NGUL BE TARA homologué au Nigeria. Info ou Intox?

Réponse du Professeur Aimé Bonny, dans cet article publié sur le site d’information lesscoopsdafrique.com

Le ministère de la Santé publique a homologué, au mois de juillet 2021, quatre (04) produits de la pharmacopée traditionnelle camerounaise. Ces médicaments traditionnels améliorés (MTA) sont supposés potentialiser l’action du traitement validé, d’où leur appellation de produits « adjuvants ».

Cette autorisation encadrée (adjuvant) d’utilisation s’explique par le peu de données codifiées desdites décoctions issues des plantes de notre terroir. D’aucuns parleront d’autorisation de complaisance, ce qui serait une faute gouvernementale. On ne joue pas à la loterie avec la santé humaine. Un fait est indiscutable dans cette course contre la reconnaissance à tout prix et à tous les prix que se livrent les vrais et faux tradipraticiens.

La pandémie à la Covid-19 est une opportunité inespérée d’exister, tant scientifiquement parlant que financièrement. Dès lors, tous les coups peuvent être permis aux pays des aveugles où les borgnes sont rois. Le Dr Marlyse Ndi Peyou est l’un des valeureux chercheurs en médicaments traditionnels améliorés que le tamis ministériel a laissé sur le carreau. Cette « sanction » envers un médicament adoubé par le puissant voisin qu’est le Nigeria m’intrigua et suscita par conséquent ma curiosité.

La négligence par les autorités camerounaises du curriculum vitae made in Nigeria du Ngul Be Tara n’était pas ma seule préoccupation. Je me suis également posé la question de savoir comment un pays aussi sérieux en termes d’homologation de produits de santé, ce pays qui, contrairement au Cameroun, a une véritable agence du médicament (Nafdaq, https: //greenbook.nafdac.gov.ng) ait pu homologuer un produit qui n’a à ce jour aucune publication.

En effet, lors de l’interview de la consœur sur la chaîne Canal2 international le 30/07/2021, le Docteur déclara ” les études que nous avons faites seront publiées au Nigeria”. En général on ne publie pas dans un pays, mais dans une revue scientifique qui a une audience transfrontalière. Mais soit. La principale information est que le Ngul Be Tara, comme toutes les décoctions anti- Covid africaines, n’a aucune preuve lisible de son efficacité.

La brillante scientifique qui a fait ses classes en France et aux USA nous a rappelé que « le Nigéria publie énormément sur les plantes médicinales» et que les composantes biochimiques constituant les principes actifs des décoctions camerounaises ont été étudiées et publiées en Chine.

Pourquoi nos chercheurs n’empruntent pas le même chemin ? Pourquoi voulons-nous toujours faire passer les étrangers pour plus intelligents, en reprenant leurs travaux au lieu de produire les nôtres ? Le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation (MINRESI) a une responsabilité certaine dans cette paresse intellectuelle.

Intrigué de cette mauvaise façon que beaucoup de nos chercheurs africains ont à vouloir imposer dogmatiquement leurs vérités, suis allé à la source de l’information.Premièrement, j’ai interrogé un imminent Professeur de médecine du centre hospitalier “Bayero State University” de Kano. Il n’est pas au courant de cette homologation. Il n’a même jamais entendu parler du Ngul Be Tara.

Ce dernier a interrogé les collègues chargés de la riposte anti-Covid au sein de son hôpital universitaire : jamais entendu parler du Ngul Be Tara. Ledit Professeur a interrogé les membres du « Nigerian national Think Tank against Covid-19 » : personne n’y est au courant de ladite homologation querellée, jamais entendu parler de la décoction de « la force de nos ancêtres ».

Je n’étais pas rassuré, croyant à une conspiration contre le produit de mon pays. J’ai donc visité le site web de l’agence nigériane du médicament (National Agency for Food and Drug Administration and Control = NAFDAQ) : aucune trace de ce produit. A moins qu’il faille un certain temps (plusieurs semaines ou des mois?) pour que la Nafdaq mette sur son site un produit qu’elle a déjà validé, il y a lieu de s’interroger sur ce succès de la médecine traditionnelle camerounaise hors de ses frontières.

Qu’aucun des nombreux médecins Nigérians aux avant-postes de la prise en charge de la Covid-19 ne soit informé de l’existence d’un produit pourtant homologué chez eux est une curiosité. Ce serait comme si le comité de lutte du Minsanté et ses démembrements hospitaliers (ORCA, Hôpital Central de Yaoundé ou Hôpital Laquintinie de Douala) n’ont pas suivi l’actualité sur les quatre (04) adjuvants validés au Cameroun.

Opacité suicidaire des tradipraticiens

“Quand c’est flou c’est qu’il y a un loup”. On observe ci et là beaucoup de déclarations intempestives sur des traitements miracles du Sars-cov-2. Le Pr Didier Raoult et sa horde de communicants de l’Institut Hospitalo- Universitaire (IHU) de Marseille ont fait des émules. Chacun y va de sa solution miracle pour une maladie qui tue par vagues, emportant également des patients qui en ont consommé.

Des chiffres de guérisons affolants sont distiliés par des adeptes de la non- démonstration de la vérité scientifique. Le Docteur Charles Hopson nous a même servi la prouesse de guérir le diabète. A croire que le comité du prix Nobel de médecine en a après ce génie Camerounais.

Profiter de l’adhésion sans réserve des populations africaines à la consommation des tisanes médicinales pour s’autoproclamer soignant est humainement reprochable et scientifiquement inacceptable. Autoriser cette liberté liberticide et risquée pour la santé des populations est une faute gouvernementale. Dérouler le tapis rouge à toutes sortes de « vendeurs de rêves » par les médias en panne de scoops manque de rigueur professionnelle.

La médecine traditionnelle africaine est la principale perdante de ce cafouillage. Oui cette médecine essentielle, héritage ancestrale jalousement préservé jusqu’à un passé récent, est à sa croisée des chemins. Inféodée par effraction par des commerçants sans aucune connaissance de la phytothérapie, la corporation des vrais tradipraticiens peine à répondre aux exigences de la critique constructive.

Nous ne pouvons que regretter que l’Afrique perde ainsi une sacrée opportunité de marquer le coup : à défaut de pouvoir avoir son vaccin, la phytothérapie africaine aurait dû être plus élaborée et démonstratrice de son efficacité. Nous avons la chance que par miracle l’Afrique échappe à une flambée de l’infection. Le rendez-vous est manqué.

Par Pr Aimé BONNY
Cardiologue Université de Douala, Cameroun President of the African Heart Rhythm Association (AFHRA)

Désinfectez votre téléphone

Il existe un risque d’infection de votre appareil mobile, ce qui expose vos informations personnelles et votre vie privée à un risque de fraude.
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 18 août 2021/ — Par Anna Collard

Imaginez-vous que votre téléphone portable puisse être utilisé pour vous espionner, écouter vos conversations et envoyer des informations et des images de votre appareil à un tiers ? Cette situation n’est pas celle d’un futur dystopique, mais celle du logiciel espion Pegasus installé sur des appareils mobiles par des clients de la société israélienne de logiciels espions NSO. Bien que le logiciel espion Pegasus ne soit destiné qu’aux forces de l’ordre et qu’il cible des personnes de grande valeur, Ce cas de figure donne matière à réflexion car, selon Anna Collard, SVP Content Strategy & Evangelist chez KnowBe4 AFRICA (www.KnowBe4.com), les logiciels malveillants et les logiciels espions mobiles ne visent pas seulement les personnes riches et importantes – ils peuvent avoir un impact sérieux sur la vie de n’importe qui.

« D’autres menaces mobiles, comme les logiciels malveillants bancaires par exemple, utilisent un processus similaire à celui du logiciel espion Pegasus pour atteindre les appareils des utilisateurs. » « Par exemple, beaucoup de ces types de logiciels malveillants sont installés par des personnes qui cliquent sur un lien reçu par SMS ou WhatsApp et finissent par télécharger une application malveillante qui peut entraîner une fraude au clic publicitaire, un ransomware mobile, des chevaux de Troie bancaires ou, dans certains cas, même root ou jailbreak leur téléphone pour obtenir un contrôle total à distance de l’appareil. Le logiciel malveillant permet ensuite aux criminels d’écouter les appels, de faire des captures d’écran et de voir ce que l’utilisateur tape – leur donnant accès aux mots de passe et les détails bancaires. »

Les criminels utilisent des outils et des approches d’ingénierie sociale pour donner aux utilisateurs un faux sentiment de sécurité. Ces messages malveillants, qui prétendent être un lien de suivi de colis ou un lien de confirmation bancaire, sont conçus pour inciter les gens à faire des erreurs impulsives. Et ces erreurs peuvent conduire à une compromission totale de votre appareil, vous mettant à risque, vous et votre sécurité financière.

« Ces infiltrations de logiciels malveillants intelligents sont conçues pour passer outre les défenses des gens », explique Collard. « Une autre forme de distribution consiste à profiter des appareils qui n’ont pas été mis à jour ou à exploiter les vulnérabilités du téléphone ou des apps qui n’ont pas encore de correctifs. Il est vraiment important de veiller à ce que vos appareils mobiles soient mis à jour et de minimiser les risques en supprimant les applications inutiles, en ne téléchargeant que des applications provenant de magasins d’applications officiels et en évitant de cliquer sur des liens depuis votre appareil mobile. »

 « Malheureusement, les gens sont plus susceptibles de cliquer sur un lien en utilisant leur appareil mobile parce qu’ils pensent qu’ils sont plus en sécurité que sur un ordinateur. Vous devez être prudent et vous assurer que si vous ne connaissez pas l’expéditeur, vous ne téléchargez rien et ne cliquez sur rien. Ne croyez pas un SMS qui vous dit de mettre à jour votre logiciel WhatsApp ou un lien qui vous dit de mettre à jour une application qui provient d’une plateforme des réseaux sociaux. Toujours faire les mises à jour depuis l’App Store ou Google Play, nulle part ailleurs. »  Faites également attention au « clickjacking », une forme de phishing mobile qui s’accompagne d’un lien invisible, recouvert d’un élément graphique « gênant » qui ressemble à un petit cheveu ou à un grain de poussière. L’utilisateur est ainsi incité à enlever les cheveux ou la poussière de l’écran du mobile, ce qui active le lien et lance une connexion vers le site de phishing.

Pour protéger votre appareil mobile contre les infections, vous devez faire attention à ce que vous cliquez, ne pas faire confiance aux liens inattendus provenant de sources inconnues, ne pas partager d’informations avec qui que ce soit –surtout si l’on vous appelle en prétendant qu’il s’agit de votre fournisseur de téléphonie mobile ou de votre banque – et ne pas communiquer vos OTP à des tiers, sauf si vous avez vous-même lancé la transaction avec un agent de confiance. Les appareils mobiles sont tout aussi menacés que les ordinateurs, alors restez conscients, restez vigilants et protégez-vous. 

Cyclisme : Kamzong Abossolo vainqueur du Tour du Cameroun 2021

Sa victoire était pour le moins attendue. Clovis Kamzong Abossolo a logiquement remporté le Tour cycliste international du Cameroun, ce dimanche 6 juin. Détenteur du maillot jaune au soir de la sixième étape, entre Douala et Kribi, jeudi dernier, le coureur de SNH Vélo Club a maintenu l’écart (12 secondes) avec son poursuivant, le Bulgare Andreev Yordan, jusqu’au sacre final.

«C’est une victoire méritée, s’est-il réjoui à l’arrivée de la dernière étape. Il y a longtemps que j’espérais remporter à nouveau cette course. Je suis un compétiteur satisfait. Je suis heureux d’avoir gagné, mais surtout de mettre de la joie dans les cœurs des Camerounais.»

Après l’édition de 2015, le Lion de la petite reine confirme, avec cette deuxième victoire, son statut de phénomène du cyclisme au Cameroun. Mais en 2015, celui qu’on appelle El pistolero avait porté le  maillot jaune de la deuxième à la dernière étape. Cette année, la stratégie était différente.

Paul Daumont remporte l’étape

Il explique : «Notre stratégie n’a jamais consisté à remporter une étape en particulier. Il était question de rester proches des leaders et attendre le bon moment pour attaquer. C’est que j’ai fait lors de la sixième étape. Une fois le maillot jaune sur mes épaules, je devais ensuite conserver l’écart avec mes poursuivants.»

Mission accomplie donc pour le Camerounais, arrivé sixième lors de la huitième et dernière étape de ce dimanche. La caravane est partie d’Ebolowa dans le Sud pour le Boulevard du 20 mai de Yaoundé (région du Centre). Une étape longue de 149 km, remportée par Paul Daumont. Comme lors de la deuxième étape, le Burkinabé s’est imposé au sprint. Il devance son compatriote Souleymane Koné et le Hollandais Peter Merx (Global Cycling).

Kigoum WANDJI

RÉSULTAT (17e Tour du Cameroun)

Classement général : Clovis K. Abossolo (CAM/SNH Vélo)

Classement par point : Paul Daumont (Burkina Faso)

Classement de la montagne : Genov Nikolay (Bulgarie)

Classement des jeunes : Léonien Alexandre (FRA/Martigues)

Classement des équipes : Equipe nationale de Bulgarie

Coronavirus – Afrique : Neuf pays africains sur dix ne devraient pas être en mesure d’atteindre l’objectif de vaccination urgente contre la COVID-19

Avec 32 millions de doses, l’Afrique compte pour moins de 1 % des plus de 2,1 milliards de doses administrées dans le monde
BRAZZAVILLE, Congo, 10 juin 2021/ — Alors que le nombre de cas de COVID-19 en Afrique est en augmentation pour la troisième semaine consécutive et que de moins en moins de vaccins sont disponibles, 47 des 54 pays d’Afrique – soit près de 90 % – ne devraient pas être en mesure d’atteindre l’objectif qui consiste à vacciner 10 % de leur population d’ici septembre, à moins que l’Afrique ne reçoive 225 millions de doses supplémentaires.

Les nouveaux objectifs mondiaux ont été annoncés lors de l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême en matière de politique de la santé. Au rythme actuel, seuls sept pays africains sont en mesure de les atteindre.

Alors que l’Afrique s’approche des 5 millions de cas de COVID-19, le nombre de nouvelles infections augmente d’une semaine sur l’autre, avec une hausse de 20 % lors de la semaine du 31 mai, soit plus de 88 00 nouveaux cas. La pandémie tend à la hausse dans 10 pays africains, dont quatre qui enregistrent un bond de plus de 30 % au cours des sept derniers jours, en comparaison avec la semaine précédente. Quelques 72 % de tous les nouveaux cas ont été enregistrés en Égypte, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie, et plus de la moitié de ces nouveaux cas ont été enregistrés dans neuf pays d’Afrique australe.

« Alors que nous nous approchons des cinq millions de cas et qu’une troisième vague se profile, beaucoup des nôtres parmi les plus vulnérables restent dangereusement exposés à la COVID-19. Il a été montré que les vaccins permettent d’éviter des cas et d’empêcher les décès, c’est pourquoi les pays qui le peuvent doivent partager en urgence des vaccins contre la COVID-19. L’Afrique a désespérément besoin de ce partage de doses », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Avec 32 millions de doses, l’Afrique compte pour moins de 1 % des plus de 2,1 milliards de doses administrées dans le monde. Tout juste 2 % du 1,3 milliard d’habitants sur le continent ont reçu une dose et seuls 9,4 millions d’Africains sont entièrement vaccinés. Malgré de récentes promesses, seule la France a accru ses dons via le COVAX, avec 1 million de doses destinées à huit pays en juin.

Néanmoins, l’annonce prévue par le président des États-Unis Joe Biden que les USA achèteront et donneront un demi milliard de vaccins Pfizer à 92 pays à faible revenu et à revenu intermédiaire/tranche inférieure ainsi qu’à l’Union africaine, est un pas en avant important. Ceci intervient alors que nous observons des pays comme la France effectuer des livraisons tangibles à travers le Mécanisme COVAX.

« Le vent tourne. Nous voyons désormais des nations riches commencer à concrétiser leurs promesses », a déclaré Dr Moeti.

 Alors que disposer de plus de vaccins est vital, certains pays africains doivent intensifier les actions de déploiement rapide des vaccins qu’ils ont encore. Tandis que 14 pays africains ont utilisé entre 80 % et 100 % des doses qu’ils ont reçues à travers le Mécanisme COVAX, 20 pays ont utilisé moins de 50 % des doses reçues. Douze pays ont plus de 10 % de leurs doses de vaccins AstraZeneca risquant d’expirer d’ici la fin août.

« Nous devons nous assurer que les vaccins que nous avons ne sont pas gaspillés, chaque dose étant précieuse », a déclaré Dr Moeti. « Les pays qui accusent un retard dans le déploiement doivent intensifier leurs efforts de vaccination. »

Plusieurs pays africains, parmi lesquels la Côte d’Ivoire et le Niger, ont rencontré plus de succès en ajustant leurs stratégies de déploiement du vaccin. Lorsque cela est possible, l‘OMS recommande d’étendre les vaccinations au-delà des grandes villes jusque dans les zones rurales, en donnant la priorité aux vaccins dont la date d’expiration est proche, en s’attaquant aux difficultés logistiques et financières et en s’efforçant de stimuler la demande du public pour les vaccins.

Les attitudes envers les vaccins et l’acceptation de la vaccination varient d’un pays et d’une communauté à l’autre. Selon le Collectif de communication des risques et d’engagement communautaire, une initiative conjointe de l’OMS, de l’UNICEF et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), la confiance en les vaccins en Afrique est comprise entre 38 % au Cameroun et 86 % en Guinée. En moyenne, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale présentent la plus faible confiance en les vaccins avec un taux d’environ 60 %.

Pour combattre la désinformation sur les vaccins, l’OMS et ses partenaires ont lancé l’Alliance pour la riposte contre l’infodémie en Afrique (AIRA), qui s’appuie sur l’influence et les apports d’un réseau unique de 14 organisations qui mettent en commun leurs ressources pour lutter contre la désinformation. La vitrine de l’alliance, Viral Facts Afrique, a produit cette année plus de 150 vidéos et publications sur les réseaux sociaux pour contrer la désinformation. Ces vidéos et publications ont circulé sur près de 60 chaînes de réseaux sociaux partout dans la Région et ont généré plus de 100 millions de vues.

Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par Mr Pierre N’Gou Dimba, Ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de Côte d’Ivoire ; ainsi que de Mme Luchen Foster, Directrice des partenariats de santé de Facebook. Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Phionah Atuhebwe, fonctionnaire technique pour l’introduction des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, chef de l’unité Partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, et Dr Gilson Paluku, fonctionnaire technique pour la vaccination systématique et de l’introduction des nouveaux vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Distribué par APO Group pour WHO Regional Office for Africa.

Repêchage de la Rugby Africa cup : le Cameroun a Battu le Burundi par 81 à 3

Après cette victoire éclatante, les Lions indomptables vont affronter les Étalons du Burkina Faso, le 13 juin 2021.
LE CAP, Afrique du Sud, 10 juin 2021/ — Les Lions indomptables du Cameroun ont battu, ce 9 juin au stade du 4 Août de Ouagadougou (Burkina Faso), les Hirondelles du Burundi par le score sans appel de 81 à 3.

Avant l’entame du match, les deux équipes nationales ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attaque terroriste survenue, dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, dans le village de Solhan, au nord-est du pays organisateur.

C’est le Cameroun qui a ouvert le score à la 10ème minute par un essai transformé du n°10 Noël Touko. Six minutes plus tard, ce joueur en demi-ouverture a réédité un autre essai. Le quinze camerounais a continué à multiplier les essais et les essais transformés. La rage de vaincre n’a pas manqué de provoquer des fautes de la part des deux équipes. C’est à la 35ème minute que le Camerounais Cédric Moteyo a pris un carton jaune en raison d’un placage sans ballon. L’équipe burundaise en a profité à la 36ème minute pour disposer d’une pénalité. A la 2ème mi-temps, un carton jaune a été attribué au Burundais Helvé Hasabumutima. Le score final a été de 81 à 3 en faveur du Cameroun.

Pour l’entraîneur burundais, Kinyinda Wakazadi, cette défaite pourrait s’expliquer par leur impréparation. « Cela fait 8 ans que nous n’avons pas joué de rugby à 15 », s’est-il justifié.  Pour le sélectionneur camerounais, Richard Kidal, ce tournoi représente le grand retour de son pays après sa suspension des instances internationales du rugby et de rappeler que son pays était dans le palmarès des 10 meilleures équipes africaines. Quant au capitaine de l’équipe victorieuse, Justin Amougou, il a reconnu que leurs adversaires n’ont pas démérité dans cette compétition et ils ont fait montre de courage.

Après cette victoire éclatante, les Lions indomptables vont affronter les Étalons du Burkina Faso, le 13 juin prochain dans l’après-midi, au stade du 4 Août de Ouagadougou. L’équipe burundaise prendra ainsi le chemin de retour au pays après avoir cumulé deux défaites respectivement contre le Burkina Faso et le Cameroun.

Distribué par APO Group pour Rugby Africa.

Centre Universitaire J.Ndi Samba, Désormais dans cinq régions du Cameroun.

C’est le fruit d’un partenariat stratégique signé ce 4 juin 2021 à Yaoundé avec le Groupe CSP Éducation, un programme social du Conseil National de la jeunesse du Cameroun  parrainé par  le Réseau des parlementaires Espérance Jeunesse (REJE) de l’Assemblée Nationale du Cameroun.

Par Daniel NOKMIS

A l’horizon 2030, 159.229 jeunes de la sous-région Afrique Centrale, parmi lesquels 34.375 Camerounais, vont recevoir des formations qualifiantes dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d’Aide National et sous-régional à l’Orientation et la Professionnalisation des jeunes, dénommé PNAOP- Jeunes.

L’implémentation de ce programme de grande envergure requiert une expérience de haut vol dans le domaine de la formation professionnelle, mais aussi une logistique bien huilée, notamment en termes de  ressources humaines et d’infrastructures appropriées et up-to-date.

Pour le Groupe CSP Éducation au cœur du PNAOP- jeunes, la seule institution ayant l’étoffe pour l’accompagner c’est le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba, partie intégrante du Groupe Ndi Samba formations  fondé il y a 53 ans, avec à son actif la formation de plus de deux cent cinquante-mille jeunes du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale.

<<Le contrat de partenariat signé ce jour avec le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba est un impératif catégorique, fort de sa très longue expérience et de son arsenal logistique dont nous avons besoin pour implémenter nos projets>>  a indiqué l’Honorable Guy Rostand TCHUATA, député junior et promoteur du Groupe CSP Éducation implanté à Yaoundé, Douala, Bafoussam,  Ngaoundéré et Bertoua.

<< Le contrat de partenariat entre le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation n’est pas une fusion>> a précisé, pour dissiper toute équivoque, Raymond NDI SAMBA, le Président du Conseil d’Administration de la Fondation Joseph Ndi Samba pour l’Éducation, promotrice du centre universitaire.

C’est un regroupement académique professionnel circonscrit au programme national et sous-régional d’aide à l’orientation et la professionnalisation des jeunes , au sein duquel les deux entités offrent des filières, domaines et niveaux de formation qui ne se chevauchent pas.

 << il s’agit d’une mutualisation des ressources humaines et logistiques pour une profitabilité partagée et des conditions de formation optimales pour les jeunes>> a synthétisé Raymond NDI SAMBA.

Au delà des formations professionnalisantes dans une kyrielle de domaines en phase avec la demande actuelle du monde de l’emploi,   Le contrat de partenariat entre le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP  Éducation met un accent particulier sur les incubateurs d’entreprises.

En effet, le credo des deux entités c’est l’insertion socioprofessionnelle par l’auto-emploi.

À très court terme, le Centre Universitaire Joseph Ndi Samba et le Groupe CSP Éducation prévoient d’ouvrir des annexes à Sangmelima, Ebolowa, Buéa, Maroua, puis Bamenda, Garoua et dans la sous-région Afrique Centrale, le e-learning étant quant à lui, déjà effectif grace à la plate-forme  ndisambaonline.com/moodle30.

Tchad : avec le décès du Président Idriss Déby, l’ONU perd un « partenaire essentiel »

M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles
NEW YORK, États-Unis d’Amérique, 21 avril 2021/ — Les Nations Unies ont salué la mémoire du Président du Tchad, Idriss Déby Itno, mort mardi des suites de blessures, alors que sa réélection à la tête du pays d’Afrique centrale venait d’être annoncée. 

« Le Secrétaire général a été profondément attristé par la nouvelle du décès du Président tchadien Idriss Déby Itno ce matin », a déclaré le porte-parole d’António Guterres, dans une déclaration de presse publiée le 20 avril.

Selon le porte-parole du chef de l’ONU, « le Président Déby Itno était un partenaire essentiel pour les Nations Unies et a contribué de manière significative à la stabilité régionale, en particulier dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé au Sahel ».

Le Tchad est l’un des plus grands contributeurs de troupes aux opérations de paix de l’ONU. Près de 1.500 soldats tchadiens servaient comme Casques bleus à la fin du mois de février, la quasi majorité au sein de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) dont il est le deuxième plus grand fournisseur de troupes. N’Djamena participe également à la Force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie Niger et Tchad) dont il assure actuellement la présidence.

Au pouvoir au Tchad depuis 1990, M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles, a annoncé mardi le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna. Sa mort a été annoncée le jour même de l’annonce de sa réélection à un sixième mandat présidentiel.

M. Guterres a adressé ses plus sincères condoléances à la famille de M. Déby Itno, ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Tchad. « En ces moments difficiles, les Nations Unies soutiennent le peuple tchadien dans ses efforts pour bâtir un avenir pacifique et prospère », a souligné le porte-parole du Secrétaire général.

Sur Twitter, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a également adressé ses plus sincères condoléances au peuple tchadien à la suite du décès de M. Deby. M. Bozkir a annoncé sur Twitter qu’il convoquerait bientôt une réunion de l’Assemblée générale pour rendre hommage à la mémoire du chef d’Etat tchadien.

Besoins humanitaires croissants au Tchad

La situation actuelle au Tchad est caractérisée par des besoins humanitaires croissants liés au conflit dans le bassin du lac Tchad, ainsi que par les effets du changement climatique.

« (Les Nations Unies) et (leurs) partenaires poursuivent leurs opérations dans ce pays d’Afrique centrale pour aider les communautés touchées », a précisé, mardi, le porte-parole du Secrétaire général lors d’un point de presse.

Le plan de réponse humanitaire pour le Tchad requiert un financement de l’ordre de 617 millions de dollars cette année. À ce jour, il n’est financé qu’à hauteur de 6%. L’ONU exhorte la communauté internationale à fournir un soutien financier pour répondre aux besoins des personnes dans le besoin.

Au cours des neufs premiers de l’année 2020, les Nations Unies ont atteint au moins 2,2 millions de personnes avec une aide humanitaire au Tchad qui accueille également un certain nombre de communautés de réfugiés des pays limitrophes.

CAMEROUN: Les attaques de Boko Haram s’intensifient dans la région de l’Extrême-Nord

La protection des civils doit être renforcée et le comportement des troupes surveillé.
Depuis décembre 2020, le groupe armé islamiste Boko Haram a intensifié ses attaques contre les civils dans les villes et villages de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, tuant au moins 80 personnes et pillant des centaines de domiciles, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Le gouvernement devrait prendre des mesures concrètes pour à la fois accroître la protection des communautés vulnérables, et s’assurer que la réponse des forces de sécurité face à l’aggravation de la violence soit respectueuse des droits humains.

« Boko Haram mène contre le peuple camerounais une guerre dont le coût humain est choquant », a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Alors que la région de l’Extrême-Nord du Cameroun devient de plus en plus l’épicentre de la violence de Boko Haramle Cameroun devrait adopter et mettre en œuvre de toute urgence une nouvelle stratégie respectueuse des droits pour protéger les civils en danger dans cette région. »

Human Rights Watch a documenté comment une femme kamikaze membre de Boko Haram a fait détoner son gilet explosif et tué des civils en fuite. Des dizaines de pêcheurs locaux ont été tués à coups de machette et de couteau, et un chef de village âgé a été assassiné devant sa famille, comme l’a aussi documenté Human Rights Watch. Les recherches menées par Human Rights Watch suggèrent toutefois que le nombre réel de victimes est encore beaucoup plus élevé, compte tenu de la difficulté à confirmer à distance les détails de telles attaques, qui ne sont souvent pas signalées.

Entre le 25 janvier et le 25 février 2021, Human Rights Watch s’est entretenu par téléphone avec 20 victimes et témoins de cinq attaques perpétrées par Boko Haram depuis la mi-décembre dans les villes et villages de Blabline, Darak, Gouzoudou et Mozogo, situés dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, ainsi qu’avec quatre membres des familles de victimes, deux travailleurs humanitaires et cinq activistes locaux. Human Rights Watch a également interrogé deux victimes et un témoin de violations des droits humains commises dans la région par des soldats camerounais. Human Rights Watch a passé en revue les informations d’organisations humanitaires et autres organisations non gouvernementales, ainsi que des informations de médias locaux sur les attaques perpétrées dans la région. Human Rights Watch a également consulté des universitaires, des analystes politiques et des représentants de l’Union africaine, de l’ONU et de l’Union européenne.

Human Rights Watch a transmis par courriel ses conclusions à Cyrille Serge Atonfack Guemo, le porte-parole de l’armée camerounaise, le 1er février et de nouveau le 19 mars, en demandant des informations sur les attaques de Boko Haram, les opérations militaires en cours et les allégations spécifiques documentées par Human Rights Watch. Au moment de la publication de ce communiqué, Guemo n’avait pas répondu à nos sollicitations.

Le ministre camerounais de l’Administration territoriale a déclaré le 12 février que la situation sécuritaire dans la région de l’Extrême-Nord était « sous contrôle » et que Boko Haram « vit ses derniers jours ».

L’une des attaques récentes les plus meurtrières a été perpétrée à Mozogo le 8 janvier, lorsque Boko Haram a tué au moins 14 civils, dont huit enfants, et en ont blessé trois autres, dont deux enfants. Alors que des combattants tiraient sur des habitants et pillaient des maisons, une femme kamikaze s’est infiltrée parmi un groupe de civils en fuite, déclenchant sa veste explosive, selon des témoins.

« Au début de la fusillade, je me suis enfui vers la forêt », a déclaré un habitant âgé de 41 ans. « J’ai entendu une puissante explosion et me suis allongé sur le sol. J’ai vu un enfant de sept ans couvert de sang courir vers moi. Il m’a emmené à l’endroit où la kamikaze a fait exploser son gilet explosif. C’était un bain de sang. »

L’insurrection de Boko Haram a débuté au Nigéria en 2009 avant de gagner les pays du bassin du lac Tchad, dont le Cameroun. Les attaques du groupe sont souvent commises de manière indiscriminée, y compris des attentats-suicides dans des zones densément peuplées, manifestement conçus pour maximiser le nombre de morts et de blessés parmi la population civile. Le Cameroun a subi un pic d’attaques au cours de l’année écoulée. Selon un rapport de novembre 2020 du Centre d’études stratégiques de l’Afrique, un groupe de réflexion du ministère américain de la Défense, le nombre d’attaques commises par Boko Haram contre des civils au Cameroun en 2020 était plus élevé qu’au Nigeria, au Niger et au Tchad réunis.

En 2015, l’Union Africaine a créé la Force multinationale mixte (FMM), composée de troupes du Bénin, du Cameroun, du Niger, du Nigéria et du Tchad, pour répondre aux attaques de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. Composée de plus de 8 000 soldats, la FMM reçoit les soutiens technique, financier et stratégique de partenaires internationaux, dont l’Union européenne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. La FMM a mené des opérations militaires conjointes dans le bassin du lac Tchad.

Il est indispensable que le Cameroun et la Force multinationale améliorent la conduite des troupes déployées pour contrer Boko Haram et veiller à ce que les allégations de violations des droits humains qui pèsent contre elles fassent l’objet d’enquêtes et de poursuites judiciaires, a souligné Human Rights Watch.

Depuis 2014, des organisations de défense des droits humains, y compris Human Rights Watch, ont documenté des violations généralisées et des crimes au regard du droit international humanitaire commis par les forces de sécurité camerounaises déployées dans le cadre d’opérations dans l’Extrême-Nord, notamment des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires, des disparitions forcées, la détention au secret, la torture systématique et le retour forcé de réfugiés.

Le 9 décembre, des soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité d’élite de l’armée camerounaise, ont arrêté quatre pêcheurs à Dabanga, dans la région de l’Extrême-Nord, les ont roués de coups et emmenés à leur base militaire de Dabanga, où l’un d’eux est décédé, selon deux des pêcheurs et un membre de sa famille. Ceux-ci ont déclaré que les soldats les avaient accusés d’être des membres de Boko Haram. Ils ont aussi affirmé avoir vu les soldats contraindre l’un des pêcheurs arrêtés à sortir de la cellule peu après leur arrivée, et l’emmener avec eux.

Un membre de la famille du pêcheur décédé a déclaré que des soldats du BIR leur avait remis son corps quelques heures après son arrestation, affirmant qu’il avait succombé à une crise cardiaque. Les deux pêcheurs et le membre de la famille se sont toutefois déclarés convaincus qu’il avait été tué par les forces de sécurité.

Les partenaires internationaux du Cameroun devraient faire pression pour que les responsabilités des violations des droits humains soient établies et œuvrer à renforcer la composante civile de la Force multinationale et de son bureau dédié au respect des droits humains, a préconisé Human Rights Watch.

Human Rights Watch exhorte également le parlement camerounais à tenir une session au sujet de la réponse du gouvernement aux attaques croissantes contre les civils dans la région de l’Extrême-Nord, à fournir des recommandations sur la manière de renforcer la protection des civils, et à solliciter l’aide d’acteurs internationaux si nécessaire.

Le droit international humanitaire, applicable au conflit armé avec Boko Haram, interdit les attaques délibérées disproportionnées ou indiscriminées contre des populations et des biens civils. Ceux qui ordonnent ou commettent de telles attaques avec des intentions criminelles sont responsables de crimes de guerre.

« Avec la montée des attaques de Boko Haram au Cameroun, davantage doit être fait pour protéger efficacement les civils, notamment en renforçant la présence militaire et les patrouilles dans la région de l’Extrême-Nord et en veillant à ce que les soldats respectent les droits des habitants », a déclaré Ilaria Allegrozzi. « Les partenaires régionaux et internationaux du Cameroun, y compris ceux qui soutiennent la force multinationale, devraient appuyer ces efforts et veiller à ce que leur assistance ne contribue pas à des violations des droits humains. »

Distribué par APO Group pour Human Rights Watch (HRW). SOURCE
Human Rights Watch (HRW)

Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé: ACQUITTéS!

La chambre d’appel de la CPI a confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Cette décision ouvre la voie au retour de l’ancien président ivoirien dans son pays.

Il a levé les deux pouces en l’air en direction de son avocate à l’énoncé du verdict. Pour Laurent Gbagbo, c’en est terminé : après une décennie de procès devant la Cour pénale internationale (CPI), il est définitivement libre. Ce mercredi 31 mars, la chambre d’appel de la juridiction internationale a confirmé son acquittement ainsi que celui de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Les deux hommes étaient accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, qui avait fait plus de 3 000 morts.

« La chambre d’appel rejette l’appel du procureur et confirme la décision de la chambre de première instance », a déclaré le juge nigérian Chile Eboe-Osuji, président de la chambre et ancien président de la CPI, au terme d’un long exposé d’une heure, durant lequel il est revenu sur les différentes étapes de la procédure. La chambre d’appel a également décidé de révoquer toutes les conditions de la mise en liberté de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, qui sont désormais libres de leurs mouvements.

