secrétaire général.

Sur Twitter, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a également adressé ses plus sincères condoléances au peuple tchadien à la suite du décès de M. Deby. M. Bozkir a annoncé sur Twitter qu’il convoquerait bientôt une réunion de l’Assemblée générale pour rendre hommage à la mémoire du chef d’Etat tchadien.

Besoins humanitaires croissants au Tchad

La situation actuelle au Tchad est caractérisée par des besoins humanitaires croissants liés au conflit dans le bassin du lac Tchad, ainsi que par les effets du changement climatique.

« (Les Nations Unies) et (leurs) partenaires poursuivent leurs opérations dans ce pays d’Afrique centrale pour aider les communautés touchées », a précisé, mardi, le porte-parole du Secrétaire général lors d’un point de presse.

Le plan de réponse humanitaire pour le Tchad requiert un financement de l’ordre de 617 millions de dollars cette année. À ce jour, il n’est financé qu’à hauteur de 6%. L’ONU exhorte la communauté internationale à fournir un soutien financier pour répondre aux besoins des personnes dans le besoin.

Au cours des neufs premiers de l’année 2020, les Nations Unies ont atteint au moins 2,2 millions de personnes avec une aide humanitaire au Tchad qui accueille également un certain nombre de communautés de réfugiés des pays limitrophes.

Repêchage de la Coupe d’Afrique de Rugby (Rugby Africa Cup) : Date et lieu confirmés

Le tournoi sera accueilli par la Fédération de Rugby du Burkina Faso dans la capitale Ouagadougou, du 5 au 13 juin
LE CAP, Afrique du Sud, 22 avril 2021/ — Nous souhaitons informer le public de la confirmation officielle du lieu et de la date du repêchage de la Rugby Africa Cup (www.RugbyAfrique.com). Le tournoi sera accueilli par la Fédération de Rugby du Burkina Faso dans la capitale Ouagadougou, du 5 au 13 juin.

En marge de l’organisation du tournoi Rolande Boro, la Présidente de la féderation de Rugby du Burkina Faso, nous confie que les préparatifs sont en cours et maintenant à un stade avancé, avec un enthousiasme grandissant des supporters.

Andrew Owor, vice-président de Rugby Afrique et président du comité de rugby, salue la volonté de la fédération de rugby du Burkina Faso d’organiser un tournoi aussi important, qui marque officiellement le début des éliminatoires africains pour la Coupe du monde de rugby 2023 qui se tiendra en France.

Quatre équipes devraient participer à un tournoi à la ronde sur trois jours de match, à savoir le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun et le Nigéria. Une fois les projecteurs éteints et avec les résultats en poche, le vainqueur du tournoi rejoindra la poule D de la Rugby Africa Cup, qui se tiendra en Tunisie en juillet. La poule D se compose des équipes nationales du Zimbabwe et de la Tunisie.

Selon Andrew Owor, les deux meilleures équipes de chacune des quatre poules passeront à la phase finale de la Rugby Africa Cup en 2022. Par la suite, les 8 meilleures équipes africaines se disputeront une qualification directe à la Coupe du monde de rugby et une place en le tournoi de repêchage.

Rugby Afrique a présenté le calendrier suivant des rencontres pour lancer le tournoi.

Jeudi 3 juin

Arrivée des équipes visiteuses
Samedi 5 juin

Nigéria vs Burundi Cameroun vs Burkina Faso
Mercredi 9 juin

Nigéria vs Burkina Faso Burundi vs Cameroun
Dimanche 13 juin:

Nigéria vs Cameroun Burkina Faso vs Burundi
Lundi 14 juin

Départ des équipes visiteuses
Le rugby africain a évolué à un rythme très rapide au fil des ans. Cela ajoute également à l’excitation des fans et des joueurs, au fil des saisons. Sur le plan continu, nous avons constaté une amélioration des niveaux d’inclusion dans le sport, qui a vu une plus grande participation des femmes en tant que joueuses et fans.

De plus, nous avons vu la Webb Ellis Cup pénétrer le continent à travers les Springboks, ce qui nous confirme la grande qualité du Rugby que nous jouons en tant que région. À en juger par la dernière campagne de la Rugby Africa Cup, nous restons soutenus par l’engagement des joueurs, des entraîneurs et des fans, qui, grâce à leur participation, ont fait de l’entité du rugby africain une force compétitive à l’échelle mondiale.