« Dix ans presque jour pour jour après le début de cette procédure, cette décision est la victoire de la justice, mais aussi la victoire d’un homme, celle du président Laurent Gbagbo, injustement accusé et qui voit aujourd’hui son innocence pleinement reconnue, se félicite son avocat, Me Emmanuel Altit. Ce 31 mars restera aussi comme une date importante pour la Côte d’Ivoire, car cette décision va dans le sens de la réconciliation nationale. »

Massés devant l’entrée principale de la cour, à La Haye, les dizaines de partisans de l’ex-président et de l’ex-leader des Jeunes patriotes ont laissé exploser leur joie à l’annonce de leur acquittement définitif. « Nous y sommes enfin, s’enthousiasme Prisca Digbeu, venue spécialement de France pour l’occasion. En 2011, nous étions en pleurs quand Laurent Gbagbo est entré à la CPI, car on ne savait pas quand il allait en ressortir. Dix ans plus tard, nous sommes heureux et émus. L’heure est venue pour lui de rentrer en Côte d’Ivoire pour participer à la réconciliation nationale. »

Une décennie de procédure

Après le verdict, Laurent Gbagbo s’est isolé avec son épouse, Nady Bamba, et ses avocats dans un salon du tribunal. L’ancien chef de l’État, 75 ans, affaibli par ses huit années de détention, était pendu au téléphone mais n’a pas souhaité réagir publiquement.

En début d’après-midi, il avait fait son arrivée dans une CPI déserte en raison de la situation sanitaire. Costume-cravate sombre, lunettes de soleil sur le nez, il s’était dit « confiant » quant à l’issue de la procédure. Et avait ajouté, sourire en coin en pénétrant dans le hall principal de la CPI : « C’est la première fois que je passe par ici et non par l’entrée des prisonniers ! »

Pour le bureau de la procureure, Fatou Bensouda, qui avait fait appel de l’acquittement des deux hommes en septembre 2019, cette décision est un nouveau désaveu cinglant. En janvier 2019, les juges avaient pointé le manque de preuve de l’accusation – le président de la chambre allant même jusqu’à évoquer la « faiblesse exceptionnelle » du dossier de la procureure. Alors qu’elle s’apprête à passer la main au Britannique Karim Khan en juin, nul doute que cette affaire restera comme le principal échec de la magistrate gambienne durant son mandat à la CPI. à lire Procès Gbagbo : Emmanuel Altit et Jean-Paul Benoît, huit années d’un duel d’avocats à La Haye

Pour Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, c’est la fin d’un long combat judiciaire. Après plusieurs années de détention à la prison de Scheveningen, ils avaient été remis en liberté sous conditions après leur acquittement en première instance. Contraints de rester à proximité de la CPI et de demeurer à sa disposition, l’ancien chef de l’État s’était installé à Bruxelles, en compagnie de Nady Bamba, tandis que Charles Blé Goudé avait choisi de rester à La Haye.

Le Woody de Mama et l’ex-« général de la rue » avaient ensuite vu leur régime de liberté conditionnelle allégé en mai 2020. Concrètement, ils étaient depuis autorisés à changer de lieu de résidence et à vivre où ils le voulaient, à condition d’obtenir l’accord des autorités du pays concerné. Immédiatement, les partisans de Gbagbo s’étaient mis à rêver d’un retour imminent de leur mentor en Côte d’Ivoire.

Tractations pour un retour

Mais malgré cette volonté affichée de rentrer à Abidjan, le retour de Gbagbo est sans cesse reporté. Dépourvu de passeport, recalé à la présidentielle du 31 octobre 2020… L’ancien président rencontre de nombreux obstacles. Ses proches accusent les autorités ivoiriennes de tout faire pour l’empêcher de rentrer. De leur côté, Alassane Ouattara et son entourage assurent qu’ils sont disposés à permettre son retour, mais uniquement lorsque la CPI aura définitivement statué sur son sort.

Alors que les tractations entre les deux camps se tenaient jusque-là en coulisses, elles sont désormais officialisées

Après sa réélection pour un troisième mandat en octobre dernier, au terme d’une élection marquée par des violences et le « boycott actif » d’une partie des candidats de l’opposition, le chef de l’État entrouvre davantage la porte au retour de son prédécesseur. Alors que les tractations entre les deux camps se tenaient jusque-là en coulisses entre discrets émissaires, elles sont désormais officialisées.

Début janvier, le Premier ministre Hamed Bakayoko – décédé depuis – reçoit ainsi officiellement Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), pour évoquer formellement les modalités du retour de l’ex-président à Abidjan. Parmi les obstacles restant notamment à lever : sa condamnation par la justice ivoirienne, en janvier 2018, à vingt ans de prison dans l’affaire du « braquage » de l’agence nationale ivoirienne de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). De son côté, Alassane Ouattara, bien que peu pressé de voir son ancien rival rentrer, a toutefois répété qu’il était prêt à permettre son retour en Côte d’Ivoire une fois qu’il serait définitivement acquitté par la CPI. C’est désormais chose faite.

Par Benjamin Roger – Envoyé spécial à La Haye.

COMMUNIQUE DE PRESSE: Le Président Infantino s’adresse au G20 pour évoquer la lutte contre la corruption dans le sport.

ZURICH, Suisse, 1 avril 2021/ — Le Président de la FIFA (www.FIFA.com) partage son expérience avec les membres du groupe de travail anticorruption du G20 ; 11 réformes essentielles pour combattre la corruption dans le football ; La FIFA se propose d’aider les gouvernements à lutter contre la corruption.

Le Président de la FIFA Gianni Infantino s’est adressé au groupe de travail anticorruption du G20, à l’occasion de la dernière journée d’un sommet organisé par visioconférence.

Invité à s’exprimer sur la lutte contre la corruption dans le sport, le Président Infantino a partagé les enseignements tirés par la nouvelle FIFA suite aux réformes votées depuis 2016 et au scandale qui avait causé le départ de la précédente administration.

Retraçant le chemin emprunté par l’instance dirigeante du football mondial au cours de ses cinq premières années de mandat, Gianni Infantino a présenté 11 réformes essentielles pour « s’attaquer à la corruption, remettre la responsabilité au premier plan à la FIFA et dans le football en général, mais aussi sauvegarder l’intégrité du football et, bien entendu, de la FIFA ».


Les réformes comprennent :

une procédure de candidature pour l’attribution de la Coupe du Monde de la FIFA™ totalement transparente ; une séparation entre le pouvoir exécutif et politique ; la limitation du nombre de mandats et la mise en place de contrôles d’éligibilité ; des finances et des indemnités transparentes ; un système des transferts transparent, doté d’un contrôle centralisé ; un audit des investissements dans le développement du football, en contrepartie d’une multiplication par cinq du montant desdits investissements (USD 1,8 milliard) par rapport au passé ; des mesures de conformité interne et externe contrôlées par une Commission d’Audit et de Conformité indépendante ; des organes juridictionnels guidés par un nouveau Code d’éthique de la FIFA ; des appels d’offres rigoureux pour un approvisionnement transparent ; la promotion de femmes à des postes de décision dans l’administration du football ; un engagement formel en faveur du respect des droits de l’homme, de la protection des mineurs et des enfants dans le sport, car nos enfants ont droit à un environnement sûr.
Le Président Infantino a exprimé le souhait de la FIFA d’établir des partenariats avec les membres du G20 et souligné le pouvoir du football pour lutter contre la corruption : « Il est essentiel que le G20 se saisisse de ces questions et choisisse des orientations politiques claires car le football est bien plus qu’un sport. Le sport en général joue un rôle important dans nos sociétés, économiquement et socialement, mais aussi au niveau de l’éducation. Nous sommes venus vous offrir notre aide ; nous voulons tenir notre place au sein de l’équipe mondiale engagée dans la lutte contre la corruption ».

Distribué par APO Group pour Fédération Internationale de Football Association (FIFA)

L’OMS lance un appel à un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19 afin d’en élargir la portée en Afrique

Les vaccins ne sont pas encore arrivés dans 10 pays africains

BRAZZAVILLE, Congo, 25 mars 2021/ — L’Afrique a besoin d’urgence de doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19, car le rythme des approvisionnements commence à ralentir et les premiers lots reçus sont quasiment épuisés dans certains pays. À ce jour, 7,7 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 ont été administrées sur le continent, principalement à des groupes de population à haut risque.

Quarante-quatre pays africains ont reçu des vaccins grâce au Mécanisme COVAX ou dans le cadre de dons et d’accords bilatéraux, et 32 de ces pays ont commencé leurs campagnes de vaccinations. Le Mécanisme COVAX a fourni près de 16 millions de doses à 28 pays depuis le début des livraisons sur le continent, le 24 février dernier. Les pays ont réalisé d’importants progrès en atteignant les groupes à haut risque ciblés lors de la phase initiale du déploiement, notamment le personnel de santé, les personnes âgées et les personnes souffrant de pathologies telles que le diabète, qui les rendent particulièrement vulnérables. Le Ghana a administré plus de 470 000 doses de vaccin anti-COVID-19 et le Rwanda 345 000 doses. En Angola, les travailleurs de la santé représentent plus de la moitié des personnes vaccinées.

Même si les livraisons par le canal du COVAX ont permis à de nombreux pays africains de lancer les activités de vaccination, une proportion essentielle de la population ciblée dans la phase initiale de la campagne de vaccination risque de ne pas être vaccinée avant plusieurs mois à cause de difficultés dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Les vaccins ne sont pas encore arrivés dans 10 pays africains.

« Un ralentissement de l’approvisionnement en vaccins pourrait prolonger le douloureux voyage vers la fin de cette pandémie pour des millions de personnes en Afrique », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Au moment où certains pays à revenu élevé cherchent à vacciner l’ensemble de leur population, beaucoup de pays en Afrique peinent même à couvrir suffisamment leurs groupes à haut risque. L’acquisition de vaccins contre la COVID-19 ne doit pas devenir une compétition. Un accès équitable sera avantageux pour nous tous et pas uniquement pour certains d’entre nous. ».


La majorité des pays africains participent activement au Mécanisme COVAX. Cette plateforme – dirigée conjointement par la Coalition pour les innovations dans la préparation aux épidémies (CEPI), Gavi l’Alliance du vaccin et l’OMS, en partenariat avec l’UNICEF – vise à fournir suffisamment de doses de vaccin pour immuniser au moins 20 % de la population africaine contre la COVID-19 en 2021.

Cependant, la demande en vaccins contre la COVID-19 exerce une très forte pression sur le système mondial de production, dont la capacité annuelle est de trois à cinq milliards de doses de vaccin. Or, jusqu’à 14 milliards de vaccins contre la COVID-19 pourraient s’avérer nécessaires dans le monde entier. En vue de soutenir les fabricants, l’OMS lance un appel à une plus grande collaboration mondiale sur les questions liées à la chaîne d’approvisionnement, afin que les fabricants ayant un approvisionnement excédentaire puissent être mis en relation avec des entreprises dotées d’une capacité de remplissage et de finition.


Le Mécanisme COVAX étudie des moyens non seulement d’amener les pays à revenu élevé qui ont des stocks excédentaires à partager des doses, mais également d’encourager ces pays à libérer les doses de vaccin ainsi partagées avant même qu’ils n’aient fini de vacciner leurs propres populations. Il est certes encourageant de constater que les pays à revenu élevé ont promis de le faire, mais des mesures concrètes s’avèrent nécessaires pour donner effet à ces engagements.

L’OMS appelle à davantage d’efforts pour assurer une distribution équitable des vaccins, notamment pour renforcer la production locale en Afrique afin de répondre à la demande, ainsi que pour favoriser le transfert de technologie et réduire les obstacles à la propriété intellectuelle. L’Organisation encourage aussi une collaboration avec le secteur privé qui permettrait de sécuriser et de livrer des doses de vaccin. On peut citer à titre d’exemple une initiative de la société sud-africaine de télécommunications MTN qui a livré 723 000 doses de vaccin contre la COVID-19 à neuf pays africains.

La tendance à la baisse de la trajectoire de la pandémie observée en Afrique depuis début janvier s’est ralentie pour atteindre un plateau au cours des cinq dernières semaines. Alors que la majorité des pays du continent ont vu leur courbe épidémiologique s’aplatir, onze pays, dont le Bénin, le Botswana, le Cameroun, Djibouti, l’Éthiopie et le Kenya, ont enregistré une tendance à la hausse de l’infection ces dernières semaines. L’augmentation du nombre de cas est probablement liée à des évènements propices à une importance propagation du virus tels que des rassemblements de masse, de même qu’à un relâchement dans le respect des mesures barrières par la population.

Au cours des quatre dernières semaines, le nombre de décès en Afrique a certes baissé de 45 % par rapport aux quatre semaines précédentes, mais le taux de létalité cumulé sur le continent est de 2,7 % et reste supérieur au taux de létalité mondial cumulé de 2,2 %.

Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a tenu aujourd’hui une conférence de presse, organisée par APO Group, au cours de laquelle Dr Richard Mihigo, coordinateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional, a dressé le tableau du déploiement des vaccins en Afrique. Il était accompagné du Dr Sabin Nsanzimana, directeur général du Centre biomédical du Rwanda, du professeur Anthony Costello, professeur en Santé mondiale et développement durable à l’Université Collège de Londres, et du Dr Georges Ki-Zerbo, représentant de l’OMS en Guinée.

SOURCE 
WHO Regional Office for Africa

Désinformation sur le Covid-19 : Paul ATANGA NJI en croisade contre les « bonbon » pasteurs.

Dans une missive, Le ministre de l’administration territoriale a prescrit ce 24 Mars, aux gouverneurs des dix régions du Cameroun, la fermeture sans autre forme de procès des églises dites de réveil  où l’on professe des thèses à la lisière du négationnisme, sur cette pandémie hautement meurtrière.

Par Daniel NOKMIS

Deux millions sept cent quarante-cinq mille sept cent deux (2.745.702), c’est le nombre de morts déjà causés à travers le monde par le SARS-COV-2 (Covid-19), selon le  comptage du 25 Mars de  l’université JOHNS HOPKINS aux  Etats-Unis.

Pour mettre ce chiffre en perspective, le Covid-19 a décimé, en un peu plus d’un an, l’équivalent du dixième de la population du Cameroun.

Mais, ces statistiques macabres ne semblent par doucher la désinvolture de moult gens, parmi lesquels les pasteurs de certaines églises dites de réveil, mis à l’index par le ministre de l’administration territoriale (MINAT) dans une lettre du 24 mars  adressée aux gouverneurs des dix régions.

 Sans aucune circonlocution, Paul ATANGA NJI y égrène le chapelet «des dérives » constatées dans ces confessions religieuses qu’il n’a pas citées nommément. « Certains pasteurs interdisent à leurs fidèles le port du masque, d’autres rejettent le protocole de traitement validé par le gouvernement » a-t-il asséné  d’entrée de propos.

Et de poursuivre  qu’une brochette de ces hommes de foi, « dans une forme de charlatanisme » professe que le Covid-19 est un canular et que si par extraordinaire il existait, «  il leur suffirait d’une prière pour s’en prémunir ».

Les plus illuminés clameraient avec morgue, qu’il suffit d’un peu d’eau bénite pour guérir leurs ouailles frappés par la pandémie.

Résultat des courses, «l’année dernière, plusieurs enfants fréquentant les églises en cause n’ont pas pu présenter les examens officiels, au motif fallacieux que leurs pasteurs leur ont interdit de porter le masque, pourtant exigé pour accéder aux salles d’examen »  a indiqué le MINAT.

La conséquence la plus irréversible « est le décès à leurs domiciles de nombreux patients, parce qu’en  toute naïveté ils font confiance aux prêches irresponsables de leurs pasteurs qui sont généralement de moralité douteuses » a renchéri Paul ATANGA NJI.

Le ministre de l’administration territoriale a donc décidé de siffler la fin de cette récréation mortifère en prescrivant aux gouverneurs des dix régions, la fermeture systématique des églises dont les pasteurs tiennent des discours aux antipodes des mesures anti Covid-19 mises en branle par le gouvernement.

Mieux encore, « les pasteurs devront en outre être interpellés pour répondre de leurs actes  devant les juridictions compétentes » a-t-il conclu.

Pour information, toutes ces églises dans le collimateur du ministre de l’administration territoriale « n’ont en réalité aucune existence légale au Cameroun » comme il l’a précisé au préambule de cette missive.

Pourquoi ne pas faire œuvre de proactivité en les interdisant purement et simplement, afin qu’elles cessent  d’inoculer insidieusement  leur poison  au sujet du  Covid-19 ???

COMMUNIQUE DE PRESSE: Le Congrès de la FIFA désignera les pays hôtes des prochaines éditions de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™

Le Conseil approuve les états financiers 2020 et le budget 2022, publiés sur FIFA.com

ZURICH, Suisse, 20 mars 2021/ — Le Conseil confère au Congrès le choix des pays hôtes de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™; le Conseil approuve les états financiers 2020 et le budget 2022, publiés sur FIFA.com

Réuni aujourd’hui par visioconférence, le Conseil de la FIFA a conféré au Congrès de la FIFA la décision relative à l’attribution des droits d’organisation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™.

Cette décision revenait jusqu’à présent aux membres du Conseil, comme ce fut le cas en juin 2020 au moment de désigner l’Australie et la Nouvelle-Zélande hôtes de l’édition 2023. C’est là une étape importante pour la FIFA, qui aspire à ce que le football féminin prenne une nouvelle dimension, sa compétition phare suivant à présent les mêmes règles d’attribution que son homologue masculine.

Ce changement sera soumis à l’approbation du 71e Congrès de la FIFA qui se tiendra le 21 mai prochain, pour la deuxième fois sous forme virtuelle.

Calendrier international des matches et mise à disposition des joueurs et joueuses

Le Conseil de la FIFA s’est vu présenté un rapport sur la situation du football international dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Le Bureau du Conseil a ainsi étendu jusqu’en avril 2021 les amendements temporaires au Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs en ce qui concerne la mise à disposition des joueurs en équipe nationale, et la FIFA, les confédérations ainsi que les associations membres continuent de dialoguer avec les autorités nationales au sujet des exemptions aux règles de quarantaine à l’encontre des joueurs.

Le Conseil reconnaît que la santé des joueurs passe avant tout et que les discussions concernant leur mise à disposition doivent être menées avec cet élément fondamental en toile de fond, et ce notamment au vu de l’évolution de la crise sanitaire au niveau international.

États financiers 2020 et budget 2022

Le Conseil a également approuvé le rapport annuel de la FIFA, qui comprend les états financiers 2020 et le budget 2022.

Ce rapport annuel se concentre sur le rôle joué par l’instance dirigeante du football mondial dans la lutte contre le Covid-19, principalement via le plan d’aide de la FIFA contre le Covid-19, une initiative sans précédent qui a mis USD 1,5 milliard à disposition des 211 associations membres et des confédérations pour les aider à traverser cette difficile période d’incertitude financière.

Le rapport annuel 2020 est disponible sur FIFA.com.

Coupe arabe de la FIFA 2021™

Enfin, le Conseil a également approuvé le Règlement de la Coupe arabe de la FIFA 2021, confirmant le calendrier des matches et la procédure de tirage au sort. La compétition se jouera du 1er au 18 décembre prochains au Qatar.

SOURCE
Fédération Internationale de Football Association (FIFA)

Lutte contre le Covid-19: INDIKBIAKAT MIKIM au chevet des populations d’Indikdengue, Iboti et Yingui.

L’association, présidée par Maria VOGT, née KUHIANG et composée essentiellement des enfants BIAKAT de la diaspora, a récemment remis de substantiels dons pour barrer la voie à la pandémie dans ces trois villages administrativement accolés à l’Arrondissement de Yingui, Département du Nkam.

Par Daniel NOKMIS

La plénipotentiaire d’INDIKBIAKAT MIKIM dans cette opération de solidarité et de citoyenneté était Ruth IBENJ, par ailleurs  directrice de l’école primaire et maternelle CEBEC –Béthel de Douala.

Car, du fait de la fermeture des frontières édictée par la quasi-majorité des pays pour brider la transhumance du Covid-19, les membres de cette association disséminés à travers l’Europe et les États-Unis, n’ont pu faire le déplacement du Cameroun.

Mais, la mission a été accomplie de main de maîtresse, que dis-je,  avec le doigté légendaire de celle que les Banens appellent affectueusement Madame la Directrice.

Première halte de la mission qui a duré deux jours et nécessitée plus de quatre cent kilomètres de crapahutage à travers  des routes fangeuses : le village Indikdengue.

Aux habitants de ce   hameau très enclavé situé à plus de 20 kilomètres de Yingui, INDIKBIAKAT MIKIM a remis une importante quantité de masques anti Covid-19, mais aussi plusieurs seaux et cartons de savon pour leur permettre de s’adonner régulièrement au lavage des mains,  une des mesures-barrières  préconisées par les autorités sanitaires.

En prime, les Indikdenguois ont reçu des sacs de riz et de sel, ainsi que plusieurs bidons d’huile alimentaire. «Ces modestes denrées alimentaires vous permettront, nous l’espérons, d’améliorer votre quotidien et de traverser sans trop de difficultés, cette  conjoncture pleine d’incertitudes » a déclaré Ruth IBENJ, très acclamée en guise de reconnaissance.

Le cap a ensuite été mis sur Iboti, regroupement de plusieurs villages situé à près de trente kilomètres de Yingui.

La délégation de l’association, très attendue, a été reçue avec la chaleur jamais démentie des populations de cette contrée, dans la stricte observance de la distanciation physique. 

« C’était la condition impérative, comme dans le précédent village et plus tard à Yingui, de notre venue ici. Nous ne pouvons  venir faire une chose et son contraire, mais nous ne voulons surtout pas nous mettre en marge des restrictions gouvernementales » a indiqué l’envoyée spéciale d’INDIKBIAKAT MIKIM de la Diaspora.

Le package de  dons remis à Iboti était similaire à celui d’Indikdengue, mais en triple ou en quadruple car ce regroupement concentre un nombre d’habitants plus important.

Après Iboti, l’association des enfants BIAKAT de la Diaspora s’est rendue à Yingui, très précisément au Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de ce village-arrondissement du Département du Nkam, avec tout un arsenal anti Covid-19 :

Deux seaux à robinet de cinquante litres ; deux seaux de recueillement d’eau ; quarante-cinq bouteilles d’eau de javel de huit cent millilitres ; deux cartons de ménage ; quarante litres de savon liquide ; seize litres de gel désinfectant et plusieurs masques chirurgicaux.

« Nous remercions INDIBIAKAT MIKIM pour ce geste et  promettons de faire très bon usage de ces dons qui arrivent à point nommé » a assuré le médecin chef de  cette formation hospitalière.

Pour rappel, l’association INDIKBIAKAT MIKIM dont le siège est en Allemagne, est sortie des fonts baptismaux en septembre 2019.

Elle a pour objectifs, entre autres, de recenser et de rassembler tous les enfants BIAKAT de la diaspora, d’œuvrer au bien-être socio-économique et culturel de ce canton, de promouvoir l’esprit d’unité mise à mal par la guéguerre entre chefs notamment à Yingui, de soutenir la jeunesse INDIBIAKAT du Cameroun à travers des emplois et des bourses d’études, de créer des investissements pérennes pour développer le Canton et ainsi favoriser le retour aux sources des enfants BIAKAT, qui souffrent d’apatridie depuis les années 1960.

Cette feuille de route très ambitieuse, a d’ailleurs été le fil d’Ariane de la première assemblée générale d’INDIKBIAKAT MIKIM tenue le 14 février dernier, en visioconférence.  

8 Mars 2021 AU PORT AUTONOME DE KRIBI: Dans le strict respect des mesures anti Covid-19

Le Directeur Général du Port Autonome de Kribi, Patrice Barthélémy MELOM, avait subordonné toutes les activités marquant la 36ème Journée Internationale de la Femme à l’observance religieuse des mesures-barrières édictées par le Président Paul BIYA et mises en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Par Daniel NOKMIS

Les femmes du Port Autonome de Kribi, réunies au sein de leur association dénommée AFPAK, ont inauguré une jurisprudence langagière au cours de la palette d’activités ayant culminé ce 8 Mars, avec la célébration de la 36ème Journée Internationale de la Femme: la démonstration de citoyenneté.

J’entends déjà les cris d’orfraie des contempteurs pathologiques du PAK, mais  toutes les personnes de bonne foi ayant assisté aux diverses séquences qui ont abouti au bouquet final du 8 Mars font chorus pour dire, que les Ladies du port autonome de la cité balnéaire du Sud du Cameroun ont adhéré comme des huîtres aux précautions contre la propagation du Covid-19 :Port obligatoire de masques homologués, prise de température avec des thermos flashs de dernière génération par des personnels sanitaires agréés, désinfection sans discontinuer des mains avec des gels hydro alcooliques aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé, distanciation physique, Et tutti quanti.

<<Le Coronavirus ne passera pas par les femmes du Port Autonome de Kribi. Nous avons pris cet engagement ferme auprès de notre hiérarchie. Nous le prenons aussi devant la nation toute entière, car le PAK ne vit pas en autarcie>>. Comme une antienne, ces mots étaient répétés par toutes les femmes que l’on croisait à travers les dédales des articulations accolées à la célébration de cette Journée Internationale de la Femme.

Le clap de début a été donné le 1ér Mars avec un double atelier de sensibilisation sur les gestes de premiers secours et, comme il fallait s’y attendre, sur la lutte contre le Covid-19.

Animé avec maestria par le Dr FOH, Mmes Laure SIMA et Sabine NGO HAND, ce conclave visait à inculquer aux femmes du PAK les rudiments de gestes apparemment anodins, mais susceptibles de sauver des vies lors d’un accident bénin ou malin. Il avait aussi pour objectif de garder vivace la flamme de la vigilance contre le coronavirus et de marteler la batterie de mesures simples, mais efficaces pour s’en prémunir.

Le lendemain, l’on a embrayé avec une table ronde dont le thème avait des résonances avec celui retenu pour la célébration du 8 Mars de cette année : Leadership féminin et égalité femmes – hommes pour un monde sans Covid-19.

Les préposées à l’animation étaient Mmes Ursula NKOA et Nicole Claudine NGAH EKASSI, qu’entouraient deux panélistes de haut vol, en l’occurrence Mmes Rachel MBIAM et Geneviève EKEMELA.

Le quatuor a savamment disserté sur la participation pleine et effective des femmes et leur accès – toujours marginal- aux fonctions de direction pour le progrès de tous.

Par ailleurs, Elles ont mis l’accent sur les efforts à déployer par les femmes, pour façonner un futur et une relance plus égalitaire dans ce contexte de Covid-19, qui a mis à jour une myriade de lacunes à aplanir.

Mercredi le 3, les femmes du PAK ont souscrit à l’adage Mens Sana in corpore sano, entendez un esprit saint dans un corps sain. C’était à la faveur d’une marche sportive, suivi d’un match de handball. Deux activités sportives organisées par la délégation départementale du Ministère de la promotion de la femme et de la famille de l’Océan et sponsorisées à juste titre par le Port Autonome de Kribi.

Comme le sparadrap du Capitaine Haddock, les ladies de l’AFPAK ont une réputation qui leur colle à la peau : elles aiment voler au secours des nécessiteux. C’est ainsi que Vendredi le 5, elles ont procédé à deux remises de dons, respectivement à l’orphelinat de PAMA et au campement des pygmées de BIVOUKA. C’était sous la bienveillante houlette de Mesdames Rosette NVE, Lailatou HAMAM YAYA et Édith FONKOU.

Puis est venu  le 8 Mars, clap de fin d’une semaine d’activités tous azimut. Cette journée, présidée par le Directeur Général himself, a été baptisée Journée du vivre ensemble par l’Association des Femmes du Port Autonome de Kribi.

Grosso modo, elle se résumait en une foire gastronomique et culturelle reflétant les grandes aires géographiques du Cameroun (dont le PAK est un microcosme) en lice pour le concours du meilleur stand.

La palme d’or a été raflée par le PAK Sahel, stand représentant les ressortissants du Grand Nord du Cameroun.  

FESTI BANEN 2021

Bienvenue à Yingui!

La troisième édition du festival du grand peuple Banen se déroulera les 26 et 27 février courant dans ce village-arrondissement du département du Nkam, situé à près de cent quarante kilomètres de Douala.

Par Daniel NOKMIS

Après les arrondissements de Ndikinimeki et Nitoukou, respectivement en 2019 et 2020, la caravane du Festi Banen bivouaquera  dans celui de Yingui ces 26 et 27 février 2021.

Mais, sur le chemin de leur périple, les caravaniers ont convenu d’une bifurcation le 25 février en direction du Canton Indik Nang’a (Lognanga pour les bassaphiles), un des bastions du grand peuple Banen à califourchon sur les régions du Centre et du Littoral et enraciné dans au moins quatre arrondissements, en l’occurrence Yingui, Nitoukou, Ndikinimeki et Makènènè.

Cette halte, est une plongée indispensable dans les méandres enchanteurs de l’histoire spécifique de ce démembrement fondateur du grand peuple Banen selon le  Dr Madeleine JOHNSON, responsable entre autres du pôle culture de l’agence YININDI , présidente de l’association HISENJI et promotrice du Festi Banen. « Sa majesté Jean Paul SINGHA, le maître de céans, fera personnellement office de guide. Le chef supérieur Indik Nanga’a dissertera aussi pour lever une équivoque : l’éparpillement administratif du peuple Banen et les variations  du TUNEN (langue des Banens) inhérentes aux  greffes langagières normales pour un peuple hospitalier,  n’écornent nullement l’unité du peuple Banen » a assuré le Dr Madeleine JOHNSON sur le plateau de Cameroon Feeling, émission matinale de CRTV Prémium.

Les Banen au Cameroun

Après le Canton Indik Nanga’a, la caravane du Festi Banen marquera un arrêt à Bonépoupa, village situé à quarante-sept kilomètres de Douala. « C’est une parenthèse obligatoire sur le chemin de Yingui, car ce village abrite une importante diaspora Banen. Ne pas s’y arrêter serait une entorse à l’essence même du Festi Banen et aux valeurs mises en avant par le thème de cette troisième édition : pour la cohésion et l’unité du peuple Banen » a indiqué la promotrice du Festival sur les antennes de l’émission citée supra.

Puis, ce sera le grand jamboree à Yingui. Pendant deux jours jours (26 et 27 février), le grand peuple Banen composé des Toboagnes, des Alinguas et des Fombos…etc. fera étalage de sa culture immense et multiséculaire à travers son artisanat, sa danse et sa gastronomie faite de mets à l’instar du Ikok na Bebine, du Moukolbong na Makwanb du, moussak sak na Bibobol  ..etc,  dont le fumet exquis et la succulence jouissive devraient lui valoir minimalement une inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Le Festi Banen 2021, ce sera aussi des tables rondes pour faciliter une immersion dans les arcanes de la vaste culture Banen.

L’élection d’une Miss, la reine de beauté qui pendant un an sera l’ambassadrice du peuple Banen, marquera l’apothéose  de la troisième édition de ce festival.

Pour rappel, le Festi Banen sorti des fonts baptismaux en 2019 est certes festif, mais c’est surtout l’occasion de baliser le chemin en vue d’une grande et noble ambition : la création d’un muséum d’histoire naturel du grand peuple Banen.

MATCH: MAMADOU MOTA CONTRE CAVAYE

Le retour à Maroua et à Tokombéré du premier vice-président du MRC a mobilisé une foule impressionnante. Au grand dam du président de l’Assemblée nationale qui aura tout fait pour que les populations restent chez elle.

Après 20 mois de détention à la prison centrale de Yaoundé, Mamadou Mota a retrouvé son domicile de Ziling, à Maroua 1er, le 13 février 2021. Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), sorti de prison le 5 février, était accompagné pour la circonstance du président national du parti, Maurice Kamto, et de plusieurs membres influents du parti. Ce retour au bercail du fils du village est célébré par une foule nombreuse massée le long de son itinéraire. Au milieu des militants du MRC, des amis, des membres de sa famille des soutiens de son combat politique ou de simples curieux, Mamadou Yacouba Mota s’offre des bains de foule aussi bien à Maroua qu’à Tokombéré, l’arrondissement dont dépend, Mada, le village du président de l’Assemblée nationale (PAN), où Cavaye Yéguié Djibril séjourne depuis le 9 janvier 2021. 

A Tokombéré, s’il y a une personne qui redoute ce retour, c’est bien évidemment le PAN. Et Cavaye Yéguié Djibril n’a pas lésiné sur les moyens pour empêcher un retour triomphal de celui qui lui donne le plus d’insomnies dans le landerneau politique local. La veille, sur les conseils de ses proches, le PAN a fait une apparition publique devant des jeunes recrutés ici et là contre un peu d’argent. La stratégie vise à démontrer que contrairement aux informations alarmistes distillées, il est plutôt en forme. Pour les besoins de la cause, des médias ont été mis à contribution. 

Sauf que, rapporte un témoin, tous les jeunes ont été délestés de leurs téléphones afin d’empêcher de filmer et de diffuser une image montrant le PAN dans une mauvaise posture. Seul son proche entourage peut parader avec le téléphone. Après le départ des jeunes, le PAN est sollicité pour des prises de vues par certains médias afin de dissiper les informations sur son état de santé. Vive colère de Cavaye Yéguié Djibril: « Pourquoi on me dérange ? J’ai déjà été vu par les jeunes et cela suffit. Ce sont les mêmes journalistes qui iront dire que je suis très malade et n’arrive ni à parler ni à marcher. Je ne veux pas sortir, demandez-leur de rentrer je ne veux pas être photographié ni être filmé, s’ils veulent l’argent je leur donne c’est tout », rapporte un témoin. 

Mais le PAN, après avoir été convaincu par ses proches, finit par sortir. Plus tard, ayant appris de diverses sources que le retour de Mamadou Mota va mobiliser les populations, des proches de Cavaye Yéguié Djibril lui conseillent de quitter Mada pour éviter ce qu’ils considèrent comme une humiliation. Diminué par son état de santé, le PAN ne partira pas de son village. Pour faire échec à la mobilisation autour du retour du premier viceprésident du MRC à Tokombéré, des proches du PAN lui font une offre : rencontrer les populations pour les convaincre de rester chez elles. Pour cette mission, un budget d’une dizaine de millions est présenté et débloqué. 

Mais une fois l’argent perçu, les émissaires ne referont plus signe de vie jusqu’à ce que le PAN entre dans une colère noire en apprenant la mobilisation exceptionnelle et spontanée autour du retour de ce rival politique. Déjà, le jour où il a appris la libération de Mamadou Mota, le PAN n’a pas pu contenir sa colère. « Je ne comprends pas et ne sais pas qui des magistrats ou de Dircab et Sani a pris mon argent sans faire ce qu’on m’a promis. Je sais une chose : c’est qu’à l’image du pays nos magistrats sont pourris, ce sont tous des voleurs et des corrompus », souffle une source dans son entourage.

la Ligue de Football Professionnel du CAMEROUN, Rétablie dans ses droits par la fifa.

L’instance faîtière du football camerounais avait déposé un dossier d’appel auprès de cette juridiction pour essayer de faire annuler la décision du Tribunal Arbitral du Sport rétablissant la LFPC dans ses droits.

Nouveau rebondissement  dans la crise qui oppose la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) à la Fédération Camerounaise de Football. L’exécutif conduit par Seidou Mbombo Njoya vient à nouveau de subir une déconvenue devant une autre juridiction habilitée à statuer en matière de litiges sportifs. Comme l’indique une ordonnance  de la Cour de droit civil du Tribunal Fédéral Suisse datée du 9 février 2021,  l’institution qui avait déposé un dossier d’appel auprès de la juridiction helvète, pour tenter de faire annuler la décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), rétablissant la LFPC dans ses droits, (organisation des championnats nationaux Elite One et Elite Two) s’est vue servir une fin de non-recevoir. Sa  requête à effet suspensif a donc été rejetée.