Désinformation sur le Covid-19 : Paul ATANGA NJI en croisade contre les « bonbon » pasteurs.

Dans une missive, Le ministre de l’administration territoriale a prescrit ce 24 Mars, aux gouverneurs des dix régions du Cameroun, la fermeture sans autre forme de procès des églises dites de réveil  où l’on professe des thèses à la lisière du négationnisme, sur cette pandémie hautement meurtrière.

Par Daniel NOKMIS

Deux millions sept cent quarante-cinq mille sept cent deux (2.745.702), c’est le nombre de morts déjà causés à travers le monde par le SARS-COV-2 (Covid-19), selon le  comptage du 25 Mars de  l’université JOHNS HOPKINS aux  Etats-Unis.

Pour mettre ce chiffre en perspective, le Covid-19 a décimé, en un peu plus d’un an, l’équivalent du dixième de la population du Cameroun.

Mais, ces statistiques macabres ne semblent par doucher la désinvolture de moult gens, parmi lesquels les pasteurs de certaines églises dites de réveil, mis à l’index par le ministre de l’administration territoriale (MINAT) dans une lettre du 24 mars  adressée aux gouverneurs des dix régions.

 Sans aucune circonlocution, Paul ATANGA NJI y égrène le chapelet «des dérives » constatées dans ces confessions religieuses qu’il n’a pas citées nommément. « Certains pasteurs interdisent à leurs fidèles le port du masque, d’autres rejettent le protocole de traitement validé par le gouvernement » a-t-il asséné  d’entrée de propos.

Et de poursuivre  qu’une brochette de ces hommes de foi, « dans une forme de charlatanisme » professe que le Covid-19 est un canular et que si par extraordinaire il existait, «  il leur suffirait d’une prière pour s’en prémunir ».

Les plus illuminés clameraient avec morgue, qu’il suffit d’un peu d’eau bénite pour guérir leurs ouailles frappés par la pandémie.

Résultat des courses, «l’année dernière, plusieurs enfants fréquentant les églises en cause n’ont pas pu présenter les examens officiels, au motif fallacieux que leurs pasteurs leur ont interdit de porter le masque, pourtant exigé pour accéder aux salles d’examen »  a indiqué le MINAT.

La conséquence la plus irréversible « est le décès à leurs domiciles de nombreux patients, parce qu’en  toute naïveté ils font confiance aux prêches irresponsables de leurs pasteurs qui sont généralement de moralité douteuses » a renchéri Paul ATANGA NJI.

Le ministre de l’administration territoriale a donc décidé de siffler la fin de cette récréation mortifère en prescrivant aux gouverneurs des dix régions, la fermeture systématique des églises dont les pasteurs tiennent des discours aux antipodes des mesures anti Covid-19 mises en branle par le gouvernement.

Mieux encore, « les pasteurs devront en outre être interpellés pour répondre de leurs actes  devant les juridictions compétentes » a-t-il conclu.

Pour information, toutes ces églises dans le collimateur du ministre de l’administration territoriale « n’ont en réalité aucune existence légale au Cameroun » comme il l’a précisé au préambule de cette missive.

Pourquoi ne pas faire œuvre de proactivité en les interdisant purement et simplement, afin qu’elles cessent  d’inoculer insidieusement  leur poison  au sujet du  Covid-19 ???

Lutte contre le Covid-19: INDIKBIAKAT MIKIM au chevet des populations d’Indikdengue, Iboti et Yingui.

L’association, présidée par Maria VOGT, née KUHIANG et composée essentiellement des enfants BIAKAT de la diaspora, a récemment remis de substantiels dons pour barrer la voie à la pandémie dans ces trois villages administrativement accolés à l’Arrondissement de Yingui, Département du Nkam.

Par Daniel NOKMIS

La plénipotentiaire d’INDIKBIAKAT MIKIM dans cette opération de solidarité et de citoyenneté était Ruth IBENJ, par ailleurs  directrice de l’école primaire et maternelle CEBEC –Béthel de Douala.

Car, du fait de la fermeture des frontières édictée par la quasi-majorité des pays pour brider la transhumance du Covid-19, les membres de cette association disséminés à travers l’Europe et les États-Unis, n’ont pu faire le déplacement du Cameroun.

Mais, la mission a été accomplie de main de maîtresse, que dis-je,  avec le doigté légendaire de celle que les Banens appellent affectueusement Madame la Directrice.

Première halte de la mission qui a duré deux jours et nécessitée plus de quatre cent kilomètres de crapahutage à travers  des routes fangeuses : le village Indikdengue.

Aux habitants de ce   hameau très enclavé situé à plus de 20 kilomètres de Yingui, INDIKBIAKAT MIKIM a remis une importante quantité de masques anti Covid-19, mais aussi plusieurs seaux et cartons de savon pour leur permettre de s’adonner régulièrement au lavage des mains,  une des mesures-barrières  préconisées par les autorités sanitaires.

En prime, les Indikdenguois ont reçu des sacs de riz et de sel, ainsi que plusieurs bidons d’huile alimentaire. «Ces modestes denrées alimentaires vous permettront, nous l’espérons, d’améliorer votre quotidien et de traverser sans trop de difficultés, cette  conjoncture pleine d’incertitudes » a déclaré Ruth IBENJ, très acclamée en guise de reconnaissance.

Le cap a ensuite été mis sur Iboti, regroupement de plusieurs villages situé à près de trente kilomètres de Yingui.

La délégation de l’association, très attendue, a été reçue avec la chaleur jamais démentie des populations de cette contrée, dans la stricte observance de la distanciation physique. 

« C’était la condition impérative, comme dans le précédent village et plus tard à Yingui, de notre venue ici. Nous ne pouvons  venir faire une chose et son contraire, mais nous ne voulons surtout pas nous mettre en marge des restrictions gouvernementales » a indiqué l’envoyée spéciale d’INDIKBIAKAT MIKIM de la Diaspora.

Le package de  dons remis à Iboti était similaire à celui d’Indikdengue, mais en triple ou en quadruple car ce regroupement concentre un nombre d’habitants plus important.

Après Iboti, l’association des enfants BIAKAT de la Diaspora s’est rendue à Yingui, très précisément au Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de ce village-arrondissement du Département du Nkam, avec tout un arsenal anti Covid-19 :

Deux seaux à robinet de cinquante litres ; deux seaux de recueillement d’eau ; quarante-cinq bouteilles d’eau de javel de huit cent millilitres ; deux cartons de ménage ; quarante litres de savon liquide ; seize litres de gel désinfectant et plusieurs masques chirurgicaux.

« Nous remercions INDIBIAKAT MIKIM pour ce geste et  promettons de faire très bon usage de ces dons qui arrivent à point nommé » a assuré le médecin chef de  cette formation hospitalière.

Pour rappel, l’association INDIKBIAKAT MIKIM dont le siège est en Allemagne, est sortie des fonts baptismaux en septembre 2019.

Elle a pour objectifs, entre autres, de recenser et de rassembler tous les enfants BIAKAT de la diaspora, d’œuvrer au bien-être socio-économique et culturel de ce canton, de promouvoir l’esprit d’unité mise à mal par la guéguerre entre chefs notamment à Yingui, de soutenir la jeunesse INDIBIAKAT du Cameroun à travers des emplois et des bourses d’études, de créer des investissements pérennes pour développer le Canton et ainsi favoriser le retour aux sources des enfants BIAKAT, qui souffrent d’apatridie depuis les années 1960.

Cette feuille de route très ambitieuse, a d’ailleurs été le fil d’Ariane de la première assemblée générale d’INDIKBIAKAT MIKIM tenue le 14 février dernier, en visioconférence.  

NDI SAMBA POLYTECH-Douala, Invitée spéciale du Salon Africain de l’Éducation

Ce sera du 28 Mars au 03 Avril prochain, au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé.

Par Daniel NOKMIS

‘’C’est au regard de votre envergure et de la qualité de vos formations, que nous vous proposons exceptionnellement un stand sur le site de l’événement’’.

Par ces propos, la Jeunesse Unie et Solidaire d’Afrique (JUSA), organisatrice du Salon Africain de l’Éducation (SAED), justifie dans une correspondance du 03 Mars dernier, l’invitation spéciale de NDI SAMBA POLYTECH Douala à cette grand-messe de l’éducation africaine.

En moins d’une année d’existence, l’Annexe 100% polytechnique de la plus ancienne université privée laïque du Cameroun, est devenue le ‘’MUST’’ de tous les rendez-vous majeurs réunissant les locomotives de l’enseignement supérieur public et privé, autour des problématiques sur l’innovation et de l’entrepreneuriat des jeunes.