Cette décision conforte un peu plus la LFPC dans ses compétences en matière d’organisation des championnats professionnels, et isole davantage son principal contradicteur qui en dehors de cette crise, doit également faire face au Sénateur Albert Mbida, président du Comité exécutif provisoire, mis sur pied après l’annulation par le TAS, de son élection à la tête de la FECAFOOT. L’ancien conseiller de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga est résolument décidé à faire partir le dirigeant sportif camerounais, maintenu à la tête de la fédération malgré sa désormais illégitimité, grâce au lobbying de la FIFA.

D’ailleurs, le journaliste de formation, a organisé le mardi 16 février, une session de travail au siège de la Ligue de Football Professionnel, à l’issue de laquelle il a acté la suspension  de Seidou Mbombo Njoya de toute activité liée au football, et celle de 15 de ses collaborateurs. Une décision pas du tout prise en compte par le camp d’en face. Car quelques heures plus tard, ces derniers annonçaient, après une réunion organisée au siège de la FECAFOOT à Tsinga à Yaoundé, la reprise imminente des championnats nationaux pour la semaine prochaine.

Port Autonome de Kribi :Un Hackathon pour des solutions utiles et innovantes.

Impulsé par le Directeur Général du PAK, Patrice Barthélémy MELOM, ce marathon du digital se tiendra les 26 et 27 mars prochain à Kribi, ville d’implantation du complexe portuaire.

Par Daniel NOKMIS

Allez sur la page d’accueil du site internet du Port Autonome de Kribi, en abrégé PAK !

En vitrine, quatre mots anglais en lettres capitales, en guise de Welcome : SMART PORT, ATTRACTIVE BUSINESS.

Pour les illettrés de la langue de Chaucer, cela signifie prosaïquement que l’attractivité du PAK rime avec solutions intelligentes et services innovants.         

Ce credo est devenu un impératif catégorique au sein du Port Autonome de Kribi le 02 mars 2018, date marquant officiellement le lancement de ses activités opérationnelles et commerciales, avec l’arrivée du navire le «CMA-CGM Bianca». Porte-conteneurs de quatre-vingt-dix mille tonnes de jauge brutes, une première pour un bateau  de ce gabarit au Cameroun, le mastodonte a accosté ce jour-là sans aucune anicroche.

Pour le Directeur Général,  ce coup d’essai doit être  un coup de maître  permanent. Patrice Barthélémy MELOM professe que cela est éminemment tributaire des nouvelles technologies de l’information et de la communication, devenues l’épine dorsale des activités portuaires.

Or, dans un landerneau des Tics en constantes mutations, où les technologies d’aujourd’hui deviennent désuètes le lendemain, il faut sans cesse s’arrimer à la nouvelle donne, il faut constamment se renouveler pour être le plus attractif et compétitif.

C’est tout le sens du Hackathon organisé par le Port Autonome de Kribi, qui se déroulera  dans la ville balnéaire éponyme.

Impulsé par Patrice Barthélémy MELOM, Directeur Général du PAK, en osmose avec les directives du Président Paul BIYA relatives à la promotion de l’entreprenariat jeune, ce marathon ou concours du digital mettra aux prises des étudiants, des start-ups et des entrepreneurs du secteur des technologies de l’information et de la communication, autour d’un projet collaboratif de programmation informatique ou de création numérique.

Selon le Port Autonome de Kribi, « cette  démarche à but essentiellement commercial, lui permettra de créer une solution de valorisation de son image auprès du grand public et facilitera les interactions avec la clientèle ».

Des interactions avec la clientèle déjà effectives au travers du nouveau site internet du PAK. « Plus moderne, plus interactif, plus fonctionnel et destiné à être plus ergonomique, afin de faciliter la navigation des internautes » dixit le Directeur Général, Patrice Barthélémy MELOM.

Le Hackathon PAK 2021 se déroulera les 26 et 27 mars prochain sous le thème : l’innovation au service de l’excellence opérationnelle.

Voici les 10 premiers présidents de région de l’histoire du Cameroun

Les dix premières personnalités qui présideront aux destinées des Conseils régionaux sont connues. Elles ont été élues à l’issue des premières sessions de plein droit de ces collectivités, tenus hier 22 décembre 2020. Ci-dessous la liste des 10 premiers présidents de région.

ADAMAOUA

Président : MOHAMADOU DEWA 

CENTRE

Président : Gilbert TSIMI EVOUNA

EST

Président : WOUAMANE MBELE

EXTREME-NORD

Président : Daniel KALBASSOU

OUEST

Président : Jules Hilaire FOCKA FOCKA

LITTORAL

Président : Polycarpe BANLOG  

SUD

Président : Emmanuel MVE ELEMVA

SUD-OUEST

Président : Zacheus BAKOMA ELANGO

NORD

Président : Alim BOUKAR

NORD-OUEST

Président : Prof ANGWAFOR III Fru FOBUZSHI

RéGIONALES 2020: des fonds publics pour la campagne des chefs traditionnels.

Dans un communiqué publié hier mercredi 2 décembre 2020, le ministre de l’Administration territoriale informe que l’Etat va accorder un appui financier aux chefs traditionnels candidats à l’élection des conseillers régionaux du 6 décembre 2020.

Le montant de cette allocation ordonnée par le président de la République n’est pas mentionné. D’après le même communiqué, chaque gouverneur de région a été chargé de remettre cette dotation spéciale du Chef de l’Etat aux bénéficiaires, au plus tard jeudi 3 décembre 2020.

« Ce grand geste traduit la constante sollicitude du Chef de l’Etat à l’endroit des Chefs traditionnels du Cameroun. Au début de la campagne électorale en cours, les candidats issus du Commandement traditionnel ont émis le vœu de bénéficier d’un soutien financier à l’instar du financement accordé aux partis politiques lors des consultations électorales », explique le ministre Paul Atanga Nji.

Ces fonds arrivent à 48 heures de la fin de la campagne électorale prévue le 5 décembre prochain à minuit. Au Cameroun, la loi du 19 avril 2012 portant Code électoral ne prévoit pas la prise en charge par l’Etat du financement de la campagne électorale des candidats des représentants du commandement traditionnel. « Dans le cadre des élections des députés, des sénateurs, des conseillers régionaux ou des conseillers municipaux, les fonds publics destinés au financement des campagnes électorales sont répartis en deux (2) tranches d’égal montant aux partis politiques qui participent à ces élections », stipule l’article 285 dudit code.

Depuis le début de la campagne électorale en vue du scrutin des conseillers régionaux du 6 décembre prochain, l’absence d’un accompagnement financier de l’Etat aux chefs traditionnels candidats a été critiquée par ces dignitaires coutumiers. Ce d’autant plus que les candidats issus des partis politiques dans le cadre de cette élection bénéficient des financements publics destinés à soutenir la campagne électorale.

B.E

DEPUIS LA REPRISE, Camair-Co a transporté plus de 8 000 passagers

Depuis la reprise de ses vols, la compagnie aérienne Camair-Co a transporté plus de 8 000 passagers, informe Louis Georges Njipendi Kouotou, Directeur général de cette entreprise publique. « Il faut également signaler qu’il y a plus de 6 000 sièges réservés et payés jusqu’au 31 décembre 2020. Tout comme nous sommes à plus de 12 tonnes de fret vendus », déclare-t-il dans une interview accordée à nos confrères du quotidien privé Mutations.

Dans les airs

A ce jour, le taux de régularité des vols se situe à plus de 90 %. Le niveau de remplissage des vols est tout aussi « encourageant et prometteur ». Situé à 20 % dès la 2e semaine de la reprise des vols, le taux de remplissage est passé à 50 % dès la 3e semaine avant d’atteindre le niveau actuel qui est de 75 % en moyenne, notamment sur le réseau principal Nord-Sud.

« Nous n’avons enregistré aucun incident majeur. Le feedback de la clientèle fait état de l’amélioration de la qualité de service au sol et à bord des vols, notamment l’offre culinaire », se félicite le patron de « l’Etoile du Cameroun ».

Si ces performances sont réalisées par un seul aéronef de type Boeing 737, la compagnie entend renforcer sa flotte.

Dans ce sens, Camair-Co enregistrera l’entrée en service d’un 2e aéronef, à savoir le MA60, un jet de 48 places dès le dimanche 6 décembre prochain. « Il est également prévu l’envoi en révision de ses deux aéronefs B737-700 NG en propriété et l’entrée dans la flotte des nouvelles acquisitions à l’occurrence des aéronefs de type Q400 à la même période », explique le DG de Camair Co.

Challenges

Le top management de la compagnie nationale déroule également les challenges immédiats de l’entreprise. Notamment sur le plan commercial : « Nous comptons mettre en œuvre un nouveau programme d’exploitation qui permettra de densifier les vols entre Douala et Yaoundé, en moyenne deux fois par jour, le matin et l’après-midi. Dans le même ordre d’idées, nous travaillons sur l’effectivité de l’achat des titres de transport en ligne, la mise en place d’un dispositif de traitement des litiges (perte de bagages etc.) en moins de 24h et le traitement instantané des remboursements, le cas échéant. Par ailleurs, nous envisageons le lancement d’une offre spéciale universitaire qui accordera des tarifs préférentiels aux étudiants et enseignants », détaille-t-il.

B.E

le Cameroun constitue un fichier national des PME

Le ministre en charge des petites et moyennes entreprises (PME), Achille Bassilekin III (photo), vient de lancer la constitution d’un fichier national des PME au Cameroun. Il a signé le 2 décembre un communiqué invitant les promoteurs à se présenter au guichet d’enregistrement du « fichier national des PME » ouvert auprès de ses services.

Dans cette perspective, les intéressés sont priés de se présenter, munis des pièces suivantes : une photocopie de la carte de contribuable, une photocopie du registre du Commerce, une photocopie de la carte nationale d’identité ou du gérant le cas échéant, une fiche de synthèse à retirer sur place et une photocopie de l’attestation d’enregistrement au CFCE le cas échéant.

Le but de cette démarche, explique-t-on dans ce département ministériel, est d’avoir une géographie claire des PME dans le pays dont 80% évoluent dans le secteur informel. Ce qui rend difficile le suivi de leurs activités, leur viabilité et même leur accès au circuit formel du financement.

Toujours selon cette administration, 14 229 nouvelles PME ont été créées dans le pays au cours de l’année 2019. Ce chiffre pourrait connaître une hausse en 2021, car le gouvernement a décidé de « réduire le seuil du capital minimum de 100 000 FCFA à 5 000 FCFA pour les SARL n’ayant pas recours au notaire », à fin mars 2021. Si cette mesure est appliquée, cela représenterait une baisse de 95%.

S.A.

Cyclisme: le Rwandais Moïse Mugisha remporte le 20e Grand Prix Chantal Biya

La 20e édition du Grand Prix Chantal Biya s’est achevée ce dimanche 22 novembre dans l’après-midi à Yaoundé, au Cameroun, avec la victoire finale du Rwandais Moïse Mugisha. Le coureur de 23 ans a porté le maillot jaune durant les cinq étapes de la compétition. Le Burkinabè Paul Daumont s’est lui distingué en remportant deux étapes, dont la dernière de 166 kilomètres entre Sangmélima et la capitale. Moïse Mugisha succède au palmarès à l’Algérien Azzedine Lagab, vainqueur en 2019. Il est aussi le premier Rwandais à remporter le Grand Prix Chantal Biya. Cette édition était la première course importante organisée en Afrique depuis le début de la pandémie de Covid-19. Les participants et observateurs estiment qu’elle s’est tenue dans de bonnes conditions en dépit de ce contexte. Si tout se passe comme prévu, le Tour du Cameroun se tiendra en mai 2021

CLINTON NJIE LANCE UN TOURNOI DE FOOTBALL

La première édition de la “Clinton Njie End Of Year Cup” se tiendra du 23 au 28 décembre à Buea, dans la région sud-ouest du Cameroun, ville natale de l’attaquant du Dynamo Moscou.

Pour le joueur, cette compétition de football est “une façon de redonner à ma communauté et aussi de célébrer la fin de l’année avec mes fans qui m’ont beaucoup soutenu dans mes hauts et mes bas”.

Les organisateurs du tournoi constitués des présidents de clubs locaux, des entraîneurs, d’anciens footballeurs et des journalistes sportifs sous la direction de M. NDAZE Valery, affirment qu’un total de quatre équipes de tous les quartiers qui composent la municipalité de Buea participeront à cette première édition.

Great Soppo, Molyko et Bonduma formeront une équipe. Buea Town et Bokwaongo formeront une autre équipe. Small Soppo, Tole, Long Street et Clerks Quarters se réuniront pour former une équipe tandis que Bomaka, Muea et Mile 16 constitueront une autre équipe.

Interrogé sur la raison de ce format, Clinton Njie a déclaré: 《Ce sont tous des secteurs où j’ai joué au football à mes débuts très modestes.
J’aimerai réunir mes frères après tant d’années et surtout je voulais un tournoi tout compris avec quatre équipes. Ces quatre équipes représentent les quatre clubs professionnels que j’ai représentés et que je continue à représenter: dont l’Olympique Lyonnais, l’Olympique de Marseille, Tottenham et Dynamo Moscou 》

Les matchs se joueront à élimination directe, les gagnants se qualifiant pour la finale de la compétition.

Les matchs pourront se prolonger en cas d’égalité.

En attendant, l’inscription est gratuite pour toutes les équipes participantes. Les quatre équipes auront 20 joueurs chacune et sans limite d’âge.

Un prix de 2 000 000 FCFA sera à remporter ainsi que d’autres cadeaux d’accompagnement. Les quatre équipes recevront des maillots par le promoteur du festival de football, Clinton Njie.

Gagnants: 1000000 FCFA

Finalistes: 500000 FCFA

3e place: 250 000 FCFA

4e place: 150 000 FCFA

Meilleur buteur: 20.000 FCFA

Pendant ce temps, les joeurs qui remporteront le prix de l’homme du match dans chacun des quatre matchs remporteront chacun 20 000 FCFA.

PROGRAMMATION

Deux rendez-vous provisoires ont été mis à disposition par le comité d’organisation. Les derniers matches seront confirmés dans les jours à venir.

LA PROGRAMMATION PROVISOIRE!

Mercredi 23 décembre à 15 h: 1ère match

Jeudi 24 décembre à 15 h 00: deuxième match

Dimanche 27 décembre à 15h00: 13h00 3e place et 15h00 Finale.

Le tournoi se déroulera au Buea Town Green stadium, récemment rénové.

En attendant, ce n’est pas la première fois que Njie pense à ses semblables. Suite à l’épidémie du covid-19 plus tôt cette année, l’attaquant a fait don de kits de santé s’élevant à plus de 7 000 000 FCFA à l’hôpital régional de Buea et à l’hôpital du district de Bojongo.

CAÏMAN FILLE NOIE CANON DANS LES EAUX DU WOURI POUR DEBUTER LA SAISON

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Ce samedi 14 novembre 2020, la saison de football féminin 2020/2021 s’est ouverte avec une rencontre de prestige Caïman face au Canon au stade annexe de la réunification.

Comme annoncé la veille lors de la signature du contrat de sponsoring entre la Fecafoot et Guiness Cameroun, on a pu voir déjà l’implication de Guiness dans la professionnalisation du football féminin à travers l’accompagnement promis.
Les deux équipes étaient habillées par des équipements fournis par Guiness. On a également decouvert les ballons et autres matériels fournis par le sponsor et qui ont permis de rehausser l’image du football féminin.

Présents en tribune, le président de la fecafoot et le Directeur général de Guiness Cameroun ont tenue à se rassurer que l’organisation était à la hauteur de l’ambition et des moyens. Ils n’ont pas été déçu. Les entraîneurs des équipes nationales senior et u17, préparant respectivement les qualifications aux jeux olympiques et à la coupe du monde, ont ajouté des enjeux sportifs à match.
Tout un décor qui a  certainement contribué au grand spectacle auquel les invités ont eu droit avec 9 buts au total, caïman ayant étrillé canon 6-3.
La capitaine Claudia Ndeme et ses coéquipiers ont démarré cette saison comme jamais, cette victoire est le signe que Caïman n’a pas l’intention d’y aller du dos de la cuillère.

Une nouvelle saison de football féminin qui a donc démarré sur des chapeaux de roue. Désormais appelé Guinness Super League, le championnat de D1 féminin a débuté ce samedi à Douala avec une affiche opposant le Caïman Filles au Canon Filles. Les visiteuses ont d’abord mené au score. Raïssa Nnanga ouvrait le score à la 11e minute de jeu. Emilienne Endale  a remis les pendules à l’heure sur pénalty, avant la pause.

En seconde période, le Canon Filles a trouvé l’égalisation à la 49e par Louise Wehong, d’un joli lob. Le club de Douala a fait montre de beaucoup de maitrise dans le jeu et a enchainé les buts avec un doublé de Louise Nyake et Emilienne Endale et un but de Saintis Woche. Cyrielle Bofeni a aussi marqué pour le Canon Filles.

LE PRÉSIDENT DE LA CAF AHMAD AHMAD BANIT DU FOOTBALL POUR 5 ANS

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante a jugé Ahmad Ahmad, président de la Confédération Africaine de Football (CAF) et vice-président de la FIFA, coupable d’avoir enfreint les art. 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’art. 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités.

Dans sa décision, qui a fait suite à une longue audition, la chambre de jugement de la Commission d’Éthique a établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que M. Ahmad avait manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF.

La chambre de jugement a par conséquent conclu que M. Ahmad avait enfreint les art. 15, 20 et 25 du Code d’éthique en vigueur ainsi que l’art. 28 de l’édition 2018 et a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans. Il devra en outre s’acquitter d’une amende s’élevant à CHF 200 000.

La décision a été notifiée à M. Ahmad aujourd’hui, date à laquelle l’interdiction est entrée en vigueur. Conformément à l’art. 78, al. 2 du Code d’éthique de la FIFA, la décision motivée sera notifiée dans son intégralité à M. Ahmad sous 60 jours et sera ensuite publiée sur legal.fifa.com.

Projets intégrateurs en Cemac : sur les 308 milliards FCFA promis par la BDEAC, seuls 20 milliards touchent le Cameroun

Dans le cadre de la mise en œuvre des onze projets intégrateurs prioritaires de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ayant fait l’objet d’un tour de table les 16 et 17 novembre à Paris, le Cameroun devra bénéficier de 30,55 millions € (20 milliards de FCFA) sur les 470 millions € (308 milliards de FCFA) promis par la Banque de développement de l’Afrique centrale (BDEAC).

Dans le détail, les projets touchant le Cameroun pour lesquels la banque se positionne sont les suivants : construction d’un pont sur le fleuve Ntem, facilitation du transport et sécurité routière sur la route transnationale Kribi-Campo-Bata, sur le corridor Yaoundé-Bata (13,59 millions €, soit 8,9 milliards FCFA) ; construction de la voie express Lolabé-Campo entre le Cameroun et la Guinée équatoriale (9,40 millions €, soit 6,16 milliards de FCFA) ; interconnexion du réseau de fibre optique entre le Cameroun et les autres pays de la Cemac (7,56 millions €, soit 4,96 milliards FCFA).

Les autres projets où la BDEAC se positionne sont : construction des tronçons manquants de la route Ndendé-Doussala-Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville (61,18 millions €, soit 40,13 milliards de FCFA) ; construction de la route Kogo-Akurenam du corridor Bata-Libreville (200 millions €, soit 131,2 milliards de FCFA) ; aménagement du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena, liaison Congo-Tchad-Centrafrique (178 millions €, soit 116,77 milliards de FCFA).

S.A.

Elections régionales : les chefs traditionnels digèrent mal la non-prise en charge de leur campagne par l’Etat

La campagne électorale en vue des élections régionales du 6 décembre s’ouvre ce samedi pour les candidats présentés par les partis politiques et les représentants du commandement traditionnel.

Or, pour cette seconde catégorie du collège électoral, la loi du 19 avril 2012 portant Code électoral n’a pas prévu la prise en charge par l’Etat du financement de la campagne électorale.

Elle se contente, en son article 285, de disposer : « Dans le cadre des élections des députés, des sénateurs, des conseillers régionaux ou des conseillers municipaux, les fonds publics destinés au financement des campagnes électorales sont répartis en deux (2) tranches d’égal montant aux partis politiques qui participent à ces élections ».

Cette omission nourrit l’amertume des représentants du commandement traditionnel à ces premières élections depuis l’institution des Conseils régionaux par la Constitution de janvier 1996.

« Nous comprenons très mal que nous soyons exclus des financements publics de la campagne électorale. Nous sommes quelque peu dans l’embarras par rapport aux dispositions légales qui sont muettes en ce qui concerne le financement de la campagne électorale des chefs traditionnels », note Firmin Jean Benoît Etundi Atanga, candidat et chef de 2è degré du groupement Yanda de Yaoundé.

Stratégies de financement

Du coup, les chefs traditionnels déploient différentes stratégies pour financer leur campagne. « Nous avons l’avantage de présenter une liste consensuelle qui sera seule en compétition dans notre circonscription. Cela a favorisé la mobilisation de nos modestes moyens pour préparer les descentes sur le terrain afin de rencontrer nos électeurs », se console Roger Issa Abba, chef traditionnel et candidat dans la région de l’Adamaoua. Certains doivent puiser dans leurs propres économies.

D’autres sont obligés de solliciter les forces vives de leurs circonscriptions électorales. « C’est vrai que nous avons fait appel à nos élites, mais nous avons tenu à maintenir notre indépendance et notre engagement personnel lors de la campagne », confie Gabriel Tsidie, tête de liste du commandement traditionnel du département de la Menoua dans la région de l’Ouest.

Au ministère de l’Administration territoriale, on avoue être à court de solution pour faire face à cette situation. « On va en référer à la hiérarchie pour une éventuelle compensation », confie sous anonymat un responsable de ce ministère.

Mais au moins une enveloppe de 6,887 milliards FCFA est prévue pour l’installation et le fonctionnement des services des Conseils régionaux. Cette enveloppe permettra d’assurer la prise en charge des frais de session des membres des Conseils régionaux, de payer les salaires et autres indemnités à servir aux exécutifs régionaux.

D.M.

MICHELLE NDOKI AUX ARRÊTS

Maître Michelle Ndocki a été appréhendée une fois de plus a Idenau par la police. De retour de bakassi qui est un territoire Camerounais, ou elle est allée dans le cadre humanitaire. Elle a été transférée vers une destination inconnue. Le commissaire l’a mise dans son véhicule avec 2 autres éléments de la police armés jusqu’au dents ; il lui aurait signifiée qu’elle est toujours sous l’interdiction de sortir du territoire. Ironie du sort elle est sortie du Cameroun 4 fois depuis sa libération par les aéroports du Cameroun

Réaction du general semengue face à la recente sortie de la fifa

Le président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC), le général Pierre Semengue a publié un communiqué le mercredi 18 novembre 2020, dans lequel, il réagit à la récente sortie de la Fifa au sujet du différend qui l’oppose avec la Fecafoot.

Seidou Mbombo Njoya & Pierre Semengue (c) Droits réservés

La Fifa se prononce sur l’affaire LFPC-Fecafoot

Dans une correspondance datant du lundi 16 novembre 2020, la Fifa à travers Véron Mosengo-Omba, directeur de la Division associations membres de la FIFA a demandé à la Fecafoot « de prendre sans tarder toute mesure permettant en priorité la reprise sous son égide du championnat interrompu ».

Les leçons de la LFPC sur la sortie de la Fifa

24 heures après, la LFPC réagit et tire les conclusions de la correspondance de la Fifa. D’après la LFPC, la sortie de l’instance faitière de football mondial les conforte dans leur démarche. Tout d’abord, la LFPC n’est pas dissoute. Le championnat interrompu, c’est celui de la LFPC. La Fecafoot doit plutôt protéger et patronner ce championnat.

La programmation du championnat de la LFPC

« Au vu de ce qui précède, dans le but de permettre une meilleure préparation de notre selection nationale A’ au CHAN Cameroun 2021, la LFPC reprendra l’organisation de ligue 1 dès le 21 novembre 2020 avec un programme détaillé qui sera communiqué dans les meilleurs délais », écrit Pierre Semengue.

La programmation du championnat de la Fecafoot

À travers un communiqué de presse, signé par le responsable du département communication, Parfait Siki, la Fecafoot informe les acteurs du monde sportif que la tenue de son championnat aura lieu le dimanche 22 novembre 2020.

Le feuilleton Fecafoot-LFPC n’est pas encore terminé.

Affaire à suivre…..

Groupe Ndi Samba Formation Pionnier un jour, Pionnier toujours !

    Créé il y’a 52 ans par le patriarche Joseph Ndi Samba, le plus ancien groupe privé d’enseignement secondaire et supérieur du Cameroun marque à nouveau l’histoire avec l’ouverture, dès cette année académique 2020- 2021, de l’une des premières écoles polytechniques privées du pays.

     Ce jalon historique se dénomme Ndi Samba Polytech Douala. Située en face de l’église EEC de Beedi, à quelques encablures de l’Hôpital Général de la capitale économique du Cameroun, cette école avant-gardiste est une excroissance privée de l’École Nationale polytechnique de Douala, dont la tutelle est assurée par l’Université de Douala, une université d’État.

     D’office, cette affiliation à des entités étatiques adresse la question récurrente et légitime des étudiants,sur les signataires des diplômes qui seront obtenus à Ndi Samba Polytech Douala. Par ailleurs, elle dissipe toutes les équivoques sur les curricula, qui seront en parfaite adéquation avec ceux en vigueur à l’Université de Douala et à l’Ecole Nationale polytechnique de Douala.

      Enfin, cette double tutelle induit deux choses pour les étudiants de Ndi Samba Polytech Douala:

   * Primo, ils bénéficieront de tous les avantages des étudiants de l’Université de Douala, à laquelle seront reversés 50 mille Francs CFA de droits universitaires pour chaque étudiant;

   * Deuxio, ils auront accès aux laboratoires de l’école Nationale polytechnique de Douala. Ndi Samba Polytech Douala est la réponse à une demande pressante des étudiants de la capitale économique, désireux de bénéficier de la longue expérience du groupe Ndi Samba Formation qui, en 52 ans, a déjà formé près de 200 mille jeunes du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale.

      C’était pour moi un devoir citoyen d’accéder à cette sollicitation de longue date des étudiants de Douala, qui méritent eux aussi une éducation de qualité offerte par le pionnier de l’enseignement supérieur privé du Cameroun>> dixit Raymond Ndi Samba, le président du conseil d’administration de la Fondation Joseph Ndi Samba pour l’éducation, promotrice du Centre Universitaire éponyme.

      Et pour marquer le coup, Raymond Ndi Samba a décidé de l’octroi de 500 bourses d’études ( deux fois plus que l’année dernière), soit 250 pour Ndi Samba Polytech Douala et 250 pour le Centre universitaire Joseph Ndi de Yaoundé, la maison-mère. Très concrètement, les étudiants éligibles à ces bourses bénéficieront d’une remise de 30% sur leurs frais de scolarité. Par ces temps de Covid19, marqués par la difficulté des parents à scolariser leurs enfants, voici un bel exemple de RSA, la responsabilité sociétale des entreprises.

   La cerise sur ce beau gâteau, c’est que le groupe Ndi Samba formation élargit son offre extraordinaire à l’agronomie et aux sciences agricoles. Sous la tutelle de l’Université de Dschang les filières ci-dessous y sont désormais disponibles :

       -Le Génie Rural, sanctionné par un Master professionnel en Gestion de l’eau;

        -La Foresterie, sanctionnée par une Licence professionnel en Eaux, Forets et Chasse, des Masters professionnels en Gestion de l’Environnement , Métiers du Bois, de l »Eau et de l’Environnement et enfin des masters professionnels en Études d’impacts Environnementaux, Aménagement Forestier, Valorisation Industrielle du Bois et en Biodiversité Végétale et Tropicale

LES LIONS S’IMPOSENT FACE AU MOZAMBIQUE

Pour leur retour dans la mythique enceinte du stade de la réunification de Bependa, les lions indomptables se sont imposés sur le score de 4 buts contre 1 contre le Mozambique et ont profité pour rendre hommage aux victimes de la guerre au noso.

Victoire de prestige des poulains de Tony conceicao face au Mozambique hier après-midi.

A l’occasion de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2021, les lions indomptables du Cameroun étaient face aux Mambas du Mozambique dans une cuvette de bepanda New look mais malheureusement privée de public du fait des restrictions imposées par les protocoles de la CAF en la matière.

Débutée pourtant très timidement avec plusieurs occasions vendengées notememt à la 17 è minutes sur une tête de Vincent Aboubacar le capitaine du jour, mais aussi par l’entremise de Moumi ngamaleu , Castelleto de la tête et Ambroise Oyongo sur une frappe à distance. Peu à peu, les coéquipiers de Vincent Aboubacar vont réussir à prendre la température de la rencontre et se montrer véritablement dangereux. Après une occasion encore manquée à la 36è minute. C’est finalement sur un corner tiré par Moumi Ngamaleu que les lions indomptables vont ouvrir le score à la 39 minutes par Vincent Aboubacar qui dans dans sa célébration va rendre hommage aux enfants assassinés dernièrement à Kumba.

Les deux équipes iront donc à la pause sur ce score d’ un but à zéro en faveur des lions indomptables du Cameroun.
La deuxième mi-temps est plus calme et plus maîtrisée,les lions indomptables semblent être revenus avec de meilleures sensations et ne vont pas tarder pour faire le break. Après une première action dangereuse bien amenée par Mbaizo, c’est Vincent Aboubacar qui va une fois de plus trouver le chemin des filets à la 47 minutes s’offrant ainsi un doublé pour son retour dans la tanière.
Huit minutes plus tard, c’est Franck André Zambo Anguissa qui en essayant une frappe de loin parvient à tromper le gardien de but Mozambicain portant ainsi le score à
3 buts à zéro.

Coaching gagnant

À la 63è , Antonio Conceicao va décider d’effectuer trois remplacements d’un coup. C’est ainsi qu’on enregistre les rentrées de Kundé Mallong, Bahoken et surtout Clinton Njié.

L’entrée sur l’aire de jeux de ces nouveaux éléments va dans un premier temps changer le dispositif tactique des coéquipiers de Zambo Anguissa qui a depuis récupéré le brassard de capitaine après la sortie de Vincent Aboubacar et entraîner la réduction du score des Mozambicains à la 74 è par l’entremise de Kamo kamo kevin.
Un but qui va visiblement réveiller les camerounais qui vont reprendre du poil de la bête. Clinton Njié va essayer plusieurs combinaisons avec Kundé Mallong pour tromper la vigilance des défenseurs mozambicains jusqu’à ce qu’a la 81è minute, le joueur du Dynamo Moscou parvient à inscrire un but toujours après une combinaison avec Kundé Mallong.

Cameroun 4 Mozambique 0. Ce score sera finalement le score final malgré une dernière action de Tabekou qui va manquer de peu de salir l’addition en fin de partie.

Une victoire et un hommage

Il faut dire que cette rencontre se déroule dans un contexte socio politique plus tôt lourd au Cameroun. Il ya quelques semaines encore, les élèves d’une école de Kumba se étaient lâchement assassinés par des bandes armées.

Pour montrer leur soutien aux familles de ces enfants, les lions ainsi que tout leur staff ont chanté l’hymne national en début de rencontre à genoux. Dans le même élan, Vincent Aboubacar après avoir a été rejoint par ses coéquipiers à genoux pour une célébration très spéciale toujours dédiée a ces enfants tombés sous les balles des terroristes

Education de la jeune fille : 75 bourses scolaires d’une durée de trois ans pour des enfants du Haut-Nyong

Dans le cadre de la première phase du micro-projet parlementaire baptisé « Appui à la scolarisation de la jeune fille dans le département du Haut Nyong », dans la région de l’Est, Berthe Nanga Mefant (photo), députée à l’Assemblée nationale, va accompagner 75 jeunes filles au cours des 3 prochaines années.

« Pour cette première cuvée, nous avons retenu d’abord 70 jeunes filles à raison de 5 par arrondissement pour le système francophone ayant obtenu le BEPC et le CAP et 5 filles pour le sous-système anglophone pour le compte de l’examen du GCE Ordinary Level. Ce qui fait un total de 75 filles retenues », explique l’élue.

Les critères ayant prévalu pour la sélection des lauréates sont l’âge et les résultats officiels du BEPC, du CAP et du GCE Ordinary Level mis disposition par les services déconcentrés du ministère des Enseignements secondaires du Haut- Nyong.

Déperdition scolaire

Pour l’accompagnement des lauréates au cours de l’année scolaire 2021-2022, la députée a offert des manuels scolaires, les frais de scolarité des 75 filles dans leurs établissements scolaires respectifs, 2 cartons de cache-nez et 200 flacons de gel hydro-alcoolique. Le don d’une valeur de 7 millions de FCFA a été remis le 15 septembre à Abong-Mbang, chef-lieu du département.

« Je suis consciente que ce projet n’est qu’un début de solution en ce qui concerne la problématique des déperditions scolaires chez les jeunes filles dans notre département. Je sais également qu’il nous reste beaucoup à faire », a-t-elle indiqué. En effet, la région de l’Est fait partie des zones dites d’éducation prioritaire où les déficits éducatifs sont encore importants.

Exigences

Pour bénéficier de cet appui jusqu’en classe de terminale, les lauréates devront satisfaire certaines exigences. En plus du passage en classe supérieure avec une moyenne annuelle de 12 sur 20, il leur faudra éviter les grossesses et le mariage pendant la scolarisation et surtout pas de mariage.

Dans ce qu’elle appelle « Contrat social », l’élue s’engage à apporter un appui à la scolarisation de la jeune fille de la classe de seconde jusqu’en classe de terminale. Il revient à leurs parents d’assumer les charges liées à l’hébergement et à la nutrition de leurs enfants.

 Elle exhorte les parents à soutenir les filles dans ce challenge tout en respectant leur part du ‘’Contrat social’’. « Vous qui m’aviez soutenu politiquement, soutenez-moi aussi dans la réalisation de cet important projet qui pourrait améliorer les conditions de vie de nos filles et dans nos familles », insiste la députée.

Aux jeunes filles, Berthe Nanga Mefant rappelle que « la beauté physique d’une femme est éphémère et perd de la valeur avec l’âge !  Par contre, les connaissances que vous allez acquérir à l’école sont pérennes et ne se dégradent pas avec l’âge ».

D.M.

Cacao : le prix minimum du kilogramme de la fève au Cameroun repasse au-dessus de la barre de 1000 FCFA

Les prix du cacao camerounais sur le marché local continuent de grimper. Après le léger rebond observé à partir du 10 septembre, à la faveur duquel le prix minimum du kilogramme est repassé à 1000 FCFA (contre 950 FCFA auparavant), ce même prix culmine à 1025 FCFA depuis le 15 septembre 2021. Ce qui correspond à une nouvelle hausse de 25 FCFA le kilogramme.

Le prix maximum, lui, reste stable à 1 100 FCFA, selon les données communiquées ce 16 septembre 2021 par le Système d’information des filières (SIF). Ce dispositif mis en place par l’Office national du cacao et du café (ONCC) permet de donner aux producteurs des informations en temps réel sur l’évolution des prix dans les différents bassins de production, afin de doper leurs capacités de négociation face aux acheteurs.

La nouvelle revalorisation du prix minimum des fèves dans les bassins de production du Cameroun survient en pleine saison des pluies, période généralement marquée par une réduction des prix consécutive aux difficultés d’accès aux bassins de production. Mais, au Cameroun, ces prix repartent une nouvelle fois à la hausse, ce qui témoigne de l’accroissement de la demande de fèves par les broyeurs, qui deviennent de plus en plus nombreux.

Paradigm Initiative lance des outils d’impact dans l’espace numérique

Paradigm Initiative (PIN) s’efforce de connecter les jeunes Africains mal desservis aux opportunités numériques et assure la protection de leurs droits
DAKAR, Sénégal, 16 septembre 2021/ — Paradigm Initiative (PIN) (https://Paradigmhq.org) est une entreprise sociale reconnue  pour  son travail dans le progrès des libertés d’Internet en proposant des solutions et en surveillant le cadre juridique et politique autour des TIC à travers l’Afrique dans l’objectif de garantir que les droits des citoyens sont protégés en ligne et afin d’améliorer les moyens de subsistance des jeunes mal desservis, organisera un Festival hybride du 20 au 23 septembre 2021 au Sénégal.