Après son passage, désormais inscrit dans l’airain de l’histoire, à la Semaine de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat organisée au mois de février dernier par l’École Nationale Supérieure polytechnique de Douala, NDI SAMBA POLYTECH Douala est attendue à Kribi les 26 et 27 Mars courant, à la faveur du HACKATHON organisé par le Port Autonome de la cité balnéaire du Sud du Cameroun, avant de poser ses valises du 28 Mars au 03 Avril prochain au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, dans le cadre du Salon Africain de l’Éducation.

Organisé sous le thème « Entrepreneuriat jeune, paix et intégrité », le SAED a pour but de promouvoir une éducation de qualité, ciblée et efficace pour la jeunesse, mais surtout axée sur les besoins de la société.

Par ailleurs, il vise la promotion de la culture entrepreneuriale et l’insertion socio-professionnelle et économique des jeunes.

Selon ses promoteurs ,le SAED connaîtra la participation d’une dizaine de pays, d’une pléiade d’institutions publics et privés , ainsi qu’un nombre important d’établissements scolaires, d’universités publiques et d’instituts privés d’enseignement supérieur. « Les privilégiés de l’enseignement supérieur seront présentés comme la référence dans leur catégorie devant les ministères, ambassades, institutions, entreprises et partenaires au développement », assure Brice TCHAKOUNTE, le président de la Jeunesse Unie et Solidaire d’Afrique.

Ce salon est surtout une vitrine qui permettra, notamment à NDI SAMBA POLYTECH Douala, de faire connaître d’avantage son offre avant-gardiste unique dans la sous-région Afrique Centrale et d’atteindre directement son cœur de cible que sont les étudiants en devenir et leurs parents, en quête d’une formation de qualité en parfaite adéquation avec la demande du marché de l’emploi contemporain. « C’est une grande opportunité pour mobiliser directement les apprenants, qui viendront découvrir les meilleurs offres qualité/prix pour leurs formations » dixit Brice TCHAKOUNTE, déjà cité supra.

Et sur le circuit du rapport qualité/prix, NDI SAMBA POLYTECH Douala, affiliée à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de la ville éponyme et situé à Beedi en face de l’église EEC, est en pole position.

8 Mars 2021 AU PORT AUTONOME DE KRIBI: Dans le strict respect des mesures anti Covid-19

Le Directeur Général du Port Autonome de Kribi, Patrice Barthélémy MELOM, avait subordonné toutes les activités marquant la 36ème Journée Internationale de la Femme à l’observance religieuse des mesures-barrières édictées par le Président Paul BIYA et mises en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Par Daniel NOKMIS

Les femmes du Port Autonome de Kribi, réunies au sein de leur association dénommée AFPAK, ont inauguré une jurisprudence langagière au cours de la palette d’activités ayant culminé ce 8 Mars, avec la célébration de la 36ème Journée Internationale de la Femme: la démonstration de citoyenneté.

J’entends déjà les cris d’orfraie des contempteurs pathologiques du PAK, mais  toutes les personnes de bonne foi ayant assisté aux diverses séquences qui ont abouti au bouquet final du 8 Mars font chorus pour dire, que les Ladies du port autonome de la cité balnéaire du Sud du Cameroun ont adhéré comme des huîtres aux précautions contre la propagation du Covid-19 :Port obligatoire de masques homologués, prise de température avec des thermos flashs de dernière génération par des personnels sanitaires agréés, désinfection sans discontinuer des mains avec des gels hydro alcooliques aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé, distanciation physique, Et tutti quanti.

<<Le Coronavirus ne passera pas par les femmes du Port Autonome de Kribi. Nous avons pris cet engagement ferme auprès de notre hiérarchie. Nous le prenons aussi devant la nation toute entière, car le PAK ne vit pas en autarcie>>. Comme une antienne, ces mots étaient répétés par toutes les femmes que l’on croisait à travers les dédales des articulations accolées à la célébration de cette Journée Internationale de la Femme.

Le clap de début a été donné le 1ér Mars avec un double atelier de sensibilisation sur les gestes de premiers secours et, comme il fallait s’y attendre, sur la lutte contre le Covid-19.