PIN s’efforce de connecter les jeunes Africains mal desservis aux opportunités numériques et assure la protection de leurs droits. Dans leurs bureaux régionaux au Cameroun, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal, en Zambie, au Zimbabwe et au-delà, ils s’efforcent de connecter les jeunes africains à de meilleurs moyens de subsistance grâce à leurs programmes d’inclusion numérique et des droits numériques.

Travaillant sans relâche pour promouvoir l’inclusion numérique et défendre les droits numériques au moment où cela compte le plus, le PIN Festival-Sénégal est une célébration de tous les succès obtenus entre 2020 et 2021 par l’équipe et le soutien des partenaires.

Le Festival s’adresse aux Ministres du gouvernement, aux Secrétaires permanents, aux Chefs de commissions des droits de l’homme et à d’autres agences connexes, aux Parlementaires, aux Dirigeants du secteur privé, en particulier dans l’industrie technologique, aux Organisations de la société civile, aux Chefs religieux et culturels, aux Universitaires, aux Organisations médiatiques, aux Journalistes et au grand public.

Au cours des quatre jours, les participants peuvent s’attendre au lancement du nouveau bureau de PIN et du programme LIFE au Sénégal. De plus, ils auront droit à un coffret de lancement de plusieurs rapports et initiatives (Outils d’impact dans l’espace numérique) axés sur la protection des données, Londa, la sécurité numérique, la surveillance de la santé et le Focus.

PIN accueillera également une Académie des Droits Numériques orientée vers les pays francophones visant à renforcer les capacités des nouveaux défenseurs des droits numériques et fournira une plate-forme de discussions, de mise en réseau et de cartographie des plans d’action pour améliorer les droits numériques et l’inclusion en Afrique.

Parlant du Festival, Nnenna Paul-Ugochukwu, Directrice des Opérations chez Paradigm Initiative, a déclaré que l’équipe était enthousiasmée par le Festival du Sénégal. Ce sera une célébration et une excellente occasion de souligner l’excellent travail que nous accomplissons chez PIN pour défendre les droits numériques et l’inclusion en Afrique.

« Le PIN Festival est une célébration de tous les efforts déployés dans les coulisses pour faire progresser les droits numériques et l’inclusion en Afrique pendant la période du COVID-19 par PIN. Sans aucun doute, la pandémie du COVID-19 a fait peser de nombreuses menaces sur les droits de l’homme en ligne et hors ligne et a entraîné de nombreuses perturbations dans le monde du travail, car de nombreuses organisations ont dû ajuster leurs plans et programmes. Ironiquement, la pandémie a été le signal d’alarme bien nécessaire qui a mis en évidence l’importance de la technologie et solidifié pourquoi PIN existe. »

Distribué par APO Group pour Paradigm Initiative.

Cameroun : Un collaborateur du CICR tué

Diomède Nzobambona, un canadien âgé de 62 ans, était un délégué spécialisé en eau et assainissement qui travaillait pour le CICR depuis 2003
YAOUNDE, Cameroun, 24 août 2021/ — C’est avec une grande tristesse que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) confirme qu’un de ses collaborateurs est décédé le 23 août suite aux blessures subies la veille au cours d’une agression à Bamenda, dans le Nord-Ouest du Cameroun.

Diomède Nzobambona, un canadien âgé de 62 ans, était un délégué spécialisé en eau et assainissement qui travaillait pour le CICR depuis 2003, et qui avait été sous contrat avec la Croix-Rouge canadienne entre 2007 et 2012.

Diomède était à Bamenda pour fournir une assistance humanitaire aux communautés affectées par les violences armées dans la région.

Les circonstances de cette tragédie doivent encore être clarifiées et aucune information ne peut être donnée à ce stade. La priorité du CICR est de soutenir les personnes les plus éprouvées par cette tragédie, en particulier sa famille, ses proches et ses collègues.

« Les mots ne suffisent pas pour exprimer l’immense tristesse face à cette perte, ni apaiser le chagrin de sa famille et de ses proches. Nous leur adressons nos sincères condoléances et l’expression de notre plus profonde sympathie », déclare Markus Brudermann, chef de la délégation du CICR au Cameroun.

La montée en puissance de TECNO

Pour TECNO, la croissance future viendra du développement de ses activités en dehors de l’Afrique
NAIROBI, Kenya, 18 août 2021/ — Dans des villes comme Lagos, Nairobi et Addis-Abeba, les rues animées sont inondées par les vitrines bleu vif de la marque phare de Transsion, TECNO (www.TECNO-Mobile.com). L’entreprise pourrait être encore une nouvelle marque au niveau mondial, cependant, l’entreprise a pris un chemin différent vers le succès par rapport aux autres grands fabricants de smartphones chinois ou aux marques internationales de téléphonie mobile. TECNO a construit son activité en Afrique et se concentre sur sa croissance dans les marchés émergents mondiaux. Et elle n’a pas l’intention de changer de stratégie maintenant.

Pour TECNO, la croissance future viendra du développement de ses activités en dehors de l’Afrique, en exploitant d’autres régions en développement comme le Moyen-Orient, l’Europe de l’Est et l’Asie du Sud-Est, mais en gardant l’Afrique comme point de mire.

Une récente recherche de Counterpoint révèle que TECNO était responsable de 18 % des expéditions totales de smartphones en Afrique en 2020. Le cabinet d’études attribue l’ascension de TECNO à un solide second semestre et à son portefeuille de smartphones abordables. La marque a fait une entaille à certains des plus grands noms de smartphones, faisant de TECNO une marque challenger à surveiller.

Approche locale/globale

L’éthique de TECNO est ancrée dans une stratégie commerciale appelée « glocalisation », c’est-à-dire la création de produits qui se vendront universellement mais qui pourront être adaptés à des marchés ou des régions spécifiques. Cette stratégie signifie la croissance de TECNO, qui est passée d’une marque centrée sur l’Afrique à un nouveau venu dans le segment des smartphones de milieu à haut de gamme sur les marchés émergents mondiaux.

En Éthiopie par exemple, Tecno est devenue la première grande marque de téléphones du pays à proposer un clavier en amharique, l’écriture native du pays. Cela a débloqué une toute nouvelle base de clients. Des claviers swahili et haoussa ont également été ajoutés depuis.

« Cela a permis à TECNO de devenir l’une des marques de smartphones les plus admirées en Afrique, ainsi qu’un expert dans la fourniture de technologies de pointe industrielles et d’appareils innovants conçus pour les utilisateurs mondiaux sur les marchés émergents », explique Stephen Ha, directeur général de TECNO.

Aujourd’hui, la gamme de produits de TECNO est grandement enrichie par ses gammes de smartphones quadri-cœurs et une diversité de produits AIoT, offrant aux consommateurs des appareils intelligents moyen et haut de gamme de haute qualité.

« Nous proposons un prix très compétitif, en permettant à nos clients de rester toujours connectés au monde et de profiter d’un mode de vie à la mode. Contrairement à de nombreuses marques internationales, TECNO se concentre sur les utilisateurs des marchés émergents et combine de manière créative la technologie mondiale avec les besoins réels des consommateurs locaux, leur apportant une technologie de pointe avec une innovation localisée et des caractéristiques différenciées. Ce type d’innovation est dans notre ADN », ajoute Ha.

En 2021, TECNO prévoit de faire un nouveau bond en avant dans l’espoir de stabiliser son ancrage sur des marchés plus émergents. « Pour accroître encore la popularité de notre marque, nous souhaitons jouer un rôle plus important sur le segment de marché moyen-haut de gamme. Nous y parviendrons en combinant activement des partenariats de niveau international pour créer notre image de marque globale, tout en utilisant également des activités de marque diverses et innovantes pour servir un nombre croissant de jeunes consommateurs ».

Rejoindre l’espace des smartphones haut de gamme

La mission de la marque TECNO est de devenir la marque technologique la plus admirée sur les marchés émergents mondiaux en faisant continuellement des percées dans l’innovation des produits.

Avec le PHANTOM X, TECNO entend redéfinir la tendance des téléphones phares haut de gamme et la faire évoluer vers de nouvelles dimensions qui illustrent un design haut de gamme, une technologie d’appareil photo phare de l’industrie et une expérience client transparente ponctuée par un service différencié.  « Nous sommes convaincus d’avoir trouvé la bonne stratégie en termes de nombreux aspects tels que le langage élégant du design, la technologie de l’appareil photo et l’expérience totale de l’utilisateur », déclare Ha.

Mais le PHANTOM X n’est qu’un début. Alors que TECNO continue à jouer un rôle plus important dans le segment de marché moyen-haut de gamme, elle cultivera sa position sur le marché en apportant avec elle des appareils intelligents haut de gamme et une offre basée sur les services, et mènera le tout avec un esprit d’innovation orienté vers le client.

« Le marché des smartphones moyen-haut de gamme est devenu plus mature aujourd’hui, et la demande du marché s’est rapidement étendue aux marchés émergents mondiaux. Nous sommes impatients de repousser la concurrence vers de nouvelles frontières afin de mettre plus rapidement la technologie et l’innovation phares à la disposition des consommateurs des marchés émergents mondiaux », ajoute Ha.

TECNO joue un rôle crucial post-pandémie

La pandémie de COVID-19 a entraîné des défis sans précédent tant pour l’industrie que pour la société, cependant, TECNO sait que chaque défi apporte une opportunité. « Au cours de la période, nous avons maintenu les lignes de communication avec nos partenaires mondiaux. Nous nous sommes tenus aux côtés de nos consommateurs pour les aider à surmonter les difficultés. Nous avons toujours été la marque qui repousse les limites », déclare Ha.

TECNO redonne aux communautés. Ils ont mis en place des mesures de réponse rapide pour soutenir les communautés locales lors d’événements soudains comme la COVID19. « L’année dernière, nous avons déployé une série d’initiatives pour fournir des mesures de prévention, du matériel et un soutien éducatif et économique qui vise à aider les communautés locales à maintenir leur sécurité et leur bien-être pour la vie quotidienne ».

TECNO s’est associée aux gouvernements de pays tels que le Nigeria, la Thaïlande, le Myanmar et l’Inde, pour fournir un soutien médical aux communautés locales. Avant la pandémie, elle s’est associée au HCR pour soutenir son projet mondial d’éducation, « Educate A Child », afin d’améliorer les conditions d’éducation des enfants réfugiés et de leur permettre d’obtenir plus de possibilités d’éducation.

Mais plus que de prendre à cœur sa responsabilité sociale, TECNO cherche à savoir ce dont le client a besoin, et cette philosophie est au centre même de tout ce qu’ils font. « Nous sommes à l’avant-garde pour répondre à la demande négligée du marché en développant des appareils et des services technologiques intelligents au design élégant pour nos consommateurs à travers plus de 70 marchés émergents mondiaux. Nous voulons fournir aux consommateurs une gamme complète de produits et de services de haute qualité à des prix compétitifs, qu’il s’agisse de smartphones, de tablettes, de vêtements intelligents ou d’appareils AIoT », déclare Ha.

Alors que TECNO se prépare à prendre le monde d’assaut, la marque reconnaît le rôle qu’elle joue dans la société.

« Nous investissons davantage autour de la numérisation afin de générer un impact positif sur l’écosystème commercial, les consommateurs ainsi que le développement social. Par exemple, nous avons organisé le premier événement mondial de lancement de l’AR (https://bit.ly/2W450u2) pour la série CAMON 16 en 2020 ; nous avons assisté à la montée de la tendance sociale des vidéos courtes et lancé le tout premier documentaire portant sur la « montée du selfie » (https://bit.ly/3mhR0bv), appelant le public à utiliser les appareils de manière positive. Nous investissons également davantage dans le commerce électronique pour apporter une meilleure commodité aux consommateurs », conclut Ha.

On peut clairement voir pourquoi TECNO a le vent en poupe. 

Il n’est donc pas surprenant qu’en 2020, elle ait dépassé ses concurrents en Afrique et ait été nommée parmi les dix « marques les plus admirées en Afrique », une reconnaissance qui lui a été accordée par ses pairs du secteur et les consommateurs.

L’honorable Gaston Komba présent au Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA, à Yaoundé.

En sa qualité d’ambassadeur de bonne volonté de l’opération « Vacances Utiles 2021 », le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale a présidé ce 18 Août la cérémonie de remise des attestations de fin de formation à près de 400 jeunes, formés concomitamment par la plus ancienne université privée laïque du Cameroun et le groupe CSP Éducation, à l’effet d’implémenter le PSAOP-Jeunes.

Par Daniel NOKMIS

Après Douala le 6 Août dernier, où 423 jeunes, formés à l’annexe polytechnique du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA et à l’antenne CSP Éducation ont reçu des attestations de fin de formation, le même exercice s’est déroulé ce 18 Août à Yaoundé.

Et C’est la salle d’apparat du Centre universitaire Joseph NDI SAMBA, qui a servi de cadre à cette cérémonie riche en sons et couleurs.

Comme Ulysse qui avait fait un bon voyage, les 400 récipiendaires  étaient heureux de recevoir leurs parchemins après deux mois de formation professionnelle quasi chirurgicale.

À l’instar de celle de Douala, la cuvée de Yaoundé a été formée dans une palette de filières en  parfaite adéquation avec la demande actuelle du monde de l’emploi, en l’occurrence, l’installation de panneaux solaires et de  matériels de vidéosurveillance, la maintenance informatique, le montage audiovisuel, la comptabilité de gestion informatisée, l’entrepreneuriat agricole, et tuttti quanti.

<< Vous avez compris la nécessité, au delà d’avoir un diplôme académique, d’avoir une formation pratique. C’est un complément qui peut vous aider non seulement à entrer dans le monde professionnel, mais être vous-mêmes votre propre employeur>>  a dit l’honorable Gaston Komba, s’adressant aux lauréats.

Puis s’adressant aux plénipotentiaires du Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA et du Groupe CSP Éducation, deux entités qui ont su, avec maestria, mettre en musique l’opération « Vacances Utiles 2021 », le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale les a félicité pour ce véritable vivier du vivre-ensemble. <<En leur enseignant des choses utiles dans leur vie pratique,  ils apprennent des choses utiles pour la société, utiles pour le pays et, cerise sur le gâteau, ils apprennent le vivre-ensemble. Ils apprennent surtout, en vivant ensemble, à réaliser ce que le Président Paul BIYA appelle de tous ses vœux : l’intégration nationale>>.

L’on pourrait renchérir en disant intégration sous-régional, car parmi ces lauréats  se trouvait une  trentaine de ressortissants du Tchad.

Et c’est précisément le substrat du PSAOP-JEUNES, le Programme Sous-régional d’Aide à l’Orientation et à la Professionnalisation des Jeunes en zone CEMAC, dont le CNJC Social program, initiateur « des Vacances Utiles 2021 » est le bras séculier au Cameroun.

Après Yaoundé, le train de la remise des attestations de fin de formation se rendra à Bertoua, Ngaoundére et Bafoussam, où le Centre Universitaire Joseph NDI SAMBA a désormais ses tentacules.

Covid-19: Après le Corocur, le ministère de la Santé autorise la mise sur le marché de trois autres médicaments traditionnels

Ces trois adjuvants au traitement du coronavirus ont une validité de trois ans.

Après le Corocur du Dr Euloge Yiagnigni Mfopou, trois autres médicaments de la pharmacopée camerounaise viennent d’être validés par les pouvoirs publics. Il s’agit d’Adsak Covid, flacon de 15 ml et Elixir Covid, flacon de 125 ml de l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda, le Soudicov Plus de l’Imam Modibo Soudi-Rey et le Palubek’s de Christelle Bekono.

La mise sur le marché de ces trois produits traditionnels a été autorisée le 8 juillet dernier par le ministère de la Santé publique, a-t-on appris, après avis favorable de la commission nationale du médicament. Ils ont une validité de trois ans et sont considérés comme adjuvants au traitement du Covid-19.

Interrogé par nos confrères du Quotidien Echos Santé dans son édition du 15 juillet 2021, le Dr Salihou Sadou, directeur de la pharmacie, du médicament et des laboratoires au ministère de la Santé publique, affirme que ces trois autres produits traditionnels ne soignent pas eux-seul le Covid-19. Mais peuvent être associés au protocole existant.

Ces nouvelles autorisations de mise sur le marché porte désormais à quatre, le nombre de solutions traditionnelles camerounaises validées par le gouvernement. Mais il a fallu du temps pour que ces produits soient homologués. Notamment ceux de Mgr Samuel Kleda qui ont pourtant montré une efficacité certaine, selon des patients depuis plus d’un an. C’est donc une bonne nouvelle pour les thérapeutes camerounais à qui l’Etat a demandé d’apporter des solutions à cette terrible pandémie qui continue de semer la désolation.

D’après les dernières statistiques communiquées le 12 juillet dernier par le ministère de la Santé, le Cameroun comptait 81 467 cas positifs, 79 825 guérisons et 1338 morts. De sources officielles, 220 776 personnes ont reçu la première dose du vaccin à cette date mais seulement 27 975 ont reçu la deuxième dose qui leur garantirait une immunité.

Frederic NONOS

Affaire Malicka: Le journaliste Martin Camus Mimb écroué à la prison de New-Bell

En compagnie de son ami Wilfrid Eteki, le promoteur de Radio Sport Info a été placé vendredi soir, sous mandat de détention provisoire à la prison centrale de Douala.

Martin Camus Mimb va passer sa première nuit en prison. Le journaliste a été écroué à la prison centrale de New-Bell à Douala dans la soirée du 16 juillet 2021. Avec lui, son compagnon Wilfrid Eteki

Les deux hommes sont poursuivis dans le cadre d’une affaire de cyberpornographie. Ils sont soupçonnés d’avoir abusé de la jeune Malicka Bayemi et d’avoir ensuite divulgué sa nudité sur la toile. L’affaire avait choqué l’opinion; provoquant une indignation généralisée, y compris du gouvernement. Ces faits sont passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans. 