Animé avec maestria par le Dr FOH, Mmes Laure SIMA et Sabine NGO HAND, ce conclave visait à inculquer aux femmes du PAK les rudiments de gestes apparemment anodins, mais susceptibles de sauver des vies lors d’un accident bénin ou malin. Il avait aussi pour objectif de garder vivace la flamme de la vigilance contre le coronavirus et de marteler la batterie de mesures simples, mais efficaces pour s’en prémunir.

Le lendemain, l’on a embrayé avec une table ronde dont le thème avait des résonances avec celui retenu pour la célébration du 8 Mars de cette année : Leadership féminin et égalité femmes – hommes pour un monde sans Covid-19.

Les préposées à l’animation étaient Mmes Ursula NKOA et Nicole Claudine NGAH EKASSI, qu’entouraient deux panélistes de haut vol, en l’occurrence Mmes Rachel MBIAM et Geneviève EKEMELA.

Le quatuor a savamment disserté sur la participation pleine et effective des femmes et leur accès – toujours marginal- aux fonctions de direction pour le progrès de tous.

Par ailleurs, Elles ont mis l’accent sur les efforts à déployer par les femmes, pour façonner un futur et une relance plus égalitaire dans ce contexte de Covid-19, qui a mis à jour une myriade de lacunes à aplanir.

Mercredi le 3, les femmes du PAK ont souscrit à l’adage Mens Sana in corpore sano, entendez un esprit saint dans un corps sain. C’était à la faveur d’une marche sportive, suivi d’un match de handball. Deux activités sportives organisées par la délégation départementale du Ministère de la promotion de la femme et de la famille de l’Océan et sponsorisées à juste titre par le Port Autonome de Kribi.

Comme le sparadrap du Capitaine Haddock, les ladies de l’AFPAK ont une réputation qui leur colle à la peau : elles aiment voler au secours des nécessiteux. C’est ainsi que Vendredi le 5, elles ont procédé à deux remises de dons, respectivement à l’orphelinat de PAMA et au campement des pygmées de BIVOUKA. C’était sous la bienveillante houlette de Mesdames Rosette NVE, Lailatou HAMAM YAYA et Édith FONKOU.

Puis est venu  le 8 Mars, clap de fin d’une semaine d’activités tous azimut. Cette journée, présidée par le Directeur Général himself, a été baptisée Journée du vivre ensemble par l’Association des Femmes du Port Autonome de Kribi.

Grosso modo, elle se résumait en une foire gastronomique et culturelle reflétant les grandes aires géographiques du Cameroun (dont le PAK est un microcosme) en lice pour le concours du meilleur stand.

La palme d’or a été raflée par le PAK Sahel, stand représentant les ressortissants du Grand Nord du Cameroun.  

FESTI BANEN 2021

Bienvenue à Yingui!

La troisième édition du festival du grand peuple Banen se déroulera les 26 et 27 février courant dans ce village-arrondissement du département du Nkam, situé à près de cent quarante kilomètres de Douala.

Par Daniel NOKMIS

Après les arrondissements de Ndikinimeki et Nitoukou, respectivement en 2019 et 2020, la caravane du Festi Banen bivouaquera  dans celui de Yingui ces 26 et 27 février 2021.

Mais, sur le chemin de leur périple, les caravaniers ont convenu d’une bifurcation le 25 février en direction du Canton Indik Nang’a (Lognanga pour les bassaphiles), un des bastions du grand peuple Banen à califourchon sur les régions du Centre et du Littoral et enraciné dans au moins quatre arrondissements, en l’occurrence Yingui, Nitoukou, Ndikinimeki et Makènènè.

Cette halte, est une plongée indispensable dans les méandres enchanteurs de l’histoire spécifique de ce démembrement fondateur du grand peuple Banen selon le  Dr Madeleine JOHNSON, responsable entre autres du pôle culture de l’agence YININDI , présidente de l’association HISENJI et promotrice du Festi Banen. « Sa majesté Jean Paul SINGHA, le maître de céans, fera personnellement office de guide. Le chef supérieur Indik Nanga’a dissertera aussi pour lever une équivoque : l’éparpillement administratif du peuple Banen et les variations  du TUNEN (langue des Banens) inhérentes aux  greffes langagières normales pour un peuple hospitalier,  n’écornent nullement l’unité du peuple Banen » a assuré le Dr Madeleine JOHNSON sur le plateau de Cameroon Feeling, émission matinale de CRTV Prémium.

Les Banen au Cameroun

Après le Canton Indik Nanga’a, la caravane du Festi Banen marquera un arrêt à Bonépoupa, village situé à quarante-sept kilomètres de Douala. « C’est une parenthèse obligatoire sur le chemin de Yingui, car ce village abrite une importante diaspora Banen. Ne pas s’y arrêter serait une entorse à l’essence même du Festi Banen et aux valeurs mises en avant par le thème de cette troisième édition : pour la cohésion et l’unité du peuple Banen » a indiqué la promotrice du Festival sur les antennes de l’émission citée supra.

Puis, ce sera le grand jamboree à Yingui. Pendant deux jours jours (26 et 27 février), le grand peuple Banen composé des Toboagnes, des Alinguas et des Fombos…etc. fera étalage de sa culture immense et multiséculaire à travers son artisanat, sa danse et sa gastronomie faite de mets à l’instar du Ikok na Bebine, du Moukolbong na Makwanb du, moussak sak na Bibobol  ..etc,  dont le fumet exquis et la succulence jouissive devraient lui valoir minimalement une inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Le Festi Banen 2021, ce sera aussi des tables rondes pour faciliter une immersion dans les arcanes de la vaste culture Banen.

L’élection d’une Miss, la reine de beauté qui pendant un an sera l’ambassadrice du peuple Banen, marquera l’apothéose  de la troisième édition de ce festival.

Pour rappel, le Festi Banen sorti des fonts baptismaux en 2019 est certes festif, mais c’est surtout l’occasion de baliser le chemin en vue d’une grande et noble ambition : la création d’un muséum d’histoire naturel du grand peuple Banen.

Port Autonome de Kribi :Un Hackathon pour des solutions utiles et innovantes.

Impulsé par le Directeur Général du PAK, Patrice Barthélémy MELOM, ce marathon du digital se tiendra les 26 et 27 mars prochain à Kribi, ville d’implantation du complexe portuaire.

Par Daniel NOKMIS

Allez sur la page d’accueil du site internet du Port Autonome de Kribi, en abrégé PAK !

En vitrine, quatre mots anglais en lettres capitales, en guise de Welcome : SMART PORT, ATTRACTIVE BUSINESS.

Pour les illettrés de la langue de Chaucer, cela signifie prosaïquement que l’attractivité du PAK rime avec solutions intelligentes et services innovants.         

Ce credo est devenu un impératif catégorique au sein du Port Autonome de Kribi le 02 mars 2018, date marquant officiellement le lancement de ses activités opérationnelles et commerciales, avec l’arrivée du navire le «CMA-CGM Bianca». Porte-conteneurs de quatre-vingt-dix mille tonnes de jauge brutes, une première pour un bateau  de ce gabarit au Cameroun, le mastodonte a accosté ce jour-là sans aucune anicroche.

Pour le Directeur Général,  ce coup d’essai doit être  un coup de maître  permanent. Patrice Barthélémy MELOM professe que cela est éminemment tributaire des nouvelles technologies de l’information et de la communication, devenues l’épine dorsale des activités portuaires.

Or, dans un landerneau des Tics en constantes mutations, où les technologies d’aujourd’hui deviennent désuètes le lendemain, il faut sans cesse s’arrimer à la nouvelle donne, il faut constamment se renouveler pour être le plus attractif et compétitif.

C’est tout le sens du Hackathon organisé par le Port Autonome de Kribi, qui se déroulera  dans la ville balnéaire éponyme.

Impulsé par Patrice Barthélémy MELOM, Directeur Général du PAK, en osmose avec les directives du Président Paul BIYA relatives à la promotion de l’entreprenariat jeune, ce marathon ou concours du digital mettra aux prises des étudiants, des start-ups et des entrepreneurs du secteur des technologies de l’information et de la communication, autour d’un projet collaboratif de programmation informatique ou de création numérique.

Selon le Port Autonome de Kribi, « cette  démarche à but essentiellement commercial, lui permettra de créer une solution de valorisation de son image auprès du grand public et facilitera les interactions avec la clientèle ».

Des interactions avec la clientèle déjà effectives au travers du nouveau site internet du PAK. « Plus moderne, plus interactif, plus fonctionnel et destiné à être plus ergonomique, afin de faciliter la navigation des internautes » dixit le Directeur Général, Patrice Barthélémy MELOM.

Le Hackathon PAK 2021 se déroulera les 26 et 27 mars prochain sous le thème : l’innovation au service de l’excellence opérationnelle.