Pour l’heure, Cameroon-Info.Net n’a pu obtenir des informations précises sur les charges qui pèsent sur les deux prévenus.

Notre rédaction est cependant capable de dire qu’après une garde à vue de 48 heures à la division régionale de la police judiciaire du Littoral à Bonanjo, ils ont été présentés vendredi à un juge du Tribunal de Première Instance de Douala. Lequel a décerné à leur encontre un mandat de détention provisoire de six mois.

Fred BIHINA

LES PROPRIÉTAIRES DES SITES DES PYLÔNES ACCUSENT ORANGE CAMEROUN DE FILOUTERIE

IHS, le bras séculier de la compagnie de téléphonie mobile en charge de la gestion des sites accueillant ses pylônes et antennes de relais, ne respecte pas ses engagements locatifs, sous le regard complaisant d’Orange Cameroun.

Le réseau Orange Cameroun va connaître de sévères perturbations dans les prochains jours.Cette fois, ce ne sera pas en raison de problèmes techniques comme ils ont pris l’habitude de justifier éhontément leur incompétence à offrir des services de qualité aux Camerounais depuis plus de 20 ans.

Cette fois, c’est parce-que nous avons la ferme intention, s’ils ne respectent pas leurs engagements locatifs, de démanteler leurs pylônes et antennes de relais que nous abritons qui dans nos champs, qui dans nos cours et même sur les toits de nos maisons au grand dam de notre santé et celle de nos familles, car il est maintenant scientifiquement avéré que les ondes magnétiques ont un impact sanitaire à court ou long terme sur les personnes.C’est l’expression d’un ras-le-bol face à la morgue de colons d’orange Cameroun et son partenaire.

En effet, IHS à qui Orange sous-traite l’installation de ses pylônes et antennes de relais sur certains sites, est passée maîtresse en filouterie de loyer.À certains d’entre nous ils doivent 6 mois de loyer, à d’autres un an, à d’autres encore plus de deux ans de loyer.Nous avons commencé en toute courtoisie par des lettres de relance, pour leur faire respecter leurs engagements contractuels.Face au mur de silence retentissant auquel nous nous sommes à moult reprises heurtés, nous leur avons servi, chacun en ce qui le concerne, des mises en demeure par voie d’huissier avec ampliation à Orange Cameroun.Mais ni IHS, ni orange Cameroun n’ont donné des suites favorables à nos démarches.

Data Center Orange à Douala-Makepe

Face à ce que nous considérons comme un mépris et une volonté manifeste de nous spolier , alors qu’ils font chaque année des bénéfices se chiffrant en centaines de milliards, nous sommes résolus à utiliser la manière forte qui est l »ultime manière de leur faire entendre raison.

Il vous souvient qu’en 2017 , Camtel a été obligée, après plusieurs relances et mises en demeure, de suspendre la fourniture de la fibre optique à Orange Cameroun qui refusait de payer ses factures.C’est cette démarche musclée qui a obligé orange Cameroun à s’acquitter de ses dettes.S’ils sont partisans de la méthode forte, ils ne nous laissent pas le choix.Nous leur donnons un mois au-delà duquel nous allons de façon coordonnée, s’ils ne payent pas leurs loyers,procéder au démantèlement de leurs pylônes et antennes de relais sur les sites dont nous sommes propriétaires.

Le collectifs des propriétaires indignés

Ainsi va la République

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Écrivez à l’adresse WhatsApp: 00 44 7404793575

BORIS BERTOLT

Mission du Recteur de l’AUF au Cameroun : Des pistes de collaboration concrètes pour l’employabilité des diplômés.

Le Recteur de l’AUF, Prof. Slim Khalbous, a effectué une mission au Cameroun, du 16 au 20 mai 2021. Cette visite de travail, la première depuis sa prise de fonction en décembre 2019, a été marquée par quatre moments forts : des rencontres avec les chefs d’établissements membres du Cameroun, la signature de trois accords-cadres de partenariat avec le gouvernement camerounais, la signature de la convention d’hébergement du Centre d’employabilité francophone (CEF) de Douala, un dîner-débat sur le thème de l’employabilité et de l’insertion professionnelle des diplômés.

Réunions et échanges avec les recteurs des universités d’État et les chefs d’institutions privées de l’enseignement supérieur membres de l’AUF au Cameroun

Le prof. Slim Khalbous s’est également adressé aux chefs d’établissements membres de la région, connectés à distance

Lors des réunions de travail avec le Recteur de l’Université de Yaoundé 1, le Recteur de l’Université de Yaoundé 2 et les Chefs d’établissements membres du Cameroun, le Prof. Slim Khalbous a présenté la nouvelle orientation stratégique de l’AUF, basée sur 4 éléments :

  • un nouveau modèle de gouvernance marqué notamment par le renouvellement de ses équipes, l’instauration de la parité dans son directoire ainsi que le renouvellement de sa méthode de travail dont la consultation mondiale est une résultante ;
  • un nouveau concept – la Francophonie scientifique – plus large, qui rend mieux compte du rayonnement de l’université sur l’ensemble de la chaîne éducative, englobe la formation professionnalisante, la recherche passerelle entre l’université et la formation professionnelle ainsi que l’ouverture de l’université sur son environnement ;
  • de grands projets structurants, plus fédérateurs, à l’instar des centres d’employabilité francophones, espaces d’accompagnement professionnel pour les étudiants ;
  • autour des thématiques stratégiques : la transformation numérique dans les systèmes éducatifs et universitaires, l’employabilité, l’insertion professionnelle des diplômés et l’entrepreneuriat, la recherche-action, la recherche-innovation, la recherche à impact économique et social, la publication d’articles scientifiques en français, l’innovation pédagogique, etc.

Le Recteur a annoncé la création de bureaux nationaux, en plus des directions régionales, pour renforcer la présence de l’AUF dans les pays francophones importants comme le Cameroun et valoriser le génie de l’expertise et des compétences francophones à l’échelle scientifique internationale. Il a également annoncé la création cette année, de deux CEF pilotes au Cameroun, à Douala et à Yaoundé.

Signature d’accords-cadres de partenariat avec le gouvernement du Cameroun

La cérémonie de signature de ces accords-cadres de partenariat a eu lieu le 18 mai 2021 au ministère des relations extérieures.

Les conventions avec le gouvernement de la République du Cameroun fixent le cadre de partenariat et les modalités de collaboration entre l’AUF et trois départements sectoriels : le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique, le ministère des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat.

L’éclairage du Recteur de l’AUF : « La question du chômage des diplômés est une question cruciale pour les pays du Sud en général et au Cameroun, c’est une question très importante et stratégique. L’AUF va accompagner les ministères engagés dans ce partenariat dans les questions de l’employabilité, notamment pour une meilleure insertion des diplômés de l’université. À côté de cela, nous allons également travailler sur la recherche et l’innovation. En fonction des besoins exprimés par les autorités publiques, nous allons lancer des programmes de recherche qui apportent des solutions concrètes aux problèmes économiques et sociaux du pays. Enfin, la formation des formateurs. Le besoin en formation des formateurs est énorme. Il concernera les aspects didacticiels et technologiques mais surtout les aspects numériques pour pouvoir concrétiser l’enseignement hybride, nécessité absolue pour les prochaines années. »

Signature de la convention d’hébergement du CEF de Douala

La convention d’hébergement du CEF de Douala a été signée par les profs. Slim Khalbous représentant l’AUF et Magloire Ondoa, Recteur de l’Université de Douala.

Les centres d’employabilité francophones constituent l’un des éléments clés de la prochaine stratégie de l’AUF pour relever le défi de l’employabilité des diplômés. Espaces d’accompagnement à l’insertion professionnelle à l’intérieur de l’université et entièrement financé par l’AUF, les CEF vont accueillir prioritairement les étudiants en phase de diplomation pour leur proposer un bilan de compétences, un plan de carrière, des formations complémentaires et les rendre mieux employables.

« Cette nouveauté est extraordinaire parce qu’elle va permettre d’abord de proposer des formations gratuites, ensuite de proposer des certifications gratuites, des certifications en langue, des certifications en nouvelles technologies… » a souligné le Recteur de l’AUF dans son allocution, lors de la signature de la convention d’hébergement du CEF de Douala, le 19 mai 2021. « Nous allons, à travers la coopération avec le ministère, notamment le MINESUP, lancer le statut d’étudiant entrepreneur, c’est-à-dire encourager les étudiants, avant même de quitter les enceintes de l’université, à être porteurs de projets. Dès lors, plutôt que d’être demandeurs d’emplois, ils sont créateurs d’emplois, mais pour cela, il faut pouvoir les identifier, ces étudiants qui sont capables d’être porteurs de projet, et c’est l’un des objectifs de ces CEF » ajoutera-t-il.

Le CEF de Douala sera hébergé par l’Université de Douala, au sein de l’Institut universitaire de technologie (IUT). L’IUT abrite déjà depuis 2017, la Plateforme de coopération université-entreprise (PCUE), financée par l’AUF.

Dîner-débat sur le thème de l’employabilité et de l’insertion professionnelle des diplômés

À l’initiative du Directeur de l’IUT, le professeur Jacques Etame, et dans le prolongement de la signature de la convention du CEF de Douala, le Recteur de l’AUF s’est entretenu avec des chefs d’entreprises, des startuppers, des responsables universitaires et les autorités administratives locales,  sur l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés. La rencontre a eu lieu dans un hôtel de la ville, autour d’un dîner-débat. Dans une atmosphère détendue et conviviale, chaque partie a présenté son regard, ses actions et sa vision dans ce domaine. Des échanges nourris, ont permis de conforter les points de vue diversifiés et convergents. Au final, les différents protagonistes se sont accordés sur la nécessité d’une collaboration conjointe et d’une synergie d’actions pour  des résultats porteurs en faveur de l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés. Le CEF de Douala y jouera un rôle prépondérant.

Les qualifications de la Coupe du Monde de Rugby 2023 chargent en avant avec le Repechage de Rugby Africa Cup dès le 5 juin 2021

Le Repêchage de la Rugby Africa Cup marque le redémarrage du programme de compétitions de Rugby Africa et lance la qualification pour la Coupe du Monde de Rugby 2023.

LE CAP, Afrique du Sud, 3 juin 2021/ — Enfin, le moment est venu pour les éliminatoires africains de la Coupe du monde de rugby 2023 de commencer. Le repêchage de la Rugby Africa Cup est accueilli par la fédération de rugby du Burkina Faso dans la capitale Ouagadougou au Stade du 4 Août, du 5 au 13 juin 2021.

Le Repêchage de la Rugby Africa Cup marque le redémarrage du programme de compétitions de Rugby Africa et lance la qualification pour la Coupe du Monde de Rugby 2023. La compétition masculine à 15 phare de Rugby Africa étant passée de 4 équipes en 2016 à 14 équipes en 2021, la Rugby Africa Cup Repêchage sera le premier tour des éliminatoires de la RWC 2023 pour l’Afrique. Le vainqueur du tournoi rejoindra la 12e place de la poule D de la Rugby Africa Cup, qui se déroulera en Tunisie du 10 au 18 juillet 2021. La poule D comprend les équipes nationales du Zimbabwe et de la Tunisie. Ce deuxième tour de la Rugby Africa Cup se jouera dans quatre poules de trois équipes chacune en juillet dans quatre lieux différents, à savoir la Namibie, le Kenya, l’Ouganda et la Tunisie. Les 2 meilleures équipes de chaque poule passeront au troisième et dernier tour de la Rugby Africa Cup en 2022. Un tournoi à élimination directe à 8 équipes disputé avec des quarts de finale, des demi-finales et une grande finale permettra au vainqueur de se qualifier directement pour la RWC 2023 et au finaliste de participer à un tournoi mondial de repêchage.

Trois équipes devraient participer au tournoi de repêchage à la ronde de la RAC sur quatre jours de match, à savoir le Burkina Faso, le Burundi et le Cameroun. Cette participation à un tournoi qui fait partie du parcours de qualification pour la Coupe du monde de rugby constituera une première pour le Burkina Faso et le Burundi. Alors que ce tournoi marquera le retour du Cameroun dans une compétition internationale suite à sa réintégration en tant que fédération membre de Rugby Afrique.


Rugby Africa a présenté le calendrier suivant pour les rencontres du repêchage de la Rugby Africa Cup :

• 5 juin : Burundi vs Burkina Faso (Hommes)

• 9 juin : Burundi vs Cameroun (Hommes)

• 9 juin : Burkina Faso vs Cameroun (Femmes)

• 12 juin : Burkina Faso vs Cameroun (Femmes)

• 13 juin : Burkina Faso vs Cameroun (Hommes)

Dans le cadre de l’engagement de Rugby Africa à accroître les opportunités de compétition, de partenariat et d’engagement des fans avec le rugby féminin, le tournoi est aligné sur une série de matchs tests à travers l’Afrique qui évalue les équipes féminines à 15 et prépare l’avenir du rugby féminin.

Cela a été cimenté par le récent lancement de WXV, un modèle de compétition mondiale annuelle à trois niveaux – une plate-forme permettant aux équipes internationales féminines de participer à des compétitions plus cohérentes, compétitives et durables aux niveaux régional et mondial.

Préparée pour le début du tournoi, la présidente de la fédération de rugby du Burkina Faso, Rolande Boro, a déclaré que le moment était venu pour son pays de montrer son talent sur la scène du rugby africain.

« En tant que fédération, nous sommes extrêmement heureux d’être le pays hôte et de voir notre équipe nationale participer pour la première fois. Nous avons organisé avec diligence cet important tournoi et nous sommes plus que prêts à monter du beau rugby sur le terrain à nos fans. Nous avons placé la barre très haut pour répondre aux normes internationales sachant très bien que cela marquera officiellement le début des Éliminatoires Africains pour la Coupe du Monde de Rugby 2023 qui se tiendra en France.

Posant également ses crampons pour la première fois sur le terrain de repêchage de la Rugby Africa Cup, le président de la Fédération burundaise de rugby, Albert Habyarimana, a déclaré que le Burundi porterait haut son drapeau lors du tournoi #AfricaAsOne.

« C’est un tournoi ambitieux dans lequel nous nous dirigerons – un jeu compétitif mondial qui fera certainement grandir l’équipe nationale du Burundi et encouragera les fans à participer et à soutenir leur équipe locale. Nous visons à développer notre profil et notre base de fans et ce tournoi mettra certainement en lumière la fédération et les joueurs. »

De retour sur la scène internationale après une période d’absence, le président de la fédération camerounaise de rugby, Marc Essono a déclaré que c’était un honneur d’y participer.

« Nous sommes heureux que le Cameroun ait été réintégré dans la famille continentale de Rugby Afrique et nous saluons ce tournoi. Nous savons que notre pays a un grand potentiel et il est important que notre équipe nationale commence à s’établir à nouveau sur le terrain mondial. »

Les cinq matchs seront enregistrés et téléchargés sur le site Web de Rugby Africa et sur YouTube et Facebook.

Pour plus d’informations connectez-vous sur Compétitions – Rugby Afrique (https://bit.ly/3g13MWW)

Repêchage de la Coupe d’Afrique de Rugby (Rugby Africa Cup) : Date et lieu confirmés

Le tournoi sera accueilli par la Fédération de Rugby du Burkina Faso dans la capitale Ouagadougou, du 5 au 13 juin
LE CAP, Afrique du Sud, 22 avril 2021/ — Nous souhaitons informer le public de la confirmation officielle du lieu et de la date du repêchage de la Rugby Africa Cup (www.RugbyAfrique.com). Le tournoi sera accueilli par la Fédération de Rugby du Burkina Faso dans la capitale Ouagadougou, du 5 au 13 juin.

En marge de l’organisation du tournoi Rolande Boro, la Présidente de la féderation de Rugby du Burkina Faso, nous confie que les préparatifs sont en cours et maintenant à un stade avancé, avec un enthousiasme grandissant des supporters.

Andrew Owor, vice-président de Rugby Afrique et président du comité de rugby, salue la volonté de la fédération de rugby du Burkina Faso d’organiser un tournoi aussi important, qui marque officiellement le début des éliminatoires africains pour la Coupe du monde de rugby 2023 qui se tiendra en France.

Quatre équipes devraient participer à un tournoi à la ronde sur trois jours de match, à savoir le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun et le Nigéria. Une fois les projecteurs éteints et avec les résultats en poche, le vainqueur du tournoi rejoindra la poule D de la Rugby Africa Cup, qui se tiendra en Tunisie en juillet. La poule D se compose des équipes nationales du Zimbabwe et de la Tunisie.

Selon Andrew Owor, les deux meilleures équipes de chacune des quatre poules passeront à la phase finale de la Rugby Africa Cup en 2022. Par la suite, les 8 meilleures équipes africaines se disputeront une qualification directe à la Coupe du monde de rugby et une place en le tournoi de repêchage.

Rugby Afrique a présenté le calendrier suivant des rencontres pour lancer le tournoi.

Jeudi 3 juin

Arrivée des équipes visiteuses
Samedi 5 juin

Nigéria vs Burundi Cameroun vs Burkina Faso
Mercredi 9 juin

Nigéria vs Burkina Faso Burundi vs Cameroun
Dimanche 13 juin:

Nigéria vs Cameroun Burkina Faso vs Burundi
Lundi 14 juin

Départ des équipes visiteuses
Le rugby africain a évolué à un rythme très rapide au fil des ans. Cela ajoute également à l’excitation des fans et des joueurs, au fil des saisons. Sur le plan continu, nous avons constaté une amélioration des niveaux d’inclusion dans le sport, qui a vu une plus grande participation des femmes en tant que joueuses et fans.

De plus, nous avons vu la Webb Ellis Cup pénétrer le continent à travers les Springboks, ce qui nous confirme la grande qualité du Rugby que nous jouons en tant que région. À en juger par la dernière campagne de la Rugby Africa Cup, nous restons soutenus par l’engagement des joueurs, des entraîneurs et des fans, qui, grâce à leur participation, ont fait de l’entité du rugby africain une force compétitive à l’échelle mondiale.

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